Le droit et la morale

« Les sanctions morales font apparaître une même diversité.

La première sanction qui vient à l’esprit est celle du remords : à la suite d’un acte moralement répréhensible, notre conscience nous inspire cette sanction que nous nous infligeons nous-mêmes. Cette sanction intérieur est douloureuse, parfois même entraine une dépression.

Se sont des sanctions non négligeables dans l'attitude d'un être humain. De plus, il y a le rejet, exclusion par un groupe social.

Cela peut être dût par exemple par le fait que quelqu'un n'ait pas tenu une promesse faite à un groupe, par la suite elle sera rejeter par ce même groupe, se sentant trahi. Il semble tout à fait légitime de différencier la sanction juridique de la sanction morale, d’attribuer à la première un caractère externe, social, tandis qu’à la seconde s’attacherait un caractère interne, sur la conscience. II.

Les convergences entre droit et morale Droit et morale se rapprochent dans le sens ou l'un influence l'autre et inversement. A) La morale influence le droit L'art icle 371 du Code civil: «l’enfant a tout âge doit honneur et respect a ses père et m ère» montre ce qui semble à première vue être une obligation naturelle.

C'est à la base quelque chose qui n'est pas du droit, cependant, venant du code civil, cette règle morale devient un règle de droit.

Si non respect, il y a peine de sanction. Dès lors, par des principes ancrés dans une société, par une approbation des individus, et une conscience collective, un principe moral peut devenir une règle de droit. De plus, l'Article 1382 «Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.».

Ici cela semble normal voir obligatoire pour des personnes civilisés de réparer le dommage commis à autrui.

Mais pourtant, se sont des principes qui ne sont pas connus ou approuvés par tout le monde.

Ainsi la règle de droit s'est imposé afin d'améliorer la vie en société et de donner des valeurs communes à tout individu de la même nation.

La morale a été moteur du droit. Enfin, pour appuyer le rôle prépondérant de la morale dans le droit, il s'agit de montrer que l'évolution de la morale permet l'évolution du droit.

L'exemple récent est celui du mariage pour tous.

Il semblait il y a encore une vingtaine d'années impensable de marier civilement et religieusement les couples homosexuels.

Cependant, moralement, des individus attachés à leurs convictions ont permis la formation de la loi pour le mariage homosexuel en mai 2013. B) Le droit comme facteur d'évolution de la morale Pour démontrer cela, il s'agit de s'appuyer sur les réformes législatives qui ont ébranlés les citoyens, car certaines d'entre elles é taient contraires aux visions traditionnelles et conservatrices de la population. Par exemple l'instauration du divorce en 1884 et l'avortement en 1975 ont interpellé. »