Victor hugo, discours d'ouverture du congrès de littérature internationale
Publié le 02/12/2012
Extrait du document
«
La première partie de son discours est donc dite de manière à ce qu’ils ce sentent concernés,
« Vous êtes », « Vous allez faire », et pour leur rappeler leur pouvoir, « Vous avez qualité,
sinon pour voter des lois, du moins pour les dicter ».
En les impliquant il énonce également ce
pour quoi il fait ce discours et ce qu’il aimerait qu’il soit fait, «Vous allez faire une fondation,
la propriété littéraire », « Elle est dans le droit vous allez l’introduire dans le code.
».
Par
ce même biais il va jouer sur l’émotion de son auditoire en évoquant la notion de justice,
« Dites des choses justes (…) », il fait à nouveau référence à la cause qu’il défend en montrant
introduisant cette fois-ci la notion d’injustice qui est faite, « Toutes les vielles législations
monarchiques ont nié et nient encore la propriété littéraire.
Dans quel but ? Dans un but
d’asservissement.
».
En jouant avec les notions de justice et d’injustice Victor Hugo fait
appelle à la morale des Hommes dans le but de sensibiliser, de toucher le congrès.
Il va
ajouter une valeur personnel à son discours puisqu’il va parler à la première personne,
marquant son implication « Car, je l’affirme (…) ».
Il emploi le passée, « Toutes les vieilles
législations monarchiques ont nié ( …)», le passé à pour but de traduire le regret, la
mélancolie mais ici, il traduit la révolte de Victor Hugo.
Le registre lyrique de ce discours appelle surtout des
constructions et des termes forts qui donnent à ses phrases l’allure d’un élan et d’une envolée,
« (…) la littérature est un fait universel », « L’écrivain propriétaire, c’est l’écrivain libre », le
rythme des phrases exprime ainsi les mouvements de l’âme, et place la littérature à la porté de
tous, « La propriété littéraire est d’utilité générale ».
Il donne également de l’ampleur à son
discours en comparant la littérature au droit, « La littérature, c’est le gouvernement du genre
humain par l’esprit humain ».
Afin d’avoir l’appui du congrès à sa cause, Victor Hugo tente
d’émouvoir son auditoire en employant des termes fort à porté tragique, « Dans un but
d’asservissement », « Lui ôter la propriété c’est lui ôter l’indépendance » ; mais il montre
aussi d’une manière imagé et de ce fait poétique que la pensée de l’écrivain et libre et ne peut
être saisit, « La pensée de l’écrivain, en tant que pensée, échappe à toute main qui voudrait la
saisir ; elle s’envole d’âme en âme ; elle à ce don et cette force ».
Son discours est rythmé par
ces phrases poétiques qui permettent de rappeler à son auditoire qu’il est avant tout un
écrivain, un poète engagé et non un politicien.
L’écrivain joue donc sur les sentiments du
public dans son discours et cela fonctionne, puisqu’il obtient des réactions positives à ses
propos telles que : « On rit », « Applaudissements », « Bravo ! ».
Son discours est rythmé par
ces phrases poétiques et qui appellent aux sentiments qui permettent de rappeler à son
auditoire qu’il est avant tout un écrivain, un poète engagé et non un politicien.
Nous allons voir que Victor Hugo va assimiler, comparer la littérature
est le droit puisque son discours est dit à un congrès et donc devant des Hommes de droit.
B) La littérature et le droit
Victor Hugo souhaite que la propriété intellectuelle soit fondée, « Vous allez faire une
fondation, la propriété littéraire.», ce qui introduit des questions de loi et de droit, il désire que
cette propriété soit instaurée pour venir en aide aux auteurs.
Il va plus loin dans sa réflexion
en assimilant la littérature au droit.
Tout d’abord il explique l’importance de la propriété
littéraire dans le droit, en montrant que celle-ci est un fondement de la justice et que le
Congrès est dans l’obligation d’introduire cette notion dans le droit en employant l’impératif :
« Elle est dans le droit, vous allez l ‘ introduire dans le code ».
Il compare, comme nous
l’avons dit plus haut, la littérature et le droit et en donne une définition poétique : « La
littérature, c’est le gouvernement du genre humain par l’esprit humain.
»
L’auteur va plus loin dans son discours en assimilant la notion de littérature au droit.
Dès le
premier paragraphe Victor Hugo compare le Congrès littéraire à une assemblée Constituante
et définit leur fonction, celle de pouvoir dicter des lois.
Il compare leur fonction à celle d’une assemblée, « Dites des choses justes, énoncez des idées
vraies (…) », et si le congrès n’introduit pas dans le code la propriété littéraire il l’est accuse.
»
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