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Amsterdam

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1 PRÉSENTATION Amsterdam, capitale politique et principale ville des Pays-Bas, située dans le centre-ouest du pays, dans la province de Hollande Septentrionale, port maritime au confluent de l’Amstel et de l’IJ, sur le golfe de l’IJsselmeer. 2 ÉCONOMIE Deuxième port du pays, loin derrière Rotterdam, avec un trafic maritime annuel de 65 millions de tonnes au début des années 2000, Amsterdam est le lieu de transit de diverses marchandises : céréales, minerais, cacao (le cinquième de la production mondiale passe par Amsterdam), hydrocarbures et automobiles. Le port est relié à la mer du Nord et aux autres pays européens par un réseau complexe de voies ferrées et de canaux, dont le canal de la mer du Nord (1876) et le canal d’Amsterdam au Rhin (1952). Bien que la ville se désindustrialise peu à peu, des industries métallurgiques (constructions mécaniques et aéronautiques, montage d’automobiles, machineries lourdes), des raffineries de pétrole, des industries graphiques (c’est le premier centre d’édition des Pays-Bas), des papeteries, ainsi que des industries agroalimentaires (brasserie, sucrerie) et textiles y sont encore bien implantées. La cité fabrique aussi des porcelaines et pratique la taille et le polissage du diamant. Les activités tertiaires sont en pleine croissance, notamment le commerce de détail (grands magasins, commerces de luxe, antiquaires). Aujourd’hui, Amsterdam est surtout connue pour être la plus importante place financière, nationale et internationale des Pays-Bas ; elle abrite la Bourse des valeurs et est le siège de nombreuses banques néerlandaises. 3 PAYSAGE URBAIN Cette métropole, qui garde cependant un caractère humain, s’étend sur 20 000 ha, sur un empilement de tourbe et de sable formant un substrat de glaise ferme. Amsterdam est composée d’une centaine d’îlots, reliés entre eux par de nombreux ponts, et compte dix-huit quartiers. Une ceinture de canaux entoure le centre historique, qui contraste avec les ensembles créés à partir du XVIIe siècle où pistes cyclables et larges avenues prédominent. Le centre concentre maisons à pignon de l’époque Renaissance, hôtels de style classique, habitations récentes et églises de tous styles. Une des originalités d’Amsterdam est la jeunesse de sa population ; en effet, la moitié des habitants a entre 20 et 50 ans. En outre, plus d’une centaine de nationalités y sont recensées, ce qui en fait l’une des villes les plus cosmopolites d’Europe. 4 ARTS ET CULTURE Depuis le XVIIe siècle, Amsterdam reste l’une des grandes villes d’art et de culture européennes. Elle conserve de son passé de nombreux exemples architecturaux des XVIe et XVIIe siècles. Dans le Béguinage (Beginhof) se trouve la plus vieille demeure de la ville, érigée en 1475. Le long des canaux se dressent des façades décorées dans les styles baroque, rococo ou néoclassique, ainsi que de hautes et étroites demeures ayant appartenu à des échevins, des banquiers, des armateurs et autres joailliers. L’Oude Kerk (« vieille église ») et la Nieuwe Kerk (« nouvelle église »), érigées entre le XIVe et le XVIIe siècle dans un style gothique tardif, comptent parmi les édifices religieux les plus célèbres. Après le vaste mouvement de la Réforme et l’adoption de la religion protestante, en 1578, Amsterdam se couvrit d’édifices adoptant le style de la Renaissance hollandaise, telle la Wester Kerk. Élevé au XVIIe siècle, l’ancien hôtel de ville introduisit le style classique avant d’être transformé, au XIXe siècle, en palais royal qui domine une immense place, au cœur de la ville. Amsterdam est particulièrement riche en musées. Le Musée historique (Historisch Museum) conserve de remarquables collections relatives à l’histoire de la ville : tableaux, ouvrages, cartes et nombreux objets illustrant Amsterdam à diverses époques. Le Rijksmuseum possède l’une des plus importantes collections de peinture hollandaise et flamande au monde, dont des œuvres de Rembrandt (la Ronde de nuit, la Fiancée juive, etc.), ainsi que des départements de sculpture, d’arts décoratifs, d’art asiatique, d’histoire des Pays-Bas et un cabinet d’estampes. Le Stedelijk Museum expose une riche collection d’art moderne (Picasso, Chagall, Dubuffet, Matisse, Klein, etc.) et s’est ouvert à la photographie, à la danse, à la musique, au théâtre et au cinéma. Le musée Van Gogh, inauguré en 1973, a été conçu pour accueillir des œuvres de l’artiste, des collections de son frère, Théodore Van Gogh, ainsi que des peintures de contemporains, comme Toulouse-Lautrec, Gauguin et Manet. La maison de Rembrandt, la Rembranddthuis, que le peintre occupa de 1630 à sa mort, a été transformée en musée : gravures, estampes et dessins en hommage au peintre y sont rassemblés. On peut également visiter la maison où Anne Frank, cachée avec sa famille lors de l’occupation allemande, écrivit son Journal. Ce lieu est devenu un musée et le siège d’une fondation contre le racisme et l’antisémitisme. Enfin, la ville est le siège de l’Académie nationale des beaux-arts, de l’Académie royale des sciences des Pays-Bas et de l’université d’Amsterdam (1632). 5 HISTOIRE Ancien village de pêcheurs, édifié vers le XIIe siècle sur une digue (dam) barrant l’Amstel (d’où son nom d’Amsterdam), Amsterdam devient une dépendance des évêques d’Utrecht au XIIIe siècle. En 1300, elle reçoit une charte d’autonomie et, en 1323, obtient un droit de péage pour les marchandises en transit, ce qui en fait une plaque tournante du commerce. Ayant adhéré à la Ligue hanséatique, Amsterdam devient un centre commercial important dès le XVe siècle, grâce à son port abrité et à la pratique de la pêche aux harengs. Au XVIe siècle, ce centre portuaire sert de lien maritime entre la mer Baltique et la mer du Nord. À cette époque, les marins hollandais vont jusqu’en Espagne et au Portugal pour y chercher du sel, de l’huile, de la laine, du vin et de l’argent, ainsi que des soies et des épices venus d’Orient. La Bourse d’Amsterdam date de cette période. En 1578, la cité se révolte contre l’Espagne et fait partie de la république des Provinces-Unies (union d’Utrecht entre sept provinces protestantes). Amsterdam accueille alors de riches commerçants anversois, des juifs portugais fuyant les persécutions et des réfugiés protestants de différents pays. Le xviie siècle est le Siècle d’or de la Hollande. Grâce à son commerce colonial, Amsterdam devient le grenier de l’Europe. C’est à cette époque que sont créées la Compagnie des Indes orientales (1602), la Banque d’Amsterdam (1609) et la Compagnie des Indes occidentales (1621). Cette dernière est à l’origine de la fondation de La Nouvelle-Amsterdam (aujourd’hui New York). Amsterdam est alors réputée pour la solidité de ses institutions financières, inspirées de celles de Venise et sur lesquelles s’appuient le commerce maritime et celui des pierres et métaux précieux. De 50 000 habitants en 1600, la cité passe à 200 000 en 1700. La révocation de l’édit de Nantes, en 1685, attire de nombreux protestants français qui contribuent à l’essor de la ville. Amsterdam étant devenue un grand centre de la peinture, Rembrandt s’y installe, en 1631. Le philosophe René Descartes y habite également dès 1628, tandis que Baruch Spinoza, exclu de la communauté juive en raison de ses positions philosophiques, quitte la ville en 1656. Cependant, la quatrième guerre anglo-hollandaise (1780-1784) et les occupations prussienne (1787) et française (1795) entraînent le déclin d’Amsterdam. Devenue capitale du royaume de Hollande en 1808, réunie à l’Empire français en 1810 et chef-lieu du Zuyderzee (1810-1813), la ville voit son commerce anéanti par le Blocus continental. Elle regagne une nouvelle prospérité économique à la fin du xixe siècle, avec l’ouverture des canaux la reliant à la mer du Nord et à la Hollande Septentrionale. De 1940 à 1945, elle est occupée par les Allemands, puis libérée par les Canadiens. À partir des années 1950, la ville connaît une forte croissance démographique. Population (2004) : 739 300 habitants.

« cartes bancaires Visa et Eu rocard.

A noter : plus de 1 ,5 mil­ lions de commerçants en Europe peuvent désor­ mais accepter des paie­ ments libellés en Ecu.

Les clients sont alors débités dans la monnaie dans laquelle leur carte bancaire est gérée (un Français voit son compte débité en francs français).

Les banques membres du réseau d'Eurochèque ont accepté d'étendre leur ga­ rantie aux chèques libellés en Ecu .

• Chèques de voyage en Ecu : Leur emploi est également possible.

Tou­ tefois, l'utilisation de l'Ecu par un particulier français est limitée, car très oné­ reuse.

La plupart des opé­ rations effectuées par des particuliers nécessitent en effet une conversion en francs.

Chaque conversion est soumise à des frais ban­ caires, rarement inférieurs à 1 00 F.

Les comptes ban­ caires en Ecu ont de ce fait un développement dif­ ficile ...

et marginal.

On es­ time que l'emploi des chèques de voyage libellés en Ecu entraîne un surcoût de l'ordre de 30 % .

• Prêts en Ecu : Les prêts et créances en Ecu ne sont pas usités dans le cadre du crédit aux particuliers.

Les banques réservent ce type de financement aux entre­ prises.

Un exportateur peut se faire avancer un montant en Ecu par sa banque et la rembourser en Ecu à l'échéance.

S'il a facturé la marchandise en Ecu, il verse le paiement en Ecu à la banque : il n'y a ainsi pas de risque de change.. »

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