Devoir de Philosophie

agricole, équipement - agriculture et agroalimentaire.

Publié le 23/04/2013

Extrait du document

agriculture
agricole, équipement - agriculture et agroalimentaire. 1 PRÉSENTATION agricole, équipement, ensemble des engins, outils, machines utilisés pour travailler le sol et pour planter, cultiver et récolter (voir travail des sols). Depuis les temps reculés, où les premières civilisations ont commencé à cultiver les plantes, les hommes utilisent des instruments pour cultiver et récolter. Ils se servaient d'outils pointus pour creuser et ameublir le sol, et d'objets tranchants pour faucher les récoltes mûres. Les modifications apportées à ces instruments primitifs ont conduit au développement des petits outils manuels que l'on utilise encore pour le jardinage, à savoir la bêche, la binette, le râteau, le déplantoir, la faux, et à de plus grands instruments, comme les charrues et les herses tirées par des hommes, des animaux ou des machines. La plupart des terres arables sont encore travaillées dans des conditions ne permettant pas l'utilisation des coûteuses machines modernes. Cependant, ces machines sont utilisées à grande échelle aux États-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, en Europe occidentale, dans la plupart des pays d'Europe de l'Est et en Australie. Les grands engins agricoles modernes, adaptés aux grandes exploitations, sont généralement mus par des moteurs à combustion interne alimentés à l'essence ou au gazole. Pour l'agriculture moderne, la machine la plus importante est le tracteur. Il tire les autres machines et peut fournir de l'énergie via une prise de force, pour mettre en action les machines tractées. La prise de force peut être utilisée pour entraîner des matériels, tels que concasseurs, pompes et générateurs d'électricité. 2 TRAVAIL DE LA TERRE Les hommes ont développé plusieurs types de matériels pour les activités liées au travail de la terre. Ces activités sont le labour du sol, la préparation du lit de semence, l'ensemencement, la fertilisation et la lutte contre les parasites des plantes. La terre est retournée par des charrues pour préparer l'enracinement et le lit de semence. Une charrue est constituée d'une sorte de lame, le soc, qui coupe le sol par dessous, puis le soulève et le retourne. Les charrues modernes à traction mécanique sont équipées d'au moins deux socs pour retourner la plus grande surface possible en un seul passage. Les herses émiettent la terre et enfouissent parfois les semences dans la terre. Les outils à disques, aux disques d'acier aux bords incurvés et tranchants, sont principalement utilisés pour couper et enterrer le reliquat des récoltes et les mauvaises herbes pendant la préparation des champs avant le labour. Des rouleaux aux roues en forme de V cassent les mottes de terre pour améliorer l'aération du sol et sa capacité à retenir l'eau. Certaines céréales sont encore semées à la volée -- c'est-à-dire par éparpillement des graines sur une grande surface. En général, les semoirs sont constitués d'un long réservoir à semences sur roues et d'un agitateur qui distribue les semences. En semant à la volée, on ne recouvre pas toujours les semences d'une couche de terre suffisante et uniforme, aussi, l'ensemencement se fait-il le plus souvent à l'aide de semoirs à cuillères, qui produisent des sillons continus de profondeur uniforme. Des matériels spécialisés sont nécessaires pour les plantes semées en ligne, comme le maïs. Les planteuses sont pourvues d'une roue spéciale qui prend de petites quantités de grain ou les graines, une par une, et les place dans le sol. On peut répandre des engrais pendant l'hiver ou peu de temps avant les semailles. On épand communément les engrais artificiels en même temps que les semences, avec les plantoirs et le semoir. On épand le fumier, très efficacement, à l'aide d'un épandeur à fumier, remorque équipée d'un fond mouvant qui repousse la matière vers des organes rotatifs (vis, hérisson) qui cassent les blocs et les dispersent sur le sol. Quand la récolte commence à pousser, on utilise une bineuse pour détruire les mauvaises herbes, ameublir et aérer la terre. On peut utiliser un brûleur, produisant un jet d'air chaud, pour détruire les mauvaises herbes dans certaines cultures comme le coton dont les tiges sont à écorce dure. Les mauvaises herbes sont vulnérables à la chaleur, mais les tiges dures protègent les plantes de tout dommage. On utilise les herbicides chimiques en pulvérisation ou en granulés pour la destruction à grande échelle des mauvaises herbes (voir désherbage). On répand les insecticides au sol ou sur les plantes sous forme de poudre ou de liquide (voir lutte contre les parasites). On emploie une grande variété de pulvérisateurs mécaniques de liquides ou de poudres pour épandre les produits chimiques sur les plantes et les champs. Les machines peuvent être autonomes, ou tractées et actionnées par un tracteur. Dans les zones de grande culture de légumes ou de céréales, on utilise souvent des avions pour pulvériser les pesticides. On recourt aux pesticides chimiques pour presque tous les travaux agricoles. Cependant, on s'inquiète de plus en plus des effets pernicieux des pesticides sur l'environnement et on recourt maintenant à des formes alternatives de lutte contre les parasites. Par exemple, les exploitants agricoles pratiquent une rotation (assolement) pour éviter que les parasites, qui prolifèrent sur certaines plantes, ne se propagent et infestent les champs. On lutte, aussi, contre certains parasites en introduisant un autre organisme qui les combat ou les élimine, mais ne s'attaque pas aux plantes elles-mêmes. Enfin, les chercheurs élaborent des plantes génétiquement plus résistantes aux parasites. Voir aussi environnement. 3 RÉCOLTES La plupart des plantes céréalières sont moissonnées à l'aide de moissonneuses-batteuses -- une machine qui fauche la plante, bat le grain, et le vanne, tout en avançant dans les champs. Le grain est stocké en trémie ou en silo. Le maïs est récolté à l'aide d'une machine polyvalente, la récolteuse-égreneuse. En se déplaçant dans les rangs de maïs, la récolteuse arrache les épis de la tige, et les dépouille. Les épis passent ensuite dans une égreneuse qui sépare les grains de la rafle, ou dans une remorque. Pour le foin, la fenaison nécessite fréquemment plusieurs étapes. Tout d'abord, le foin est fauché au ras du sol par une faucheuse. Après séchage au soleil, la plupart des foins sont bottelés. Pour botteler, le ramasseur de la botteleuse charge le foin sur un transporteur à bande qui le conduit dans une chambre, où il est compressé en bottes pesant jusqu'à 600 kg, puis chaque botte est liée avec une grosse ficelle ou un fil. La récolteuse-hacheuse fauche le foin vert ou séché pour l'alimentation animale. Après fauchage, le foin est stocké dans un silo où il fermente ; ce type d'aliment pour le bétail est nutritif et imputrescible. Dans certains pays, la luzerne et d'autres légumineuses sont récoltées par une machine spéciale. Cette machine fauche les plantes au ras du sol et, après séchage, les hache finement et les comprime en petits cubes plus facilement transportables et stockables que les bottes. Des machines spécialisées sont utilisées pour le ramassage des racines et tubercules, comme la pomme de terre et la betterave sucrière. Des récolteuses mécaniques et des dépouilleuses sont utilisées pour la récolte du coton. Les récolteuses mécaniques sont dotées de broches en rotation qui entortillent les fibres de coton pour les extraire de la capsule. Avant la récolte, les feuilles des plants de coton sont éliminées par pulvérisation d'un agent défoliant. Les variétés de coton à capsules légères résistant aux orages sont récoltées par des dépouilleuses qui cardent ou brossent le coton et le chargent sur une remorque. On continue à mettre au point des dépouilleuses mécaniques de plus en plus efficaces. On utilise aussi des machines spécialisées pour récolter les légumes ou cueillir les fruits. Quelques machines mécaniques, utilisées dans la cueillette des fruits des arbres à feuilles caduques, comme les prunes, les cerises et les abricots, secouent les arbres, entraînant la chute des fruits dans un réceptacle qui entoure le tronc. Les noix sont aussi récoltées de cette manière. De plus, les arboriculteurs s'appuient sur des méthodes modernes comme le génie génétique pour développer des variétés de fruits et de légumes résistant mieux à une récolte mécanisée. Par exemple, on a produit une variété de tomate, à la peau plus résistante, pour réduire les meurtrissures. Outre les machines agricoles utilisables dans les grandes exploitations modernes, les agriculteurs ont accès à une large gamme d'appareils automatisés, grâce à la révolution de l'électronique. Aujourd'hui, un nombre croissant d'agriculteurs utilisent des ordinateurs personnels pour enregistrer et gérer l'activité de leurs fermes, et se connecter sur les serveurs susceptibles de les assister dans la résolution des problèmes auxquels ils sont confrontés dans leurs exploitations. 4 CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES L'utilisation des machines agricoles a réduit substantiellement la part du travail humain nécessaire dans le travail de la terre. En France, par exemple, le nombre d'actifs vivant de l'agriculture a été diminué d'un facteur 10 sur la période 1950-2000 (environ un sur trois en 1950 contre un sur trente en 2000). Cet exode agricole, qui a accompagné le développement industriel, se poursuit et alimente le chômage. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
agriculture

« révolution de l’électronique.

Aujourd’hui, un nombre croissant d’agriculteurs utilisent des ordinateurs personnels pour enregistrer et gérer l’activité de leurs fermes, et seconnecter sur les serveurs susceptibles de les assister dans la résolution des problèmes auxquels ils sont confrontés dans leurs exploitations. 4 CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES L’utilisation des machines agricoles a réduit substantiellement la part du travail humain nécessaire dans le travail de la terre.

En France, par exemple, le nombre d’actifsvivant de l’agriculture a été diminué d’un facteur 10 sur la période 1950-2000 (environ un sur trois en 1950 contre un sur trente en 2000).

Cet exode agricole, qui aaccompagné le développement industriel, se poursuit et alimente le chômage. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles