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salarié (cours de droit social).

Publié le 20/05/2013

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salarié (cours de droit social). 1 PRÉSENTATION salarié, travailleur subordonné réalisant une tâche pour le compte d'autrui. Le salarié travaille au profit d'un employeur, auquel il est subordonné, quelle que soit la profession. L'actuelle crise du salariat est si forte (mutations technologiques, chômage) que d'aucuns annoncent la fin du contrat de travail (on avance le chiffre de 2 p. 100 d'ouvriers en 2025). Les conséquences de cette crise sont imprévisibles, le travail constituant, avec la famille, le plus fort des liens sociaux. Le paradoxe du salariat est donc que, d'une part, il est subordonné, ce qui risque de porter atteinte à la liberté de l'individu, ou ne plus correspondre aux techniques de production actuelles, et que, d'autre part, cette subordination est constitutive de l'identité humaine. On ignore encore si les actuelles mutations pourront éviter la disparition prochaine annoncée du salariat. 2 LES MUTATIONS DU SALARIAT La subordination du salarié à l'employeur qui caractérise les relations auxquelles s'applique le droit du travail évolue fortement. L'obéissance est aujourd'hui doublement mise en cause, car de moins en moins compatible avec l'évolution des formes de production, et avec la protection des droits de la personnalité. 2.1 Le salarié et l'évolution économique Le critère du contrat de travail tiré de la subordination juridique présente l'inconvénient de soumettre tous les salariés à l'emprise du droit du travail, quelle que soit leur situation économique et sociale -- que ce soit le directeur de la recherche et du développement d'un groupe multinational ou le salarié qui nettoie des bureaux pendant la nuit. La subordination manifeste ainsi l'unité du rapport salarial, alors que certaines professions nécessitent une réelle indépendance technique ou intellectuelle. La marge d'initiative, voire la liberté, dont dispose l'exécutant dans l'exercice de son travail ou de son art, ne contredisent pas nécessairement l'idée de subordination. Par exemple, la liberté d'ordre technique dont dispose le professeur pour préparer et faire ses cours n'est pas exclusive...
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« 4 L'ALLOCATION UNIVERSELLE D’aucuns proposent de créer « un secteur quaternaire » où seraient développées des activités autonomes et socialement utiles, grâce au versement d'une allocationuniverselle.

On peut définir ce secteur quaternaire comme étant, négativement, un secteur d'accueil pour les exclus de la grande production automatisée, et positivement,un secteur d'activités non mécanisables, éminemment « personnelles », qu'elles soient artisanales, relationnelles ou intellectuelles (Jean-Marc Ferry).

On constaterad’ailleurs que les diverses formes de contrats dits « de solidarité » — voire le revenu minimum d'insertion (RMI) lui-même — préfigurent en quelque sorte ce secteurquaternaire. Cette mutation du salarié à l'allocataire est peut-être une mutation de l'homme lui-même.

De fait, le facteur principal du bonheur subjectivement ressenti est l'estime desoi, le sentiment de valoir quelque chose.

Une identité ne peut se construire tout entière sur l'espace privé.

L'amour ne peut suffire.

Le travail et le salariat restent unedimension essentielle de l'humanité.

Dans son ouvrage Malaise dans la civilisation, Sigmund Freud voyait, en effet, dans le travail et dans l'amour les fondements de la civilisation : « Les règles du tabou constituèrent le premier Code de « droit ».

La vie en commun des humains avait donc pour fondement : premièrement la contrainte autravail créée par la nécessité extérieure, et secondement la puissance de l'amour, ce dernier exigeant que ne fussent privés ni l'homme de la femme, ni la femme de cettepartie séparée d'elle-même qu'était l'enfant.

Éros et Ananké sont ainsi devenus les parents de la civilisation humaine. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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