abeille.
Publié le 21/04/2013
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Les ouvrières sont élevées dans des alvéoles beaucoup plus petites, disposées horizontalement.
Les futures ouvrières ne reçoivent de la gelée royale que pendant les deuxpremiers jours de leur développement.
Cette différence dans l’alimentation pendant la période larvaire est à l’origine des différences anatomiques et fonctionnelles entrereines et ouvrières.
Le développement de la reine, de l’œuf à l’adulte, demande 16 jours, celui des ouvrières 21 jours, et celui des mâles 24.
4 ACTIVITÉS
La reine et ses ouvrières coopèrent pour le bien-être de l’ensemble de la colonie.
La perfection et le développement ordonné d’une communauté d’abeilles est un sujetd’étude fascinant.
Les divers travaux sont effectués par des groupes d’âge différents.
Les adultes les plus jeunes commencent généralement leur vie comme nettoyeurs etpolisseurs de cellules.
Les ouvrières plus âgées construisent les alvéoles, nourrissent les centaines de jeunes abeilles, prennent soin de la reine, réchauffent ou refroidissentla ruche, en gardent l’entrée, évacuent les morts et, finalement, rapportent le nectar et le pollen à la ruche.
Au centre de cette activité se trouve la reine, productrice dephéromones, qui déterminent une grande partie de la vie de la colonie.
Les abeilles rapportent à la ruche le nectar prélevé sur les fleurs.
Elles reviennent avec un plein sac à miel (une cavité de l’œsophage), qu’elles vident de son contenu dansla bouche d’une jeune ouvrière, appelée abeille nourricière.
Cette dernière dépose le nectar dans une alvéole et effectue les opérations nécessaires à sa conversion en miel.Lorsque le miel est bien épais, l’alvéole est scellée par un couvercle de cire imperméable à l’air.
Jeunes et vieilles ouvrières participent ainsi à la constitution des provisionsde miel pour l’hiver.
Le pollen est rapporté à la ruche sur les pattes postérieures des ouvrières et placé directement dans les alvéoles.
Le choix des fleurs butinées n’est pas fait au hasard.
Il est,au contraire, très sélectif.
Cette sélectivité de l’abeille explique son rôle prépondérant dans la reproduction des végétaux (si les ouvrières passaient d’une espèce à l’autre, lapollinisation ne serait pas aussi efficace).
5 COMMUNICATION
Il existe, chez les abeilles, un système de communication très développé.
Dans ses études sur les abeilles, au début des années 1900, le zoologiste autrichien Karl vonFrisch analysa les nombreuses facettes de leurs moyens de communication.
Dans son article de 1923, devenu une référence, von Frisch décrit la façon dont une abeilleeffectue une danse très organisée lorsqu’elle retourne à la ruche, après avoir découvert une nouvelle source de nourriture.
Si le champ en fleurs est à moins de 90 m de laruche, elle effectue une danse circulaire ; après avoir avancé de 2 cm environ, elle tourne dans la direction opposée.
De nombreuses abeilles de la ruche suivent de près ladanseuse, en imitant ses mouvements.
Pendant ce rituel, les autres ouvrières sentent l’odeur des fleurs dont la danseuse a collecté le nectar.
Sachant dès lors que lanourriture n’est pas loin de la ruche et connaissant son odeur, les autres abeilles sortent et volent en cercles de plus en plus larges jusqu’à ce qu’elles la découvrent.
Si la nouvelle source de pollen ou de nectar est plus éloignée, et ce jusqu’à 1 500 m, l’exploratrice effectue une danse plus élaborée caractérisée, en particulier, par unvigoureux frétillement de l’abdomen, et par des déplacements le long du diamètre du cercle : la danse prend alors une allure de huit.
Chaque mouvement de cette dansesemble avoir une signification.
Le nombre de tours faits par l’abeille pendant un temps donné informe les autres abeilles sur la distance à parcourir.
L’orientation dudiamètre du cercle indique la direction de la source de nourriture.
Si le parcours en ligne droite est fait vers le haut, la source est en direction du soleil.
S’il est fait vers lebas, les abeilles trouveront la nourriture en volant dos au soleil.
S’il fait un certain angle avec la verticale, les abeilles devront suivre un cap s’écartant du même angle àdroite ou à gauche de la direction du soleil.
Les abeilles d’une ruche donnent leurs instructions si clairement qu’il est possible à un observateur entraîné d’interpréter celangage et de comprendre leurs messages.
6 SURVIE
Pour produire du miel et de la cire, les abeilles doivent collecter le pollen et le nectar des fleurs.
Elles passent donc une grande partie de leur vie à l’extérieur et leurorganisme est souvent malmené par le mauvais temps.
Pendant l’été, les ouvrières doivent emmagasiner suffisamment de nourriture pour tout l’hiver.
Une abeille peutmourir de faim si elle reste un seul jour sans manger.
Les abeilles sont également sujettes à de nombreux parasites et maladies.
Le couvain peut être la cible de bactéries très contagieuses qui le détruisent rapidement.
Unprotozoaire parasite et un virus provoquent des paralysies mortelles chez les abeilles adultes.
Dans de nombreux pays, un acarien parasite se développe dans les trachéesthoraciques des adultes provoquant de grandes pertes dans les colonies.
Aux États-Unis, plus de 150 millions d’abeilles furent délibérément détruites par les apiculteurspour stopper l’avancée de ce parasite.
Un autre acarien, originaire d’Asie, maintenant répandu dans le monde entier, attaque les adultes et les larves.
Les survivantesdonneront des adultes déformés incapables de prendre en charge les travaux de la colonie.
De nombreuses équipes de spécialistes tentent de mettre au point destechniques pour lutter contre ces fléaux qui provoquent de grandes pertes sur le plan économique.
Les abeilles sont les proies de nombreux insectes et oiseaux.
Elles sont également victimes des insecticides déversés dans les champs.
7 POLLINISATION DES CULTURES
L’importance de l’abeille domestique pour l’agriculture est fondamentale à cause de son rôle dans la pollinisation.
Les cultures qui dépendent entièrement de ces insectespour leur pollinisation, ou qui produisent plus en présence d’abeilles sont particulièrement nombreuses : amandier, pommier, abricotier, avocatier, mûrier, cerisier,groseillier, vigne, manguier, pêcher, poirier, prunier, framboisier, fraisier, luzerne, asperge, brocoli, chou de Bruxelles, chou-fleur, carotte, trèfle, cotonnier, concombre,oignon, radis, courgette et navet.
Le pollen de ces plantes est trop lourd pour être porté par le vent, c’est pourquoi les insectes pollinisateurs sont indispensables.
Ces grains de pollen, très gluants, se collentfacilement sur le corps de l’insecte.
L’abeille domestique présente un avantage indéniable : elle peut être transportée dans les lieux où sa fonction de pollinisatrice estnécessaire.
De plus, elle produira un miel de goût et de qualité différents selon l’espèce de fleur butinée.
Classification : les abeilles appartiennent à l’ordre des Hyménoptères (qui ont deux paires d’ailes membraneuses), au sous-ordre des Apocrites (qui ont une taille de guêpe), et au groupe des Aculéates, caractérisés par un ovipositeur transformé en aiguillon, et qui rassemble les guêpes, les fourmis et les abeilles.
Les genres d’abeilles se différencient par leur taille, la nervation de l’aile, la forme des segments de l’abdomen et celle de la trompe.
Les principaux genres en Europe sontles Andrena, les Hallictus, les bourdons, Bombus, et les abeilles coucou, Psithyrus, dont les femelles pondent leurs œufs dans le nid des bourdons (leur nom vient de l’analogie faite avec un oiseau, le coucou, qui dépose lui aussi ses œufs dans le nid d’autres espèces).
Les abeilles domestiques ont pour nom d’espèce Apis mellifica, les abeilles charpentières Xylocopa violacea.
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