agronomie - agriculture et agroalimentaire.
Publié le 23/04/2013
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Ce n’est que plus tard que la recherche développa des insecticides chimiques : cependant, leur toxicité sur l’environnement et l’apparition de plantes naturellementrésistantes forcèrent les ingénieurs agronomes à concevoir de nouvelles approches, comme l’utilisation de virus s’attaquant spécifiquement aux parasites végétaux dont onveut se débarrasser ( voir Parasites, lutte contre les).
Il faut non seulement protéger les plantes, mais aussi améliorer leur productivité.
Puisque l’enrichissement des sols ne résout qu’un aspect du problème, les recherches ontporté sur l’amélioration des espèces en elles-mêmes.
C’est ainsi que la notion de « vigueur hybride » (les hybrides de deux lignées pures végétales sont plus grands,produisent plus et sont plus résistants que leurs parents) permit l’obtention de nouvelles variétés végétales et révolutionna, entre autres, la culture du maïs.
Des méthodesde sélection furent développées pour conserver et multiplier les souches les plus intéressantes ( voir Amélioration des plantes).
Aujourd’hui, les progrès réalisés en biologie moléculaire permettent d’obtenir des plantes « artificielles » au génome desquelles on ajoute des gènes aux propriétésintéressantes, comme la résistance à certaines maladies ou à des désherbants ( voir organismes génétiquement modifiés).
4.2 Protection de l’environnement
Depuis un demi-siècle surtout, l’activité humaine entraîne des modifications à grande échelle de l’environnement.
Il en va ainsi de l’urbanisation et de l’industrialisationintensives, les produits issus de cette dernière se déversant peu à peu dans les sols, les rivières, les nappes phréatiques, etc.
La prise en compte de l’effet de serre estdésormais capitale dans le domaine de l’agriculture.
Mais, assez paradoxalement, l’agriculture intensive elle-même a des retombées sur l’environnement, mettant en périlsa propre existence, avec, notamment, la pollution par les engrais chimiques et par les insecticides.
Le génie génétique agronomique a également un rôle à jouer dans cedomaine : pour éviter l’emploi d’engrais azotés, des gènes permettant la fixation de l’azote atmosphérique pourraient être ajoutés au patrimoine génétique des végétaux nevivant pas en symbiose avec les bactéries Rhizobium.
Il revient désormais aux agronomes de déterminer quels sont les risques de pollution, de bouleversements climatiques ou de catastrophes écologiques.
La simulation surordinateur est l’une des avancées technologiques mises à profit dans ce domaine.
Il faut rester prudent dans le domaine des organismes transgéniques, qui, répandus dansla nature, pourraient être à l’origine de déséquilibres de la flore et de la faune naturelles (comme a pu l’être l’introduction par l’Homme d’espèces continentales sur des îles).L’un des autres défis de l’agronomie est la protection de la biodiversité, qui, en agriculture tout particulièrement, ne cesse de reculer (la plupart des espèces cultivées enmasse le sont aux dépens d’espèces plus marginales parce que moins consommées).
En près de deux siècles, le visage de la recherche agronomique a changé du tout au tout : après avoir voulu tirer le maximum du sol et de la végétation, il s’agitmaintenant, en outre, de protéger un patrimoine : proposer des solutions préventives, d’une part, curatives, d’autre part (dépollution, rétablissement de la diversitévégétale, etc.), tout en développant une production de qualité.
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