Analyse de la mise en scène de Nora par Thomas Ostermeier
Publié le 14/01/2011
Extrait du document
La Maison de poupée1 mise en scène par Thomas Ostermeier, devient le duplex resplendissant d’un jeune couple modèle, vivant en plein cœur d’un nouveau quartier de Berlin. Le décor magistral et tournoyant accompagne le cercle vicieux du destin de Nora et la maison devient le cimetière de tous les faux-semblants. Ostermeier débute dans le milieu théâtral lorsqu'il étudie la mise en scène à l'école supérieure du théâtre Ernst Bush de Berlin dans les années 90. En 1999, il accepte de devenir le co-directeur de la Berliner Schaubühne am Lehniner Platz après avoir été directeur artistique au Deutsches Theater pendant trois ans. I l nous montre des des pièces aussi prestigieuses qu'appréciées, tel que Nora d'Henrick Ibsen, et cela fait de lui aujourd'hui un artiste reconnu à l'échelle européenne.
Afin de pouvoir offrir à son mari, épuisé par le travail, des vacances au soleil qui lui sauveront peut-être la vie, Nora prend en secret un crédit, et fausse à cet effet la signature de son père décédé. Elle est fière de son secret, et sa confiance en tant que femme dans une société dominée par les hommes est renforcée par le fait qu’elle porte seule la responsabilité du remboursement de ce prêt. Cependant, lorsque la tromperie est découverte, son mari se retourne contre elle. La douceur du foyer conjugal s’ébranle alors et Nora doit choisir entre accepter, comme elle l’a fait jusqu’ici, l’étau de la maison de poupée ou quitter son mari et ses enfants.
Le metteur en scène nous plonge ici dans un univers très contemporain tout en restant au plus près du texte écrit par Henrick Ibsen, mais il y transforme toutefois quelques éléments pour replacer la pièce dans un contexte idéologique et social de nos jours. Enfermée dans les mêmes geôles morales, les mêmes illusions de réussite et le même statut de femme modèle, Nora existe toujours aujourd’hui. Le modèle a changé mais le principe demeure encore. Comme pour blâmer la non-évolution sociale, depuis le temps où la Nora féministe d’Ibsen se contentait de quitter son foyer, Thomas Ostermeier pousse son héroïne à un départ plus radical.
En dressant une sorte de bilan sur l'évolution entre la société à l'époque d'Ibsen et celle d'aujourd'hui, Ostermeier nous pousse à nous interroger sur la situation de Nora dans sa mise en scène: est-elle prisonnière des même structures que celle de la société bourgeoise du XIXème siècle?
Pour répondre à cette question, nous nous pencherons dans un premier temps sur le statut en tant que femme de Nora, son côté dominatrice et manipulatrice, puis son côté faible et soumise. Par la suite, nous verrons que Thomas Ostermeier à beaucoup misé sur la scénographie inventé par Jan Pappelbaum, mais en respectant le texte et les intentions premières d'Ibsen, ce qui nous pousse donc à réfléchir dans un dernier moment, sur le point de vue du spectateur face à une telle mise en scène.
En regardant cette mise en scène proposé par Ostermeier, nous pouvons apercevoir deux facettes de la personnalité de Nora, l'une qui est de l'ordre de la domination, puis l'autre de la soumission.. En effet, au premier abord de la mise en scène, Nora nous apparaît comme une femme dominatrice et manipulatrice, surtout avec son mari Helmer. Elle exerce une sorte de pouvoir sexuel sur lui, en utilisant ses atouts féminins afin d' obtenir de lui ce qu'elle veut. Et ce qu'elle désir avant tout, c'est de l'argent. Et tout cela est mis en scène de façon très concrète : l'actrice qui joue le rôle de Nora parle de façon très sensuelle, avec une voix assez velouté, ses mouvements sont plutôt lent et elle a une démarche insistante (un gros plan sur les fesses de l'actrice, montre de façon assez clair les intentions du personnage de Nora à l'égare de son mari), ou bien alors, ses mouvement sont assez rapide mais toujours aussi insistants, comme le petit numéro de danse sensuelle exécuté par Nora avant la soirée costumée, qui s'apparente à une vague parodie de « Kill Bill », ne laissant d'ailleurs pas indifférent le Dr Rank. Ils entretiennent ensemble une relation très ambigüe, où le désir sexuelle prime avant tout: elle se laisse séduire par le Dr Rank et lui en fait de même. Par exemple, lorsque Nora enfile des bas de soie devant les yeux ébahis du docteur, il dépose la main sur la cuisse de son amie, sans objections de sa part. Puis on voit naitre une relation plus sentimentale entre les deux amis, avec la révélation amoureuse du Dr Rank, concrétisé à la fin par un baisé, sous le regard indifférent d' Helmer. Avec Krogstad, la situation est assez complexe. Cette homme frustrée et aigris éprouve un désir sexuel refoulé envers Nora, il tentera même de la violer, mais Nora se sent tout de même supérieur à l'avocat du fait que sans elle, il ne pourra pas garder son travail. Il compte sur son pouvoir de persuasion, qu'elle approfondi si bien sur son mari, afin qu'il ne se retrouve pas au chômage. Mais Nora n'exerce pas son pouvoir qu'avec les hommes, elle instaure aussi un rapport de supériorité avec Mme Linder. Elle se vente clairement de sa nouvelle situation hiérarchique, et indirectement elle expose l'amplitude de sa richesse à travers sa maison. Lors de la première entrée de Mme Linder, l'actrice qui joue Nora utilise tout l'espace que lui offre la scène pour accentuer l'étendu de la maison, ou bien elle effleure le fauteuil sur lequel elle est assise; une manière de démontrer la façon d'être de son personnage vis à vis de sa nouvelle situation, et surtout vis à vis de l'argent. Elle se vente aussi beaucoup d'avoir sauver son mari, elle le répète à plusieurs reprise dans le spectacle, et presque à chaque fois à Mme Linder.
Seulement cette sensation de supériorité qu'a Nora envers les autres protagonistes, est basé sur un mensonge que seuls Krogstad et Mme Linder savent, mettant ainsi la jeune femme dans une situation de faiblesse voir même de soumission. Cela est d'ailleurs le cas avec Helmer. Sans son mari, elle ne peux pas avoir d'argent, car c'est lui qui dirige les dépenses de la famille (mais, comme nous l'avons remarqué précédemment, Nora se débrouille toujours pour obtenir ce qu'elle veut, elle en est d'ailleurs réduite à utiliser son charme pour l'affaiblir et l'adoucir).
Cependant, lors de la révélation de la fraude par la lettre de Krogstad, on se retrouve face à un Helmer qui s'affirme beaucoup plus, qui ne faibli pas face au avances de sa femme, il devient même violent avec celle-ci, par les gestes mais aussi par les mots. Pour ce qui est de sa situation avec Krogstad, on retrouve ici une Nora soumise. Elle doit se plier à la volonté de l'avocat si elle ne veut pas que son secret soit révélé; comme un soldat qui devrait obéir aux ordre de son supérieur, et il y a d'ailleurs une allusion très explicite lorsque Krogstad est sur le point de partir de chez Nora, il cri à plusieurs reprise « Garde à vous! », et Nora s'exécute aussitôt. L'argent aussi est une source de la soumission de Nora. Elle est trop enthousiaste de la nouvelle situation de sa famille. Avec le nouveau poste de directeur d'Helmer, ils gagnent beaucoup d'argent, et elle se projète déjà dans une nouvelle hiérarchie sociale, se réinvente en une femme modèle qu'elle n'est pas réellement, et devient ainsi très matérialiste et dépendante cet argent. Par exemple, au début du spectacle, on voit Nora arriver avec plein de paquets, des cadeaux pour les enfants et des vêtements pour la fille au pair, et elle redemande par la suite des sous à son mari. Cet argent est comme une sorte de drogue pour Nora, qui va lui être difficile d'abandonner.
Dans ce spectacle, on voit une Nora changé comparé à celle de la pièce écrite par Ibsen. Il y a une sorte de bipolarité de l'héroïne qui montre à voir deux femmes complètement différentes. Et ce dédoublement de la personnalité de la jeune femme est en partie accentué par l'aménagement de la mise en scène d'Ostermeier, qui est très actuelle, et qui met ainsi l'ensemble des personnages dans un état aussi contemporain que la scénographie.
La maison de Nora, dessinée par le scénographe Jan Pappelbaum2, avec son architecture moderne, copié sur Mies Van der Rohe3, est semblable à celles que l’on peut en voir dans les magazines de décoration d'intérieure. Mais en est-elle pour autant un espace de protection pour les personnages, ou bien au contraire, un piège auquel personne ne peux y échapper, les éloignant ainsi d'une certaine réalité? Ici, le triplex de verre, bois et métal, meublé de fauteuils blancs (dessinés par le même Mies Van der Rohe), offre l’image d’un luxe épuré où la non existence de cloisons murales suggère qu'il n'y a rien à cacher parce que tout le monde y est heureux ou presque. Cette maison de rêve fonctionne aussi comme une vitrine de la réussite professionnelle et personnelle de ses habitants, comme par exemple la promotion d' Helmer, qui devient le nouveau directeur de banque. Cette maison est peu ouverte sur l’extérieur, et les parois de verre y jouent davantage le rôle d’un opacifiant destiné à protéger ses habitants du dehors que d’une fenêtre sur le monde.
Elle remplit en cela sa fonction de « maison de poupée » où les obligations et les désagréments de la vraie vie (représentés par le maître chanteur ou bien l’amie d’enfance au chômage) n’entrent que de manière furtive, quand le maître de maison est absent ou se retire dans son bureau, tout en haut de la mezzanine.
Cependant, plus la maison semble garantir la réussite et le bonheur en multipliant les signes d’une
vie confortable, plus elle se révèle être une cage luxueuse dans laquelle le personnage principal s’est laissé prendre au piège.
Nora est emprisonnée dans une maison correspondant à son idée bourgeoise de réussite sociale. Dans cette proposition de mise en scène, les protagonistes paraissent indissociables de leur espace de vie (une impression que renforcent certains choix de couleurs: Nora porte des vêtements dans les
même tons que son intérieur, la blancheur de son ensemble étant assortie aux fauteuils de son salon). Au son d’une chanson pop, que l'on entend à plusieurs reprise dans le spectacle, le plateau effectue une série de rotations selon un rythme régulier, tandis que sont projetées sur le décor les photos des enfants d' Helmer et Nora (et cela est d'ailleurs très frustrant, le fait que ces enfants ne sont quasiment pas présent sur scène mais seulement en images). Pour autant, la jeune femme ne semble pas vraiment avoir de vie en dehors de l’espace de la maison, elle est montrée à l’ouverture de la pièce comme venant du dehors et rentrant chez elle les bras chargés de cadeaux, mais elle ne peut néanmoins franchir le seuil de sa maison tant qu’elle n’a pas accompli le geste de sa libération final, à savoir le meurtre de son mari. Sitôt cet acte accompli, le plateau tournant pivote pour nous montrer la façade de l’édifice, afin que nous puissions la voir franchir la porte de la maison.
Mais la maison de Nora comporte tout de même plusieurs marques de vie naturelle : le sapin ou bien le grand aquarium rempli de poissons rouges. De plus, l’élément aquatique joue un rôle important dans l’expression de la joie ou de l’inquiétude. Il est assimilable à une sorte de baromètre de l’état émotionnel du trio Rank / Nora / Torvald : Nora s’y plonge le visage alors que son mari lui fait la morale. Plus tard, la jeune femme, dans son numéro censé imiter Lara Croft mais qui rappelle davantage les gesticulations d’un individu sous l'emprise d'une drogue, saute dans l’aquarium dans un élan frénétique. Vers la fin du spectacle, Torvald s’y plonge de lui-même pour exprimer sa joie d’être délivré de la menace du maître chanteur, et c’est sur le rebord de ce même aquarium qu’il retombe après que Nora le tue à coup de pistolet.
Une mise en scène qui offre au spectateur une palette de sentiments et sensations, tant différent les uns des autres, le mettant ainsi dans une situation inconfortable vis à vis de tout ce qui se passe sur la scène. La scénographie de Jan Pappelbaum pour cette mise en scène de Nora se donne à voir sous différents angles. En effet, elles intègrent un plateau tournant qui permet de montrer la maison sous différent angles et ainsi faire alterner l’intérieur et l’extérieur : le salon avec son grand aquarium et la porte donnant sur la rue, par laquelle sortira Nora. En cela, cette architecture ressemble à une sculpture praticable que les comédiens peuvent parcourir dans tout les sens; et si les spectateurs n’en font pas eux-mêmes le tour, cette scène rotative leur permet de visiter l’espace dans lequel se déroule l’action. La mise en scène de Nora tire pari, de manière plus ou moins complexe, des effets de transparence, d’opacité ou de réfléchissement induits par la scénographie, impliquant le spectateur dans des dispositifs de vision voire de voyeurisme, l’amenant à s’interroger sur ce qui lui est montré et ce qui lui est caché, sur ce qui relève de l’intime ou du public. Dans l’espace de jeu dévolu à Nora se déploient séduction érotique et pulsions sexuelles, qu’il s’agisse du couple officiel Nora / Torvald ou du désir des autres hommes. Ces élans érotiques, loin d’être réservés à l’espace privé de la chambre, sont au contraire exhibés au regard des spectateurs que nous sommes, parfois même en présence de témoins (le docteur Rank, la fille au pair ou bien Kristine Linde) changés alors en « spectateurs-relais » tantôt gênés, tantôt amusés ou excités. L’absence de cloisons (à l’exception des chambres et du bureau) permet une large vision sur les actions des personnages tout en délimitant clairement les fonctions : l’espace privé (en particulier celui des enfants, à l’abri des regards) et l’espace professionnel (le bureau de Torvald, accessible depuis deux escaliers, l’un partant directement du hall d'entrée, l’autre depuis la maison). Le reste est dévolu à Nora, elle est donc la seule à être exposée constamment aux regards des autres personnages mais aussi des spectateurs, car elle est censée n’avoir rien à cacher. De plus, si son mari a la possibilité à tout moment de pousser la porte coulissante de son bureau pour surveiller, depuis le petit balcon qui surplombe le salon, ce qui se passe dans la maison, Nora, elle, ne pénètre jamais dans ce même bureau (sauf au dénouement, quand elle décide de partir). Une porte coulissante d’un verre opaque barre à Nora l’entrée du lieu, ne lui permettant ni de voir ni d’entendre ce qui s’y passe, et c’est tantôt avec gravité, tantôt avec crainte qu’elle en garde jalousement l’entrée contre les dangereux intrus, comme le maître-chanteur Krogstad.
Une mise en scène qui offre au spectateur une palette de sentiments et sensations, tant différent les uns des autres, le mettant ainsi dans une situation inconfortable vis à vis de tout ce qui se passe sur la scène. La scénographie de Jan Pappelbaum pour cette mise en scène de Nora se donne à voir sous différents angles. En effet, elles intègrent un plateau tournant qui permet de montrer la maison sous différent angles et ainsi faire alterner l’intérieur et l’extérieur : le salon avec son grand aquarium et la porte donnant sur la rue, par laquelle sortira Nora. En cela, cette architecture ressemble à une sculpture praticable que les comédiens peuvent parcourir dans tout les sens; et si les spectateurs n’en font pas eux-mêmes le tour, cette scène rotative leur permet de visiter l’espace dans lequel se déroule l’action. La mise en scène de Nora tire pari, de manière plus ou moins complexe, des effets de transparence, d’opacité ou de réfléchissement induits par la scénographie, impliquant le spectateur dans des dispositifs de vision voire de voyeurisme, l’amenant à s’interroger sur ce qui lui est montré et ce qui lui est caché, sur ce qui relève de l’intime ou du public. Dans l’espace de jeu dévolu à Nora se déploient séduction érotique et pulsions sexuelles, qu’il s’agisse du couple officiel Nora / Torvald ou du désir des autres hommes. Ces élans érotiques, loin d’être réservés à l’espace privé de la chambre, sont au contraire exhibés au regard des spectateurs que nous sommes, parfois même en présence de témoins (le docteur Rank, la fille au pair ou bien Kristine Linde) changés alors en « spectateurs-relais » tantôt gênés, tantôt amusés ou excités. L’absence de cloisons (à l’exception des chambres et du bureau) permet une large vision sur les actions des personnages tout en délimitant clairement les fonctions : l’espace privé (en particulier celui des enfants, à l’abri des regards) et l’espace professionnel (le bureau de Torvald, accessible depuis deux escaliers, l’un partant directement du hall d'entrée, l’autre depuis la maison). Le reste est dévolu à Nora, elle est donc la seule à être exposée constamment aux regards des autres personnages mais aussi des spectateurs, car elle est censée n’avoir rien à cacher. De plus, si son mari a la possibilité à tout moment de pousser la porte coulissante de son bureau pour surveiller, depuis le petit balcon qui surplombe le salon, ce qui se passe dans la maison, Nora, elle, ne pénètre jamais dans ce même bureau (sauf au dénouement, quand elle décide de partir). Une porte coulissante d’un verre opaque barre à Nora l’entrée du lieu, ne lui permettant ni de voir ni d’entendre ce qui s’y passe, et c’est tantôt avec gravité, tantôt avec crainte qu’elle en garde jalousement l’entrée contre les dangereux intrus, comme le maître-chanteur Krogstad.
En transposant le drame dans un univers yuppie4 branché, le metteur en scène berlinois ne modifie en rien la pièce, mais ravive pleinement la violence de son écriture, lui rendant ainsi toute son actualité. La mise en scène de Thomas Ostermeier se veut être un miroir de notre société. Plus que toute autre, l’œuvre d’Ibsen offre l’occasion de dresser un bilan sur des questions telles que l’émancipation de la femme, l’égalité dans le couple et la réussite matérielle. Cela implique d’effacer les éléments susceptibles de faire écran, parce qu'ils sont liés à un mode de vie trop daté, entre le spectateur et les situations qui lui sont présentées (exemple flagrant : le rôle de la bonne qui se transforme en celui de fille au pair), tout en gardant cependant, les intentions et idées évoqués par Ibsen, c'est à dire, dénoncer la condition de la femme au sein de la société.
Nora, la jolie petite épouse habillée en Prada et transformée par son mari en une Lara Croft en trois dimensions, s’émancipe donc par le meurtre de celui-ci; ce qui évoque une certaine évolution entre la société du XIXème siècle, et celle d'aujourd'hui, car la Nora de l'œuvre d'Ibsen se contente seulement de partir.
1Traduction française du titre original, Nora.
2Jan Pappelbaum, scénographe allemand qui travaille beaucoup sur les mises en scène de Thomas Ostermeier. Intègre la Schaubühne en 2001.
3Mies Van der Rohe (1886-1969), est un architecte allemand, dont les plans et projets sont caractérisés par des formes claires, et une utilisation intensive du verre, du béton et de l'acier.
4Yuppie est un acronyme de Young Urban Profesional. C'est un terme anglophone typique des années 1980, il définit les jeunes cadres et ingénieurs de haut niveau, évoluant dans les milieux de la haute finance, et habitant le cœur des grandes capitales occidentales.
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