Quels sont les principaux polluants de l'air et leurs conséquences sur la santé ?

« quand sa concentration est importante dans l'air que nous respirons.

Il cause des irritations des yeux, du nez, du larynx, des migraines et altère la fonction pulmo­ naire accentuée par un effort physique.

• Les hydrocarbures et les aldéhydes : Ils sont émis par les moteurs des véhicules, le raffinage du pétrole, le stockage et la distribution des produits pétroliers, l'industrie du caoutchouc, des matières plastiques, des peintures, vemis et laques, etc.

Ils ont pour conséquence des irri­ tations oculaires et surtout une action cancérigène aug­ mentée par les poussières qui absorbent les hydro­ carbures et les déposent au fond de l'appareil res­ piratoire provoquant des toux .

• Les poussières : Elles sont le résultat des com­ bustions de matières fos­ siles (comme le charbon) et de la circulation auto­ mobile (principalement des véhicules diesel).

Elles assurent le transport des polluants jusqu'aux alvéoles pulmonaires et attaquent les muqueuses nasales.

• Le plomb : Émis par les moteurs à allumage commandé des véhicules et par la métallurgie du plomb, il s'accumule dans l'atmosphère et retombe au sol pour entrer dans la chaîne alimentaire.

Très toxique, il donne lieu à des LA LOI ET VOUS troubles sanguins et ner­ veux(« saturnisme»).

• Quand les polluants atmosphériques devien­ nent-ils dangereux ? La réglementation européenne fixe des valeurs limites à ne pas dépasser pour le dioxyde d'azote, le dioxyde de soufre, les poussières, le plomb et l'ozone (le seuil est de 180 microgrammes par m3 par heure) .

Leurs niveaux de concentration doivent tendre, à terme, vers des valeurs guides plus strictes pour préserver, à long terme, la santé des populations.

L'OMS (Orga­ nisation mondiale de la santé) pour sa part, pré­ conise d'autres normes sou­ vent inférieures aux normes européennes.

Article 6 de l'arrêté du 16 janvier 1975 relatif aux é~i9!;)S~e g;,tz poUuants par les moteurs~ es$en'ée de8 véhicules : kilométrage d'au moins 3 000 km pourront être soumis à des contrôles ayant pour but de vérifier que la teneur en monoxyde de carbone des gaz d'échappement émis au ralenti ne dépasse pas 4,5 % ...

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