A. Thierry disait que le XIXe siècle était le siècle de l'histoire. Dans quelle mesure cette opinion vous paraît-elle fondée ? Comment s'expliquer cette ferveur dont l'histoire a été l'objet pendant les cinquante premières années du siècle ?
Publié le 16/02/2011
Extrait du document
I. Avant le XIXe siècle : — Premier état de l'histoire : les Mémoires, les Chroniques ; dénote un souci du passé. L'Histoire objective : au XVIIe siècle, Mézeray : Histoire de France (1643). — L'histoire prend conscience de son objet et de sa méthode au XVIIIe siècle. Montesquieu et surtout Voltaire. II. Au XIXe siècle : — Place qu'au XIXe siècle tient l'histoire dans tous les genres littéraires Poésie : Vigny, Hugo. Roman : Chateaubriand, Vigny, Hugo, etc. Théâtre : Vigny, Hugo. — Les nouvelles tendances de l'histoire au XIXe siècle : — Retrouver le passe du pays libéré ; retrouver sa voie à travers ses aventures. — Faire surgir ce passé avec sa couleur, sa vie. — Enfin, multiplication des écoles historiques au XIXe et nombre important de grands historiens. Le développement de l'histoire est lié à la prise de conscience des Nationalités au XIXe siècle, dans toute l'Europe. Le peuple français, en particulier, s'élevant peu à peu à la connaissance, devient curieux de son passé et se passionne à l'histoire. Conclusion : le XIXe siècle c'est bien le siècle de l'histoire : — par l'intérêt qu'elle éveille et chez les historiens eux-mêmes et chez les autres écrivains, — par la nouvelle conception du genre, — par la floraison des Écoles.
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- LES PREMIÈRES AUTOMOBILES (XIXe siècle) (HISTOIRE).
- Dans la préface de Dix ans d'études historiques, Augustin Thierry prévoyait que l'histoire serait le « cachet » du XIXe siècle et qu'elle lui donnerait son nom comme la philosophie avait donné le sien au XVIIIe. Si vous estimez que cette prédiction s'est trouvée vérifiée, cherchez les raisons qui expliquent ce goût du XIXe siècle pour l'Histoire.
- Augustin Thierry a raconté que sa vocation historique s'était éveillée à la lecture des Martyrs de Chateaubriand, à l'enthousiasme qu'il éprouva. Il ajoute que « tous » ont la même dette envers Chateaubriand. Dans quelle mesure, selon vous, les historiens de la première moitié du XIXe siècle ont-ils pu subir l'influence de Chateaubriand et lui devoir certaines qualités et certains défauts ?
- Dans quelle mesure et dans quel sens a-t-on pu dire que le XIXe siècle était le siècle de l'histoire ?