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analyse L'enquête sur l'entendement humain section V de David Hume

Publié le 25/02/2012

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hume

 

Explication de texte

 

 

Cet extrait de L’enquête sur l’entendement humain section V de David Hume à pour thème l’expérience

 

L’idée principale défendue par Hume est qu’un homme inexpérimenté possède toutefois des maximes générales mais manque d’expérience.

Il définie un raisonneur inexpérimenté qui selon lui ne pourrait pas raisonner si il était totalement inexpérimenté.

 

Hume affirme que l’homme inexpérimenté possède des valeurs correctes sur les affaires humaines. Cela pourrait signifier qu’un Homme possède le savoir être et le savoir faire des leurs plus jeune âges hérité par éducation parentale, ils apprennent également  les normes et les mœurs de la vie en société, ainsi qu’une conscience du bien et du mal à travers leur environnement religieux et culturelle.

 

Il pose les limites de sa thèse par la coordination «  mais » l’Homme inexpérimenté voudra mettre ses valeurs en application mais sera incapable de les utiliser correctement car il n’a  jamais su dans quel situation les utiliser et n’a pas la pratique suffisante pour bien les mettre en valeur.

Dans ses premières tentatives il sera bien plus enclin à commettre des impairs ce qui est souligné par l’adverbe « extrêmement », l’auteur garde tout de même une vision optimiste puisqu’il considère que l’homme est perfectible par le temps et la pratique ce qui rejoint Comenius dans sa Didactica magna  « c’est en forgeant que l’on devient forgeron ».

 

Selon l’auteur, il  est difficile de bien appliquer ses maximes en toutes  situations.

De ce fait homme pourrais être amené ponctuellement à s’opposer à ses propres règles soit par négligence « d’apparence menues » soit pour un cas de force majeur « particulières ». Cette idée est renforcé par la suite « l’homme du plus grand talent est tout d’abord porté à négliger » Hume souligne peut-être ainsi l’imperfection de l’homme qui est régulièrement amené à faire des erreurs.

Il nuance ses propos « bien que » ces négligences  d’apparence anodines ne sont pas sans conséquences sur l’individu en devenir. Dans cette phrase « la justesse de ses conclusions et par la suite la sagesse de sa conduite en dépendent entièrement », l’auteur discute probablement des conséquences notable des actions contraires à nos maximes sur la morale et la raison de l’individu. Ce lien direct entre la morale, la raison et les actes est renforcé par l’utilisation de l’adverbe « entièrement ».

 

Hume ajoute à cette idée un autre élément ayant un impact sur le développement des maximes chez un homme inexpérimenté annoncé par « Sans compter que ». Un jeune débutant peut être considérer comme inexpérimenté, il n’a pas assez observé le monde qui l’entoure.

Il apprend les maximes générales par les personnes qui sont à ses côtés mais ses personnes ne l’utilisent pas forcement au bon moment et en font pas forcément un bon usage.

L’auteur utilise l’expression « occasions convenables » ce qui porte un jugement de valeur, c'est-à-dire que l’on ne devrait pas utiliser découvrir les observations et les maximes dans n’importe quelles circonstances.

Donc il ne sera pas forcement capable d’utiliser les maximes générales dans ses conditions. Les maximes semblent s’acquérir avec le recul et la réflexion.

Le jeune débutant apprend ses maximes générales dans des moments non appropriés, toute la difficulté sera de les réutiliser dans ses occasions convenables et ainsi d’acquérir le recul et la réflexion.

 

En commençant sa phrase par « La vérité est qu’un… » Hume exprime une conviction.

«un raisonneur inexpérimenté ne pourrait absolument pas raisonner s’il était absolument inexpérimenté ».

On remarque la répétition de l’adverbe « absolument », c’est un impératif qui dissocie le raisonneur dit « absolument inexpérimenté » que l’on suppose inexistant, du jeune homme inexpérimenté du début du texte.

Selon l’auteur il serait impossible de raisonner sans un minimum de référents et ou de connaissance.

Donc Hume semble affirmé que la raison est indissociable de l’expérience.

 

De ce fait un homme dit inexpérimenté n’a de sens que s’il désigne un jeune homme ayant un vécu pauvre mais pas inexistant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un guide est ce qui nous permet de nous orienter pour nous conduire quelque part à travers un itinéraire adapté à ce terme que l’on souhaite atteindre. C’est à la fois ce qui m’accompagne, me montre le chemin (le guide de montagne, par exemple) et ce qui peut me renseigner (le guide touristique). Ces deux aspects sont d’ailleurs intimement liés.

 L’expérience peut-elle suffire à la fois à me donner des renseignements et à me montrer le chemin ? La question préalable, inévitable ici, va consister à se demander quel est le but visé vers lequel l’expérience pourrait, à elle seule, me conduire

 

 

L’expérience particulière n’est pas assez objective et n’est donc pas un guide suffisant

L’expérience qui introduit une universalité et qui est nécessaires est un guide suffisant. L’expérience doit être faite dans de bonne conditions ne doit pas mêler les sentiments, le moi mais être accessible pour tous.

 La conscience morale de chacun fait l’expérience de cet impératif catégorique, nul besoin d’être savant, sage ou expérimenté, d’être un « technicien ». Il y a là une expérience morale spécifique et fiable : elle est le sentiment de la certitude de mon devoir. Je me sens obligé. Ce devoir n’est réductible ni à un désir particulier ni à une tendance.

L’expérience morale n’est pas le résultat de ce type de facteur. Ce qui est au fond de l’expérience morale, ce n’est pas l’amour ou le désir, c’est le respect, comme l’a analysé Kant On peut parler ici d’expérience morale parce qu’il y a un élément de passivité : la conscience subit et se soumet, elle est obligée. La loi morale, l’impératif catégorique est un fait, mais un fait de la raison (et

le seul d’ailleurs).

 L’expérience morale n’est pas cependant l’expérience d’un fait, c’est elle-même qui constitue un fait de la raison. Me guider sur ce fait pour agir, c’est me garantir d’accomplir mon devoir et d’accéder à l’autonomie de ma volonté, à ma liberté car ce n’est finalement qu’obéir à la loi que je me prescris moi-même en tant qu’être rationnel, et non à une quelconque injonction extérieure.

L’expérience en tant qu’expérience morale, et donc fait de la raison, est ici un guide suffisant qui me rend, de plus, digne du bonheur

 

Il résulte de cet examen que l’expérience se diversifie dans sa nature en fonction du type de relation

que le sujet entretient avec l’objet. Quand je cherche à connaître l’objet, l’expérience que je fais de lui n’est pas la même que lorsque je le contemple et que cette contemplation me procure un plaisir esthétique. De même l’expérience morale ne saurait être réduite à l’une des deux expériences précédentes.

Mais dans tous les cas, l’expérience peut être un guide suffisant dans son ordre propre, à condition de bien comprendre que l’expérience authentique ne se limite pas à l’immédiateté, au contact spontané avec les choses

 

hume

« «un raisonneur inexpérimenté ne pourrait absolument pas raisonner s’il était absolument inexpérimenté ». On remarque la répétition de l’adverbe « absolument », c’est un impératif qui dissocie le raisonneur dit « absolument inexpérimenté » que l’onsuppose inexistant, du jeune homme inexpérimenté du début du texte. Selon l’auteur il serait impossible de raisonner sans un minimum de référents et ou de connaissance. Donc Hume semble affirmé que la raison est indissociable de l’expérience. De ce fait un homme dit inexpérimenté n’a de sens que s’il désigne un jeune homme ayant un vécu pauvre mais pas inexistant. Un guide est ce qui nous permet de nous orienter pour nous conduire quelque part à travers un itinéraire adapté à ce terme que l’on souhaiteatteindre.

C’est à la fois ce qui m’accompagne, me montre le chemin (le guide de montagne, par exemple) et ce qui peut me renseigner (le guidetouristique).

Ces deux aspects sont d’ailleurs intimement liés. L’expérience peut-elle suffire à la fois à me donner des renseignements et à me montrer le chemin ? La question préalable, inévitable ici, vaconsister à se demander quel est le but visé vers lequel l’expérience pourrait, à elle seule, me conduire L’expérience particulière n’est pas assez objective et n’est donc pas un guide suffisant L’expérience qui introduit une universalité et qui est nécessaires est un guide suffisant.

L’expérience doit être faite dans de bonne conditions nedoit pas mêler les sentiments, le moi mais être accessible pour tous. La conscience morale de chacun fait l’expérience de cet impératif catégorique, nul besoin d’être savant, sage ou expérimenté, d’être un «technicien ».

Il y a là une expérience morale spécifique et fiable : elle est le sentiment de la certitude de mon devoir.

Je me sens obligé.

Ce devoirn’est réductible ni à un désir particulier ni à une tendance. L’expérience morale n’est pas le résultat de ce type de facteur.

Ce qui est au fond de l’expérience morale, ce n’est pas l’amour ou le désir, c’est lerespect, comme l’a analysé Kant On peut parler ici d’expérience morale parce qu’il y a un élément de passivité : la conscience subit et se soumet,elle est obligée.

La loi morale, l’impératif catégorique est un fait, mais un fait de la raison (et le seul d’ailleurs). L’expérience morale n’est pas cependant l’expérience d’un fait, c’est elle-même qui constitue un fait de la raison.

Me guider sur ce fait pour agir,c’est me garantir d’accomplir mon devoir et d’accéder à l’autonomie de ma volonté, à ma liberté car ce n’est finalement qu’obéir à la loi que je meprescris moi-même en tant qu’être rationnel, et non à une quelconque injonction extérieure. L’expérience en tant qu’expérience morale, et donc fait de la raison, est ici un guide suffisant qui me rend, de plus, digne du bonheur Il résulte de cet examen que l’expérience se diversifie dans sa nature en fonction du type de relation que le sujet entretient avec l’objet.

Quand je cherche à connaître l’objet, l’expérience que je fais de lui n’est pas la même que lorsque je lecontemple et que cette contemplation me procure un plaisir esthétique.

De même l’expérience morale ne saurait être réduite à l’une des deuxexpériences précédentes. Mais dans tous les cas, l’expérience peut être un guide suffisant dans son ordre propre, à condition de bien comprendre que l’expérienceauthentique ne se limite pas à l’immédiateté, au contact spontané avec les choses. »

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