Science Politique

« Introduction Partie 1 : La construction de la démocratie européenne dans le cadre européen Partie 2 : Les comportements politique, de vie et du régime politique (sociologie politique) L’approche scientifique du fait politique : qu’est ce que la science politique ? Savoir savant qui vise à étudier les phénomènes politiques 2 conditions Définie par nature scientifique → Doit produire des résultats évaluables/mesurables Savoir qui accède à une logique disciplinaire si élevée au statut de rang académique → Discipline dispensée dans académies En quoi est-ce une science ? 3 constructions pour établir science politique Discipline définie par son objet Caractérisée par sa démarche/dimension scientifique Construite par son autonomisation I.

Une discipline définie par son objet Vise à analyser faits/enjeux politiques (Diffère science juridique visant à interpréter les règles de droit) Multi-dimensionnalisé de l’objet politique Anglais → 3 termes pour qualifier phénomène politique (alors que en France 1 mot pour plusieurs sens) Formule polysémique ⇒ A.

3 acceptions de l’objet politique Introduction 1 LA politique au féminin = Politics en anglais politique ⇒ Activités en relation avec le combat Champ de la compétition pour la conquête et l’exercice du pouvoir : Professionnels/Autorités publiques = Vie politique LE politique au masculin = Polity en anglais ⇒ Domaine spécifique de la société, espace où s’opère la régulation des conflits et des intérêts de la société Champ plus processuel/dynamique = Arbitre des conflits de la société → Référence à des fonctions régaliennes (synonyme de communauté politique) Espace sociétale différencié des autres composant la société Opposition aux champs économiques et sociaux du politique ⇒ DES politiques au pluriel = Policies en anglais Phénomène politique à travers les mesures concrètes émanant du pouvoir politique (formes d’actions/moyens pour satisfaire les demandes de la société) Autonomisation de l’acception au fil du temps → Politiques publiques qui caractérisent ce domaine (Programme d’actions organisé par les autorités publiques) Etat devient un acteur moins central que par le passé (Car mondialisation) Science politique qui caractérise ses changements : Passage de logique de gouvernance à celle de dynamique de gouvernance Gouvernance = Transformation → Mesures prises émanant d’une pluralité d’acteurs (pluralisme dans la décision) + Décision moins unilatérale donc plusieurs formes (soft power quelque fois → transformation importante) Force d’imposition est plus limité que par le passé = Enjeu clé de la mise en oeuvre des décisions (= Effectivité de la norme en droit) Objet fuyant évoluant Corrélation à établir en étude de l’Etat et l’objet politique → Peut(on s’intéresser au politique sans Etat ? B.

La science politique une science de l’Etat ou une science du pouvoir ? Introduction 2 Rôle de régulation de l’Etat dans la science contemporaine → Beaucoup de travaux sur transformation de l’Etat et ses travaux (Etude bureaucratie par Max Weber) Théories de l’Etat proposées par la science politique pour qualifier celui-ci Approche limitée du politique par l’Etat qui a 2 limites Il existe du politique en dehors de l’Etat (S’intéresser au politique avec l’Etat c’est s’intéresser aux institutions donc au droit constitutionnel) Mouvement des gilets jaunes est un fait politique et c’est en dehors de l’étude de l’Etat L’Etat correspond à un modèle occidental centré Définition politique = “Ce qui se rapporte au gouvernement d’une société dans son ensemble” - J.Lagroye Analyse dans les relations de pouvoirs Qu’est ce que le pouvoir ? Robert Dahl “The concept of power” en 1957 → Capacité d’action sur un autre “A exerce un pouvoir sur B dans la mesure où il obtient de B une action que ce dernier n’aurait pas effectuée autrement” : Question de la contrainte qui produit un effet sur l’action d’un individu/groupe social → Définition générique Capacité de contrainte existe dans tous les champs sociétaux donc n’est pas l’objet de la science politique car apparait dans les institutions sociales (écoles/entreprises/vie active) ⇒ Objet de la sociologie des actions Enjeu n°1 : La spécificité du pouvoir politique (sa nature) Pouvoir doté de ressources particulières Objet de ce pouvoir = Régulation des conflits (Spécificité dans le pouvoir de régulation) La manière dont il s’organise : logique ilibérale/Libérale/autoritaire ? Introduction 3 Enjeu n°2 : La détention du pouvoir politique (qui détient le pouvoir en démocratie ?) Pouvoir étant accaparé donc existence d’une élite homogène qui détient le pouvoir politique en démocratie (Travaux Néomarxistes) Minorité agissant invisible avec une différenciation de la classe dirigeante et classe gouvernante Elites au pouvoir = Classe dirigeante Elite économique qui tire les ficèles derrière Enjeu méthodologie : 2 méthodes Méthode réputationnelle Etudes locales sur des communes/collectivités + faire des sondages sur l’élite influente Robert Dahl “Who governs ?” en 1961 défini une nouvelle méthode pour évaluer le pouvoir en démocratie (Méthode fondé sur les décisions car le pouvoir est la capacité à agir sur une décision) Types de décisions Désignation des candidats du parti pour les élections Politiques publiques (notamment celles de l’éducation) Rénovation urbaine (Question de logement) ⇒ Conclusion : Définir le pouvoir dans une logique de pluralisme limité réintroduit dans les minorités dirigeantes Petit nombre de leader qui interviennent en démocratie pesant sur les décisions (élites sociale/économique) Elites en rivalité car pluralité d’élites concurrentes (MAIS ne l’emportent PAS sur tous les types de décisions) Citoyens agissent de manière indirecte MAIS décisive du suffrage universel Notion de polyarchie = Caractéristique de la démocratie américaine Introduction 4 C’est donc le maire qui gouverne sous l’influence d’élites rivales + sous le contrôle du peuple = Système plus réaliste de la démocratie Question de la durée du pouvoir Enjeu n°3 : Le maintien du pouvoir politique Importance des ressources politiques pour avoir une capacité de pouvoir qui s’appuie sur la travaux de Max Weber qui s’intéresse à spécifiée le maintien du pouvoir “Economie & société” →Travaux qui différencient la logique de pouvoir de la logique de domination Théorise les capacités de l’autorité politique distinguant la puissance de la domination Définition du pouvoir = “capacité de faire triompher au sein d’une relation sociale sa propre volonté, même contre des résistances, peu importe sur quoi porte cette capacité” → Idée de coercition Pour perdurer = Véritable autorité par acceptation du pouvoir par la légitimation de celui-ci Puissance = S’exerce par la contrainte Domination = Acceptation du dominé par ce pouvoir (Auto-contrainte de celui qui subit le pouvoir pour qu’il devienne nature) Typologie permet de voir l’évolution des pouvoirs au cours du temps + permet de caractérisé la dualité du pouvoir (puissance/domination) 3 types de légitimité/domination par Max Weber Domination traditionnelle Autorité politique s’appuie sur une domination traditionnelle = Poids de la tradition centrale pour asseoir le pouvoir → Le pouvoir politique s’appuie sur la durée dans le temps + les valeurs transmises (insistance sur la valeur coutumière) “Obéissance à des coutumes sanctionnées par leur validité immémoriale” (// Régimes féodaux + Ancien régime avec la Introduction 5 royauté) Domination légale rationnelle Société contemporaine avec la dépersonnalisation du pouvoir La domination s’assoie du fait à l’opération de laquelle elle est due qui caractérise l’Etat moderne et la démocratie actuelle Logique d’acceptation des normes + de rationalité Lien étroit entre l’Etat et les règles qui édicte lui même (Etat de droit) Domination charismatique Notion de guide “Fuhrer” en allemand → Logique de légitimité par la soumission au leader Légitimité liée à des temps de crise → Domination temporaire + Possibilité d’enchainement (”routinisation du charisme”) // Moments politiques charismatiques Logique collective qui suit un leader Question du politique doit être vu au-delà de l’Etat Enjeu n°4 : L’objet du pouvoir ne peut résumer l’ensemble des rapports politiques Le politique sans pouvoir est-ce possible ? Ethnologues qui s’interrogent : Pierre Clastres en 19676 “La société contre l’Etat” s’intéressant aux tribus Guayaki (Tribus du Paraguay) + Sociétés amérindiennes au Brésil Constat : Il existe des sociétés sans Etat La société n’est pas une étape vers le développement politique plus avancé mais créée contre l’Etat Néanmoins existence du politique pour réguler celle-ci ? Introduction 6 Constat : PAS de pouvoir coercitif → PAS de roi (PAS de domination) MAIS fonction de chef qui ne dispose PAS d’autorité politique “le chef n’est pas un commandant, les gens de la tribu n’ont aucun devoir d’obéissance” Chef = Fonction d’ordre technique → Don oratoire (Si le chef échoue il n’y a PAS de contrainte) ⇒ Indifférenciation des fonctions sociales avec une absence de pouvoir politique MAIS PAS de politique (Existence de régulation politique MAIS sans pouvoir) Ainsi : Le politique peut exister sans coercition sociale + il est possible d’avoir une fonction de régulation fondé sur le principe de cohésion de groupe 2 logiques de cohésion Les rituels/le divin L’importance des guerres/des.... »