Abécédaire d'Olympe de Gouges
Publié le 15/02/2014
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7 mai 1748 : Naissance de Marie Gouze, à Montauban.
Elle est la fille adultérine d'Anne-Olympe Mouisset et de
l'homme de lettres Jean-Jacques Lefranc de Pompignan.
Son père «officiel», Pierre Gouze, un boucher, n'a pas
signé l'acte de baptême, ce qui accrédite la thèse du député Jean-Baptiste Poncet-Delpech selon laquelle «tout
Montauban» savait que le père naturel de la future Olympe de Gouges était l'auteur de la pièce de théâtre
Didon.
Septembre 1791 : La publication de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, où Olympe de
Gouges prône l'émancipation féminine via l'égalité des sexes, est un véritable brûlot.
Révolution au coeur
même de la Révolution, ce texte, dédié à la reine Marie-Antoinette, la «première des femmes», engage la
République à considérer la femme comme une citoyenne à part entière.
3 novembre 1793 : Arrêtée en juillet 1793 pour avoir violemment interpellé Robespierre dans un texte intitulé
«Les trois urnes», Olympe de Gouges est condamnée à mort.
Celle qui avait affirmé que, si une «femme a le
droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune», subira le «rasoir
national» avec une dignité qui impressionnera la foule massée sur l'actuelle place de la Concorde.
- Embastillement
Acte fondateur d'un militantisme humaniste et de l'urgence de l'instauration d'une égalité pour tous, Zamore et
Mirza signe l'engagement qui sera celui de sa vie pour la reconnaissance des droits de tous les laissés-pour
compte de la société (Noirs, femmes, enfants illégitimes, démunis, malades...).
Olympe et son théâtre engagé
dérangent.
Mais ce sont ses brochures politiques et, plus tard, ses affiches, imprimées à son compte et
placardées dans tout Paris, qui signeront son arrêt de mort.
- Injustice
Comme l'histoire est assez ingrate avec certains de ses « grands hommes », la pionnière Olympe de Gouges a
dû subir une injustice supplémentaire : celle qui osa écrire, en 1791, la Déclaration des droits de la femme et de
la citoyenne, acte fondateur d'un féminisme qui ignorait encore son nom, fut reléguée aux oubliettes par les
féministes.
Quand elle ne fut pas considérée, au mieux, comme une courtisane par l'écrivain Restif de la
Bretonne, qui la classa dans sa liste des prostituées de Paris, elle passa pour une malade mentale, une « folle ».
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