musulman, droit (cours de droit).
Publié le 20/05/2013
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wahhabisme — un mouvement réformateur issu du hanbalisme qui s’est développé au XVIIIe siècle dans la péninsule Arabique.
3.2 Le ja’farisme, madhhab chiite
L’école chiite, appelée le ja’farisme (du nom du sixième imam, Jafar al-Sadiq, mort en 765), domine aujourd’hui en Iran.
4 LES DOMAINES DE COMPÉTENCE DU FIQH
Les domaines de compétence du fiqh concernent exclusivement la loi islamique (charia).
Ainsi, s’il est compétent en matière de culte ( ibâdât, dont les obligations cardinales sont les cinq piliers de l’islam) et de relations sociales (mu’âmalât), il ne l’est pas en matière de droit public.
5 L’APPLICATION DU FIQH
5.1 Attitudes juridiques
Le droit musulman est appliqué à l’aide de manuels pratiques résumant les dispositions de chacune des écoles du fiqh. Au-delà des « fondements du droit » (usûl al-fiqh), deux attitudes juridiques s’opposent fondamentalement en ce qui concerne l’application de la Loi : le taqlîd (« imitation ») et l’ ijtihâd (« effort de réflexion »).
Dans la tradition sunnite, l’effort de réflexion a été l’apanage des mujtahids des premiers temps de l’islam (c’est-à-dire des fondateurs des différentes écoles juridiques), les juristes postérieurs étant ainsi cantonnés dans l’unique « imitation » (c’est-à-dire l’application).
Cependant, les réformateurs postérieurs, et en particulier ceux des XIXe et XXe siècles, ont demandé la réouverture de l’ ijtihâd pour une adaptation du droit à la modernisation de la société.
Pour les chiites imamites, les mujtahids (appelés mollahs ou ayatollahs) ont toujours eu droit d’exercice, en leur qualité de porte-parole de l’imam caché.
5.2 Les agents de l’autorité
Dans l’absolu, le pouvoir judiciaire peut être exercé par tout musulman qui a une connaissance suffisante de la loi.
De fait, historiquement, c’est le cadi (qâdi) qui a rempli ce rôle, rendant des sentences sur toutes les questions relatives à la loi islamique.
La tradition s’est progressivement mise en place pour le cadi de consulter un mufti(jurisconsulte rattaché à une école juridique) en cas de doute dans l’application d’une loi canonique.
Ce dernier conseille le cadi, auquel il délivre son avis (appelé unefatwa ).
Les « officiels » du droit musulman, formés dans les universités islamiques, sont donc les ulémas (docteurs et savants religieux, appelés mollahs chez les chiites), les cadis (juges) et les muftis (interprètes de la loi).
Pour leur part appartenant au prestigieux corps des docteurs de l’islam, les juristes (faqîh, pluriel fuqahâ) sont ceux qui, pour les premiers, ont élaboré la loi et, pour leurs successeurs, en ont été les éminents interprètes.
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