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Acre (Brésil)

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Acre (Brésil), État du nord-ouest du Brésil. Sa capitale est Rio Branco. Situé dans la partie sud-ouest de la région amazonienne, l’Acre est l’État le plus occidental du Brésil. Il est limité au sud et à l’ouest par le Pérou et au sud-est par la Bolivie. Il s’étend sur 445 km du nord au sud et sur 809 km d’est en ouest. 2 GÉOGRAPHIE L’Acre couvre la partie ouest de la région du Planalto, plateau central du Brésil, et s’étend à une altitude moyenne de 300 m. À l’extrémité occidentale de l’État, près de la frontière péruvienne, s’élève la Serra do Divisor qui constitue le point culminant de l’État, avec une altitude légèrement supérieure à 600 m. Faisant partie du bassin amazonien, le réseau hydrographique de l’Acre comprend notamment deux grands fleuves, le Purus et le Juruá. Le climat est chaud et humide, avec des températures moyennes mensuelles supérieures à 22 °C et une pluviométrie annuelle supérieure à 2 000 mm. 3 ÉCONOMIE Recouvert par une forêt équatoriale dense, l’Acre dépend principalement de l’exportation du caoutchouc. L’agriculture est limitée aux quelques plaines qui bordent les fleuves et aux terres gagnées sur la forêt par l’abattage des arbres et le brûlis. L’économie de l’État doit aujourd’hui surmonter l’insuffisance de la capacité hydroélectrique, le manque d’unité économique et administrative, la précarité des transports terrestres et l’altération de la navigation fluviale en raison du défrichement des forêts. L’effort est actuellement porté sur la consolidation du réseau routier qui relie sa capitale Rio Branco à Cruzeiro do Sul, à l’extrémité est de l’État, près de la frontière péruvienne. 4 HISTOIRE Les terres reculées de l’Acre ne sont pas colonisées avant la fin du xixe siècle. Ce n’est qu’à la suite d’une sécheresse importante dans la région du Nordeste et grâce au marché florissant du caoutchouc que s’y installent des populations brésiliennes venues essentiellement du Nordeste. Attirées par la récolte du latex, elles gravissent les vallées des bassins du Purus et du Juruá, riches en hévéas et dépassent involontairement les frontières politiques du Brésil, délimitées depuis la signature du traité de Madrid en 1750. Les autorités boliviennes décident alors d’imposer des droits de douane aux marchandises qui entrent et sortent de la région, entraînant ainsi la rébellion des habitants. À l’issue de divers conflits armés, le gouvernement brésilien entre en contact direct avec le gouvernement de Bolivie, ce qui permet la signature du traité de Petropolis, en 1903, selon lequel le Brésil devient propriétaire de la région. En échange, il concède à la Bolivie quelques petites parcelles donnant accès à la navigation du fleuve Paraguay et s’engage à exonérer de droits de douane le pays voisin. L’Acre constitue le premier « Territoire fédéral brésilien » et est élevé au rang d’État le 15 juin 1962. À la suite du déclin du caoutchouc local, survenu dans les années 1920, l’Acre connaît une forte chute démographique. Le déboisement systématique et l’appropriation des terres indigènes par des aventuriers provoquent de nombreux conflits avec les populations indiennes et les défenseurs de l’environnement ; le meurtre du syndicaliste et militant Chico Mendès, en décembre 1988, provoque une prise de conscience nationale et permet quelques timides avancées dans la protection de l’Amazonie. Superficie : 153 149 km2 ; population (2005) : 659 865 habitants.

« Goum 101 les plus favorables.

Lorsqu'en fin de mois ou d'année, le plan n'a pas été rempli, chaque base de ravitaillement .

doit combler son déficit en mettant en vente des articles d'importation étrangère particulièrement recherchés.

4 Dans le domaine de l'alimentation, le marché dit • kolkhozien » ou marché Ubre pallie les Insuffisances de la distribution d'~tat.

On y trouve les produits cultivés sur les lopins individuels des kolkhoziens.

Ils sont plus variés et de meilleure qualité que dans les.

magasins officiels, mais 1eurs prix sont de trois à cinq fois pius ~levés.

Des • Komlsslonnyl » permettent de trouver des articles d'occasion (vêtements, petit équi·pement, bijou­ terie).

5 Le niveau de la consommation soviétique doit être apprécié en tenant compte du rapport entre les salaires (140 roubles en moyenne, 1 rouble = 6 F) et les prix, mais aussi de la pénurie relative de certains produits (viande et légumes frais).

En 1975, à Moscou le kilo d'oranges valait 1,5 rouble, le kilo de beurre 3 roubles, le kilo de café 4 roubles, le kilo de viande congelée 3 à 4 roubles, le kilo de jambon de 3 à 6 roubles.

Mais en hiver, sur le marché kolkhozien, •le ktlo de tomates peut atteindre -couramment 10 roubles et le kilo de viande rouge 10 l15 roubles.

Les vêtements sont onéreux : 100 roubles pour un costume, de 100 à 150 pour un manteau, 8 à 10 pour une paire de cobnts, 30 à 60 pour une paire de chaussures.

L'électro-ménager est encore un luxe (100 rou­ bles pour un réfrigérateur).

Les articles étrangers, pour­ tant fort chers, sont avidement recherchés et leur mise en vente provoque parfois dans les magasins de véritables émeutes.

Certains d'entre eux (blue-jeans, gadgets, disques et livres d'art moderne) atteignent au marché noir des prix exorbitants.

.,..

Voir aussi : lntourlst, Kolkhozes, · Moscou, Rouble.. »

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