sénat
Publié le 09/11/2013
Extrait du document
«
B) La mise en œuvre d’une représentation proportionnelle
Les sénateurs étant élus au suffrage universel indirect avec comme circonscription le département, le
collège électoral est composé dans le cadre d’un département de tous les députés du département.
Mais
également de certains conseillers régionaux parce qu’ils sont désignés par leur collègues de
l’assemblée du conseil régionale, par certains conseillers généraux désignés par le conseil générale, et
les délégués des conseils municipaux.
Le nombre de délégués par commune dépend de la population
de la commune, et les délégués municipaux représentent 95% du collège électoral.
De plus, actuellement le nombre de sénateurs est variable.
En effet, ce nombre dépend de la population
du département et du mode de scrutin puisque ce dernier est relatif au nombre de sénateur à élire dans
le département.
Ce système est donc largement contestable puisqu’il est très inégal du point de vue de la répartition
des sièges par rapport à la population de chaque département.
En effet, la Creuse dispose d’un siège
pour une population de 62 235 habitants et le Var dispose également d’un siège pour une population de
299 480 habitants c’est-à-dire presque cinq fois plus.
C’est en cela que Vincent Boyer revendique « une meilleure prise en compte du critère
démographique » qui par extension permet une représentation des intérêts économiques et sociaux.
Le projet de loi du 20 février 2013 a également pour but d’adapter le collège sénatorial aux évolutions
démographiques et d’obtenir une meilleure représentation des communes les plus peuplées.
En effet, Il est
prévu d’augmenter le nombre de délégués supplémentaires élus par les conseillers municipaux dans les
communes de plus de 30 000 habitants sans nuire à la représentation des petites communes.
Désormais,
dans les communes de plus de 30 000 habitants, un délégué supplémentaire sera désigné par tranche de 800
habitants (au lieu de 1 000 habitants à l’heure actuelle).
II) Le Sénat, un possible rival du bloc majoritaire :
A) La mise en exergue du multipartisme au détriment de la logique partisane.
Vincent Boyer pense que la mise en application du scrutin proportionnel « pourrait favoriser le
multipartisme ».
Cela permettrait donc une représentation des partis qui va au-delà des deux partis
principaux actuels qui sont la Droite et la Gauche en France.
Les courants minoritaires auraient alors
leur place au même titre que la Gauche et la Droite.
Cela permettrait donc de représentées des idées
qui ne vont pas forcément dans le même sens que celles exprimées par les deux principaux partis
politiques français.
En effet, actuellement au sénat, l’avis de la Minorité bien qu’il existe, ne compte
pas, il est ignoré.
L’effet voulu par Vincent Boyer est de donner forme et existence à ses avis de la
minorité en leur permettant une représentation au sénat.
Elles pourraient alors être de véritables
contrepouvoirs dans la mesure où leurs idées pourraient aller à l’encontre des deux principaux partis
qui assurent la majorité au parlement et de facto une stabilité au sein du gouvernement.
Le
multipartisme apparait dès alors à ce moment un moyen de venir contre cette majorité parlementaire et
provoquerait une instabilité au sein du gouvernement.
En effet, c’est la principale critique adressée au
scrutin proportionnel Bien qu’il soit plus juste et plus démocratique que le scrutin majoritaire il lui
est reproché de générer une instabilité gouvernementale .
Les partis qui sont en mesure de gouverner
doivent souvent mettre en œuvre des alliances ou des coalitions avec d'autres formations politiques
afin d'obtenir une majorité à la chambre des représentants..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Utilité du Sénat
- Commentaire sur le discours du président Grévy devant le Sénat: arrêt de la Cour de cassation 1er chambre civil rendu le 14 février 1995
- Sénat.
- sénat romain, assemblée politique, l'une des trois grandes instances détenant, avec les assemblées du peuple et la magistrature, la charge des affaires de l'État.
- Faut-il supprimer le Sénat ?