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peine capitale (cours de droit pénal).

Publié le 20/05/2013

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peine capitale (cours de droit pénal). 1 PRÉSENTATION peine capitale, application légale de la peine de mort, qui constitue le châtiment physique sous sa forme la plus sévère. Capitale vient du latin caput, la « tête «. 2 HISTOIRE La peine de mort paraît avoir existé dès l'apparition d'une justice pénale organisée ; les documents historiques les plus anciens en font déjà mention. Ainsi, le Code d'Hammourabi, roi de Babylone (XVIIIe siècle av. J.-C.), prévoit la peine de mort pour une trentaine de crimes différents. Malgré la maxime Ecclesia abhorret a sanguine (« l'Église a horreur du sang «), l'Église catholique n'a jamais condamné la peine capitale. Au contraire, de nombreux théologiens ont insisté sur le fait que la peine de mort pouvait être une sanction nécessaire, notamment à l'égard des hérétiques afin de prévenir la diffusion de leurs idées dangereuses et de protéger le peuple de Dieu. Toutefois, tout en jouant un rôle important dans la poursuite des hérétiques avec l'Inquisition, l'Église se refusait à appliquer elle-même le châtiment suprême et, une fois qu'elle avait déclaré coupable un accusé, celui-ci était remis au roi ou au seigneur, bras séculier chargé de prononcer la sentence de mort et de l'exécuter. En France, au Moyen Âge, même s'il n'existe pas de droit pénal unifié et si chaque coutume possède ses particularités, les infractions généralement punies de mort sont, outre les crimes contre la religion (hérésie, sorcellerie, blasphème, etc.), le meurtre, le viol, l'incendie, le vol et la fabrication de fausse monnaie ainsi que le crime de lèsemajesté (porter atteinte à la personne du roi). Avec l'instauration de la monarchie absolue, le nombre de crimes punis de mort augmente considérablement (115 au milieu du XVIIIe siècle). Hérité du droit romain, le droit de grâce, réservé au souverain, permet cependant d'échapper à la sentence dans certains cas. À cette époque, seule l'Angleterre connaît un système plus répress...
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« et des libertés fondamentales, dont l’article 1 er dispose que la peine de mort est abolie.

De ce fait, si le législateur français décidait le rétablissement de la peine de mort, cette mesure n’entrerait en vigueur qu’à l’expiration d’un délai de six mois, imposé par l’article 65 de la Convention précitée ( voir loi d'abolition de la peine de mort). Toutes les démocraties occidentales ont aboli la peine de mort.

Les États-Unis font exception : alors que la peine de mort avait pratiquement cessé d’être infligée dans lesannées 1970 et été abolie dans certains États, elle a été rétablie, depuis le début des années 1980, dans de nombreux États et effectivement appliquée.

On recense aumilieu des années 2000 quelque 68 pays dans le monde qui appliquent la peine capitale, parmi lesquels les États-Unis, la Chine, l’Inde, le Japon, de nombreux pays duProche-Orient, d’Asie et d’Afrique.

La Chine est le pays qui prononce et inflige le plus de condamnations à mort — au moins 1 770 exécutions connues en 2005, soit plus de80 p.

100 des exécutions recensées dans le monde.

Les avancées vers l’abolition de la peine de mort dans le monde entier se poursuivent cependant, 40 pays l’ayantsupprimée entre 1990 et le milieu des années 2000.

C’est par exemple le cas en Turquie, où la peine capitale a été abolie en 2002 dans le cadre d’un ensemble de réformesvisant à favoriser l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne.

Au final, une majorité de pays a désormais aboli la peine de mort : en 2006, 88 pays ont aboli lapeine de mort pour tous les crimes et 11 pays l’ont aboli sous réserve de l’appliquer pour des crimes exceptionnels (en cas de guerre notamment).

En outre, 30 pays sontconsidérés par Amnesty International comme « abolitionnistes de facto » dans la mesure où ils n’ont pas procédé à des exécutions depuis dix ans. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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