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Analyse Du Poème L'Ame De La Ville D'Emile Verhaeren

Publié le 11/09/2006

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verhaeren

 intro de la plaine jusqu’à « paysages sordides et exaltants « + Malgré que cette ville ait été traversée par un épisode sanglant de l’histoire, ici c’est une vision positive que nous livre le poète.    Plan :    I) La ville espace de l’histoire :    Le texte se présente comme une analyse linéaire : la trajectoire du tps est visible ds l’espace ; Avant de s’étirer vers l’infini, la ville est d’abord un centre où l’on plonge vers les origines (vers 1 à 18) et d’où l’on découvre l’horizon de l’avenir (vers 19 à 30). Ainsi, apparait au v.1 « l’ébauche, lente à naitre de la cité « (ébauche = Commencement de ce qui peut durer ou s’arrêter). Ce vers relate donc la naissance de la ville.  Vient ensuite l’évocation des « livres […] bibles « (v 9-10). Ces livres contiennent l’histoire de la ville et les « monuments « (v.11) en témoignent. Le poème se poursuit par l’évocation de passé sanglant et donc douloureux de la ville à travers les conflits et les luttes (V. 15 et 16). Le poème retrace alors les étapes de l’histoire de la ville et sonde ses profondeurs : « elle a mille ans la ville, La ville âpre et profonde « (v. 17 – 18)  (Transition :) En tant que visionnaire, Verhaeren s’attaque à prévoir l’avenir de la ville (découverte de l’horizon de l’avenir)  Nous percevons une force qui s’active en de « souterrains abois/ vers on ne sait quel idéal « (v. 4-5) et se déploie enfin « victorieuse « (v.24) et « géante « (v. 27)  Tout en s’érigeant, la ville accumule sur elle le poids du passé comme le montre l’exclamation qui conclue le poème « Oh les siècles et les siècles sur elle «.    II) La ville comme lieu et pôle de valeurs :    . Au vers 2 le mot « droit « renvoi à la notion de justice, valeur au fondement de toute société démocratique. Au vers 14, Verhaeren évoque « l’espoir fou «, c’est l’espoir de la paix, or la justice est le ciment de la paix. Cette paix passe par la « délivrance « et le « salut « (v.7). Ce vers présente avec le vers précédent une alternance entre la rage et l’espérance ; comme l’espoir est évoqué par la suite c’est l’espérance qui l’emporte.    . « Tocsins brasant « (v.6) = cloches qui sonnent. C’est donc une évocation de la religion qui est un ensemble de dogmes et de rites qui instituent des valeurs.    En regroupant les citoyens autour de la justice de l’espoir et de la paix, la ville se présente donc comme le berceau de la civilisation.    III) La célébration de la ville :    Les marques de la célébration de la ville se concentrent dans la deuxième partie du poème. Cette ville est décrite comme étant « âpre et profonde « (v.18) càd qu’elle a un fondement solide d’où sa résistance. En effet, elle a résisté aux querelles du passé mais également à l’orgueil « lourd « du peuple ‘v.20). Au vers 22 on a un parallélisme contenant une personnification de la ville. Le poète lui attribue un « cœur « et des « nerfs « et la décrit comme étant dotée d’une forte « volonté « (v.23). Qu’elle soit « victorieuse « (v.24) ou « vaincue « (v.25), la ville reste tjs le centre de l’univers : « elle est l’attrait de l’univers « (v.25) + figure d’insistance avec la répétition de son « triomphe « ou ses « défaites « (v.26) rappelant qu’elle est « victorieuse « ou « vaincue «.  Le poème se termine par une image positive de la ville lumineuse avec le champ lexical de la lumière : « luit, clarté, feux d’or, rayonne «    Conclusion : Le poème présente l’âme de la ville sous ses apparences successives, victorieuse, vaincue en suivant son trajet nous traversons à la fois l’espace et l’histoire.  Verhaeren en embrassant la ville du regard, embrasse toute son histoire dans un panorama chronologique orienté vers l’avenir.    [Pour un plan : I) un poème épique ; II) un poème lyrique  il faut montrer premièrement que le poème évoque la puissance et la lutte ancestrale en s’appuyant sur les éléments qu’il y a dans « la ville espace de l’histoire « et en grand deux s’appuyer sur « la célébration de la ville « pour monter qu’il est lyrique.]

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