le droit et la famille
Publié le 04/01/2013
Extrait du document


«
des rites de son Église, sans aucun effet de droit.
Alors que « le mariage civil se définit
comme un acte juridique solennel dans lequel l'homme et la femme établissent une union
organisée par la loi et dont la rupture ne peut être obtenue que dans des conditions
déterminées » Alain BENABENT.
Le mariage impose des conditions de formation définies
par le code civil et nécessite des formalités à accomplir qui entraînent la nullité du mariage
en cas de non respect.
En tant qu'acte juridique, le mariage produit des effets de droit.
CHAPITRE PRELIMINAIRE : LA PREPARATION DU MARIAGE, LES
FIANCAILLE.
La règle est évidemment la liberté absolue du mariage.
Le Droit français a une vision tout à fait
particulière s'agissant des fiançailles.
Les fiançailles ne sont pas un engagement juridique.
Mais une
rupture éventuelle engage la responsabilité de son auteur lorsqu'elle est fautive.
Les dispositions
applicables sont celle de la responsabilité.
Mais rapportées aux fiançailles elles paraissent d'un autre
temps.
Section 1 : La définition des fiançailles.
Quelque soit le milieu social, les fiançailles demeure une tradition française.
C'est 50% des futurs
mariages.
De manière traditionnelle le fiancé offre une bague à la fiancée cette promesse
symbolisant un accord sur un futur mariage.
Elles peuvent également se présenter comme une
forme d'annonce au public.
Et permettent une période de réflexion avant le mariage.
De nos jours, elles se comprennent comme l'officialisation devant la famille d'une vie commune.
Le Droit civil n'attache strictement aucune conséquence juridique à ce pré-mariage.
Quelques
auteurs discutent cependant de la nature juridique des fiançailles.
Pour répondre en fait à la question
de savoir s'il s'agit ou non d'un contrat.
De la nature juridique contractuelle ou non des fiançailles
découle la charge de la preuve.
Est-ce au futur conjoint de faire la preuve du caractère fautif de la
rupture pour obtenir des dommages et intérêts ou est ce à l'auteur de la rupture de se justifier en
expliquant sa motivation pour dégager sa responsabilité.
Les fiançailles ont souvent été comparées à
un contrat à durée indéterminée.
La rupture est toujours possible quelle soit à l'amiable ou
mystérieuse n’entraîne aucun dédommagement.
Seule la rupture abusive engage la responsabilité de
son auteur.
En dernier lieu, la jurisprudence décide que les fiançailles ne sont pas un contrat.
Et ne donne lieu à
aucun engagement juridique.
Elles ne font naître aucune obligation sauf celle de ne pas commettre
d'abus.
En cas d'abus se sont des règles de la responsabilité délictuelle qui vont s'appliquer.
§1 Les effets patrimoniaux (en dehors des questions d'argent)
Les fiançailles produisent deux effets extra patrimoniaux.
1er.
L'ouverture d'une action en recherche de paternité.
2eme.
La possibilité d'un mariage posthume.
A) L'action en recherche de paternité.
Les fiançailles amènent une preuve de cette reconnaissance préalable de paternité.
Cette action ne concerne que la paternité hors mariage.
Puisqu'il existe une présomption au profit du
mari de la mère en cas de mariage.
Il s'agit d'établir qu'un enfant est issu des œuvres d'un homme.
»
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