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amphibiens.

Publié le 21/04/2013

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amphibiens. 1 PRÉSENTATION amphibiens, petits vertébrés tétrapodes à sang froid et à peau nue, généralement aquatiques. Les amphibiens qui ne vivent pas en eau douce fréquentent des milieux très humides. Les téguments doivent en effet toujours être humidifiés : la déshydratation serait mortelle. Pour cela, des cellules spéciales de la peau sécrètent un mucus qui maintient l'humidité. Même chez les espèces terrestres ou arboricoles, une partie du cycle de vie est aquatique. Il existe cependant quelques espèces strictement terrestres. 2 ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE La peau, qui ne possède pas, comme chez la plupart des autres vertébrés, de poils, de plumes ou d'écailles, est riche en glandes diverses. Elle possède, par exemple, des cellules séreuses qui sécrètent du venin. Les grenouilles, les rainettes et les crapauds arborent parfois des couleurs très voyantes (rouge, vert, noir, jaune) qui avertissent les éventuels prédateurs qu'ils sont toxiques et impropres à la consommation. La respiration peut s'effectuer au niveau de la peau, très fine, surtout chez les espèces aquatiques, mais aussi au niveau de la muqueuse buccale, des branchies ou des poumons. Chez certaines espèces, la respiration cutanée est prédominante. Comme pour les reptiles, la température corporelle varie en fonction de la température extérieure. Elle est généralement bien inférieure à celle des oiseaux et des mammifères, animaux à sang chaud, dont la température interne est constante. Les amphibiens sont dits poïkilothermes. Les amphibiens des régions tempérées hibernent tout l'hiver. 3 CYCLE DE VIE Les oeufs des amphibiens ne sont pas protégés par une coquille, comme chez les reptiles et les oiseaux. C'est pourquoi, pour éviter toute déshydratation, ils sont en général pondus dans l'eau. Chez la grande majorité des espèces, l'accouplement a également lieu dans l'eau. Le mâle des anoures (par exemple les crapauds) s'agrippe au dos de la femelle et arrose de son sperme les oeufs qui sortent de son cloaque. La fécondation est donc externe. Chez les urodèles (entre autres les salamandres), au contraire, le mâle dépose, après une danse nuptiale, un « spermatophore «, c'est-à-dire un paquet gélatineux contenant les spermatozoïdes. La femelle le saisit avec ses lèvres cloacales. La fécondation est alors interne et la ponte a lieu dans l'eau. Chez les anoures, le développement comporte un stade larvaire, appelé têtard. Cette larve, généralement aquatique, possède des branchies et une queue. Le têtard est habituellement herbivore. Ce stade est suivi d'une métamorphose qui conduit au stade adulte. Pendant la métamorphose, le têtard perd ses branchies et sa queue et acquiert quatre membres, des poumons et un nouveau système digestif, pour devenir un prédateur terrestre. Les espèces strictement terrestres sont ovovivipares, c'est-à-dire que les jeunes ne naissent qu'après l'éclosion des oeufs et, en fait, après la métamorphose. Cela explique que ces espèces puissent se passer des milieux aquatiques. Le terme « amphibien « signifie « deux vies «, et fait référence au phénomène de la métamorphose qui existe chez nombre d'entre eux. Cependant, les amphibiens ne subissent pas tous une métamorphose (voir axolotl). 4 HISTOIRE ÉVOLUTIVE Les amphibiens sont des vertébrés très anciens, qui ont évolué à partir de certaines formes de poissons primitifs n'existant plus aujourd'hui. Ils sont apparus voici 400 millions d'années, au dévonien. La phase larvaire aquatique est un rappel du mode de vie de leurs ancêtres. Ils furent les seuls vertébrés terrestres jusqu'au début du carbonifère, il y a 365 millions d'années. On appelle d'ailleurs cette période l'âge des amphibiens. Certains d'entre eux pouvaient mesurer plus de 4 m. Vers la fin du carbonifère, le nombre des amphibiens commença à diminuer, notamment avec l'apparition des reptiles. Au milieu du trias, il y a 230 millions d'années, les survivants des amphibiens ressemblaient déjà aux espèces actuelles. 5 DIVERSITÉ ET RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE On connaît aujourd'hui environ 6 200 espèces d'amphibiens. La grande majorité des espèces sont petites et mesurent moins de 20 cm, mais, au Japon, il existe une salamandre géante qui mesure près de 1,50 m. On trouve les anoures dans le monde entier, alors que les urodèles ne fréquentent que l'hémisphère Nord. Les apodes, eux, ne vivent que sous les tropiques. Quelques amphibiens vivent en haute montagne et certains atteignent le cercle polaire. On observe une grande diversité dans les modes de vie, aquatique, terrestre ou arboricole. 6 CLASSIFICATION SCIENTIFIQUE On distingue trois groupes d'amphibiens : les anoures, les urodèles et les apodes. 6.1 Les urodèles : salamandres et tritons Les urodèles ont une forme allongée et gardent leur queue toute leur vie. Salamandres et tritons se distinguent principalement par leur mode de vie : les premières sont terrestres, tandis que les seconds passent toute leur vie dans l'eau. 6.2 Les anoures : grenouilles, rainettes, crapauds Les anoures ont un corps court et trapu, et sont dépourvus de queue. La peau est lisse chez les grenouilles et les rainettes, verruqueuse, chez les crapauds. Ces derniers sont en outre plus trapus et moins bien adaptés au saut que les premières. 6.3 Les apodes : cécilies Les apodes, ou cécilies, n'ont pas de pattes, sont presque aveugles et ressemblent à des vers de terre. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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