Quelle réglementation pour le prélèvement d'organe avant la mort ?
Publié le 17/01/2022
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Les règles régissant le prélèvement d'organe sur une personne vivante sont différentes de celles régissant le prélèvement intervenant après la mort. Une loi du 29 juillet 1994 est venue modifier et compléter ces règles.
«
parenté étroit (père, mère,
fils, fille, frère ou sœur du
receveur).
En cas d'urgence,
le don d'organe peut inter
venir entre conjoints .
En
revanche, aucun lien de
parenté n'est exigé
pour
le prélèvement de moelle
osseuse destiné à une greffe.
• Le consentement: Le
prélèvement ne peut être
effectué que sur
une per
sonne majeure et saine
d'esprit La loi exige que le
consentement du donneur
soit
éclairé et particulière
ment net Le donneur, avant
de consentir, doit être informé
des risques et des consé
quences éventuels du pré-
lèvement Son consentement
est constaté en justice par
le président du tribunal de
grande instance ou un juge
spécialement délégué par lui.
Si l'urgence l'exige.
son accord
pourra être constaté par tout
moyen , par
les services du
procureur de la République.
Le donneur peut, jusqu'à la
demière seconde et sans for
malité (même oralement),
revenir sur son consentement
Les majeurs sous Melle, cura
telle , sauvegarde de justice
et les mineurs ne peuvent
valablement consentir au don
de leurs organes.
Toutefois,
un prélèvement de moelle
osseuse peut être effectué
LA LOI ET VOUS
sur un mineur s'il est destiné
à une greffe au bénéfice de
son frère ou de sa sœur.
Il
faut alors :
-que chacun des titulaires
de l'autorité parentale (père
et mère) y consente devant
le président du tribunal ou
le magistrat délégué ;
-
que le mineur concemé
soit informé de l'opération
envisagée afin de pouvoir
exprimer son consentement,
s'il est en âge de le faire ;
-
qu'un comité de 3 experts
(instauré par la loi), après
avoir contrôlé que le mineur
a été bien informé et que
l'opération est justifiée, ait
autorisé le prélèvement
En cas d'urgence, Je donneur peut être Je conjoint.
«Le prélèvement d'organe sur une per
sonne vivante, qui en fait le don, ne peut
être effectué que dans l'intérêt thérapeu
tique direct d'un receveur.
Le receveur doit avoir la qualité de père ou de mère, de fils ou de fille, de frère ou de sœur du donneur, sauf en cas de prélèvement de moelle
osseuse en vue d'une greffe.
Le donneur, préalablement informé des risques qu'il encourt et des conséquences
éventuelles du prélèvement , doit exprimer son consentement devant Je président du tribunal de grande instance ou le magistrat
désigné par lui.
En cas d'urgence, le consentement est recueiJJi par tout moyen, par le procureur de la République.
Ce consentement est révocable sans forme et à tout moment.
>>.
»
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