Alcatel (entreprise).
Publié le 20/05/2013
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Alcatel (entreprise). 1 PRÉSENTATION Alcatel, entreprise française de télécommunications. 2 HISTORIQUE 2.1 De la Compagnie générale d'électricité (CGE) à Alcatel-Alsthom La Compagnie générale d'électricité (CGE) est fondée en 1898 par Pierre Azaria. Elle joue un rôle important en matière d'équipements électriques, tant pour la production que la distribution d'énergie. En 1928, la Compagnie alsacienne de constructions mécaniques et la Compagnie française Thomson-Houston créent Alsthom. En 1946 naît la Compagnie industrielle des téléphones (CIT). Parallèlement, avec la nationalisation d'Électricité de France (EDF) après la Seconde Guerre mondiale et le monopole d'exploitation qu'elle se voit confier en matière de distribution d'électricité, la CGE poursuit ses activités dans les domaines de l'énergie et du transport. En 1966, la CGE absorbe la Société alsacienne de constructions atomiques, de télécommunications et d'électronique (Alcatel). En 1987, la CGE est privatisée, puis en 1991 elle devient Alcatel-Alsthom. 2.2 Le renouveau d'Alcatel : réorganisation interne et croissance externe En 1995, Alcatel-Alsthom est dans une situation difficile : le groupe a dû céder sa place de leader mondial dans les télécommunications à l'Américain AT & T et accuse un retard significatif sur le nouveau créneau de la téléphonie mobile ; par ailleurs, le groupe doit essuyer les effets d'une tourmente financière et médiatique consécutive à la mise en examen de Pierre Suard (président d'Alcatel-Alsthom de 1986 à 1995), notamment pour abus de biens sociaux et escroquerie. C'est dans ce contexte que Serge Tchuruk accède en 1995 à la présidence d'Alcatel-Alsthom, dont il entreprend de réorganiser profondément la structure. La principale mesure consiste en un recentrage de l'entreprise sur ses activités de télécommunications, notamment les centraux téléphoniques, afin de se positionner sur les « niches « sectorielles que constituent la téléphonie mobile et la radiotéléphonie. Le groupe investit également dans l'Internet et les réseaux de données : équipements de transmission à haut débit (technologies DSL) et réseaux câblés notamment. Autre mesure symbolique de la fin d'une époque : en 1998, Alcatel-Alsthom devient Alcatel. Parallèlement à la réorganisation de ses activités, Alcatel mène une politique de croissance externe par l'intermédiaire d'acquisitions, en France et à l'étranger : reprise de Thomson-CSF avec Aerospatiale et Dassault en 1998 ; prise de contrôle de quatre compagnies américaines (Xylan, Packet Engines, Assured Services et Internet Devices) spécialisées dans les réseaux Internet en 1999 ; reprise de la société canadienne Newbridge, spécialisée dans les réseaux utilisant la technologie dite ATM (Asynchronous Transfer Mode ou « mode de transfert asynchrone «, assurant la convergence entre les réseaux de la voix, de la vidéo et plus généralement de données informatiques) en 2000 ; prise de contrôle d'Alcatel Shanghai Bell en 2002 ; acquisition de l'opérateur de télévision numérique canadien iMagic TV en 2003 ; et création, également en 2003, du leader mondial de l'optique avec la société néerlandaise Draka. Cette réorganisation d'envergure, opérée dans un contexte défavorable (effondrement de ce que l'on a appelé la « bulle Internet « en 2000), se traduit par une dégradation des comptes financiers (l'année 2002 laisse apparaître des pertes nettes de 4,7 milliards d'euros), par la fermeture de nombreux sites de production (30 sites en 2003 contre 130 en 2000) et par une réduction drastique des effectifs (entre 2001 et 2004, l'effectif salarié d'Alcatel passe de plus de 120 000 à 56 000 salariés). 3 LES ACTIVITÉS D'ALCATEL Les activités d'Alcatel sont regroupées autour de quatre pôles de métiers : les activités dites de réseaux comprenant le développement de l'Internet à haut débit (technologies DSL) et la téléphonie (fourniture de lignes de commutation et téléphonie mobile) ; les activités regroupant les réseaux optiques terrestres et sous-marins ; les activités spatiales de fourniture de satellites de communication (voir satellites artificiels) ; et les activités dites de e-business (electronic business) à destination des entreprises pour lesquelles Alcatel fournit des portails d'accès multimédias, des serveurs d'application et de services Internet et des réseaux associant sons, images et données intégrées. En 2004, Alcatel est le numéro un mondial de l'ADSL et des réseaux optiques ; le groupe est également le numéro un européen des satellites. Le chiffre d'affaires est réalisé principalement en Europe (49 p. 100), en Amérique du Nord (15 p. 100) et en Asie (15 p. 100) ; les équipements de télécommunications fixes représentent 41 p. 100 de ce chiffre d'affaires, les équipements de télécommunications mobiles 27 p. 100 et les équipements et services de télécommunications d'entreprises et satellitaires 32 p. 100. 4 L'ENTREPRISE AUJOURD'HUI Au terme de l'exercice fiscal 2003-2004, Alcatel présente le bilan suivant : un bénéfice net de 281 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 12,3 milliards d'euros. La société est présente dans 130 pays à travers le monde et compte 56 000 salariés. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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