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Que se passe-t-il en cas de décès simultané de deux parents héritiers l'un de l'autre ?

Publié le 17/10/2012

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Que se passe-t-il en cas de décès simultané de deux parents héritiers l'un de l'autre ? Un couple ou des proches parents sans enfant et sans ascendants décèdent accidentellement. La loi exige, pour régler la succession, que les décès soient successifs. Il faut donc établir une chronologie des événements. Intérêt de la règle chronologique : Il est primordial de savoir lequel des deux époux ou parents est décédé en premier, car, par principe, c'est lui qui lègue à l'autre survivant, en l'absence d'enfants et d'ascendants, la totalité de ses biens. Par exemple, si c'est le mari qui meurt sur le coup et si son épouse décède ne serait-ce que quelques minutes plus tard, elle recueille par principe le patrimoine de...

« degré de résistance à la mort varie selon le sexe et l'âge de la victime .

Ainsi, si les deux comourants étaient âgés de moins de 15 ans , c'est le plus âgé des deux qui est présumé avoir survécu à l'autre.

Si les deux comourants ont plus de 60 ans, c'est le plus jeune qui est pré­ sumé avoir survécu .

Si l'un était âgé de moins de 15 ans et l'autre de plus de 60 ans, c'est le plus jeune qui est censé avoir survécu .

Si les deux parents avaient tous les deux entre 15 ans et 60 ans, c'est l'homme qui est censé avow sur­ vécu à la femme lorsqu ' il ont le même âge ou si la différence d'âge n'ex­ cède pas 1 an.

S'ils sont du même sexe, c'est le plus jeune qui est censé avoir survécu.

• Application : Cette théorie est très criticable car il est parfaitement injuste de penser que seule la différence d'âge ou de sexe détermine la résis­ tance à la souffrance et en­ gendre des conséquences aussi graves .

Les tribunaux en font donc une applica­ tion très restrictive.

Ces règles sont écartées lorsque LA LOI ET VOUS certaines circonstances de l'accident (témoins, cein­ tures ou gilets de sécurité) permettent de laisser pen­ ser que l'un des parents est effectivement décédé avant l'autre.

Elles sont également écartées lorsque les co­ mourants se sont mutuelle­ ment consenti des dona­ tions réciproques ou se sont institués légataires.

A noter: lorsqu'il est ab­ solument impossible de déterminer, soit par les faits, soit par la présomp­ tion, l'ordre des décès, chaque succession est ré­ glée comme si l'autre n'existait pas.

Article 720 du è~e civil : qu'on puisse reconnaître laquelle est décé­dée la première, la présomption de survie est déterminée par les circonstances du fait et, à leur défaut, par la force de l'âge ou du sexe.» « Si plusieurs personnes respectivement appelées à la succession l'une de l'autre, périssent dans un même événement , sans. »

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