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Quel est le régime des donations entre concubins ?

Publié le 17/10/2012

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Quel est le régime des donations entre concubins ? Toute donation entre concubins de leur vivant doit être faite devant notaire, par écrit. Elle donne lieu à paiement de droits élevés. Il s'agit de donation définitive : une donation entre concubins n'est pas révocable. Caractères de la donation : Une donation entre concubins doit respecter les mêmes conditions de forme que les donations entre vifs ordinaires. Elle doit toujours être constatée devant notaire et par écrit. Pour qu'une donation soit valable, le consentement de celui qui reçoit est indispensable et son acceptation doit être expresse. Les donations sont donc faites en la forme authentique. Comme la plupart des donations entre vifs, elles sont irrévocables. Cela signifie que le concubin qui a consenti une donati...

« De plus, le donataire, c'est­ à-dire celui qui reçoit la libéralité, ne peut pré­ tendre à aucun abatte­ ment sur le don, contraire­ ment au légataire , qui, lui, bénéficie d'un abattement de 10 000 F.

Rappel : le légataire est la personne qui reçoit un ou plusieurs biens par voie d'héritage et non de donation.

• Une solution des plus avantageuses : Autant les donations entre vifs sont peu intéressantes sur le plan fiscal, autant les dons manuels peuvent être une solution intéres­ sante ...

à condition qu'ils soient discrets ! Article 931 du Code civil : Le don manuel est une donation de la main à la main, sans témoin ni trace écrite .

Il peut s'agir d'une somme d'argent, d'un bien ou objet mobilier de va­ leur.

Cette libéralité est licite, et la discrétion de l'opé­ ration évite le paiement de l'impôt.

Le don ma­ nuel comporte cepen­ dant certains risques : -si, ultérieurement, le do­ nateur déclare son geste auprès de l'administration fiscale à l'insu ou contre le gré du donataire, celui-ci sera obligé de payer un impôt (60% de la valeur du bien donné) ; - comme aucun écrit ne LA LOI ET VOUS Article 932 : vient attester de l'irrévoca­ bilité de la donation, il est tout à fait possible que le donateur se ravise ulté­ rieurement et décide de reprendre le bien qu'il avait pourtant « donné ».

Rien ne l'empêche offi­ ciellement de dire qu'il n'avait fait que prêter cette somme, sans intention de la donner.

Aussi, est-il plus prudent, à l'occasion d'une libéralité de ce type, de demander au donateur un simple écrit, comme une lettre, attestant sa volonté de donner l'objet en ques­ tion.

Mais, demander un tel document est souvent délicat .... »

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