allumage, système d'.
Publié le 26/04/2013
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Un fil conducteur transmet les décharges électriques de la bobine au distributeur, qui les dirige à travers d’autres fils jusqu’à chacune des bougies.
Les bougies fournissent les étincelles qui enflamment le carburant.
2.2. 5 Bougie d’allumage
Une bougie d’allumage est constituée d’un matériau conducteur de l’électricité noyé dans un corps en céramique.
Son embout fileté se visse au sommet d’un cylindre de moteur.
Deux électrodes, situées à la base de la bougie, font intrusion dans la
chambre de combustion.
Le courant à haute tension passe du sommet de la bougie aux électrodes situées à sa base.
La tension régnant entre les deux électrodes provoque un arc électrique qui enflamme le carburant vaporisé dans la chambre de
combustion.
2.2. 6 Condensateur
Un condensateur est un dispositif qui emmagasine temporairement les charges électriques.
Dans un système d’allumage, un condensateur contribue à produire une coupure franche du courant quand le rupteur s’ouvre.
Le condensateur absorbe
également la décharge à haute tension quand elle passe de la bobine aux contacts.
Ce faisant, le condensateur minimise l’étincelle entre les contacts du rupteur, augmentant grandement leur durée de vie.
2. 3 Allumage électronique
Les systèmes d’allumage électroniques utilisent des semi-conducteurs et d’autres composants statiques pour interrompre et rétablir la circulation du courant dans la bobine, rendant ainsi inutile le rupteur.
Les constructeurs automobiles ont commencé
à installer des systèmes d’allumage électroniques dans les années soixante-dix et quatre-vingt, permettant de produire des moteurs plus propres et plus économes.
2. 4 Allumage contrôlé par processeur
Les systèmes d’allumage les plus récents varient beaucoup dans leur conception, mais tous sont contrôlés par processeur.
La plupart ont supprimé le distributeur, le remplaçant par des dispositifs qui détectent la position du vilebrequin et déclenchent
les impulsions électriques au moment adéquat.
Certains systèmes intègrent des bobines, montées sur le côté du moteur ou au-dessus de chaque bougie, qui produisent des tensions de 40 000 volts ou plus.
Une tension très élevée produit une
étincelle plus chaude, ce qui entraîne une combustion plus propre, une durée de vie accrue de la bougie, et une amélioration de la consommation.
Des processeurs contrôlent et pilotent l’ensemble du processus d’allumage, ajustant l’avance à
l’allumage et le débit du carburant aux conditions de conduite, à la vitesse du véhicule et à la charge supportée par le moteur.
3 HISTORIQUE
Les magnétos ont été fabriquées à grande échelle dès la fin du XIX e siècle.
Les premières bobines d’induction sont construites dans les années 1830.
En 1883, l’inventeur français Jean Joseph Étienne Lenoir construit un système d’allumage qui utilise
une batterie et une bobine.
Deux ans plus tard, les inventeurs allemands Robert Bosch et Gottlieb Honold mettent au point un système d’allumage par bougie et magnéto qui sera utilisé pendant des décennies.
Au début du XXe siècle, de nouvelles améliorations voient le jour.
L’ingénieur électricien américain Charles Kettering invente le démarreur électrique, supprimant l’usage de la manivelle.
Des alternateurs plus puissants et les améliorations apportées à
d’autres composants assurent des tensions plus élevées et des étincelles plus chaudes.
La combustion devient plus propre et plus efficace.
De nombreux composants, courants sur les moteurs du début du XXe siècle, ont continué à faire partie des systèmes d’allumage jusqu’au milieu des années quatre-vingt.
Cependant, avec l’arrivée de la gestion électronique des moteurs, de nombreux
composants essentiels ont été revus ou remplacés par des semi-conducteurs et des processeurs.
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