Le droit est toujours secondaire car il procède d'une idée qui le précède.
Publié le 22/03/2011
Extrait du document
Introduction
Dans nos sociétés d'aujourd'hui, les Etats ont mis en place des lois qui établissent les relations, les rapports entre les citoyens et le pouvoir ainsi que les coutumes de chaque société, appelées droit. Le droit est un fait normatif et social. Depuis toujours, les hommes se sont empreints d'idées, fruits et images abstraites de leur pensée qui se résultent en une forme immuable de réalités perçues par la raison. Ces idées leur ont permis de bâtir leurs sociétés. Le lien se pose ainsi : le droit tire toujours son origine de l'idée. Le terme « toujours « désigne l'absolu, on en déduit que si il y a un droit alors forcément une idée viendrait corroborer ce droit. Pourquoi le droit procède-t-il toujours l'idée? N'existerait-il pas une primarité du droit sur l'idée? Comment peut-on définir une norme par un absolu?
«
- le fort pense que le faible est plus faibleOr, ce droit n'est en fait qu'un refuge du fort sous le faible.
Il y a inversement.
Par exemple, le paysan a peur duseigneur.
Mais si ce paysan ne pensait pas que le seigneur est plus fort, ce qui est totalement faux car les hommessont égaux, alors le paysan serait à égalité avec le seigneur.
Ainsi le seigneur n'a plus de droit du plus fort et laprimarité de ce droit fait disparaitre ce même droit.Donc, l'idée qui précède le droit est caractéristique de l'homme.
Et seul l'homme aurait la possibilité de rendreprimaire le droit secondaire.
III.
L'interprétation précède l'idée et le droit
Le droit est un fait normatif, il est borné par sa définition.
L'idée est le fruit de la pensée humaine, il est donc infiniet fait appel à l'absolu.
Une norme est toujours secondaire car elle procède d'un absolu qui la précède? Ce n'est pasl'absolu qui définit la norme ni la norme qui définit l'absolu.
C'est l'homme et son regard sur le monde qui définit cesdeux termes.
L'homme n'a jamais la bonne interprétation de ce qu'il désire ou perçoit.
Lorsqu'il est confronté à undroit social, il interprète cela de différentes manières selon sa façon de pensée et son environnement.
La définitionde droit secondaire n'a donc aucune signification.
D'après Dilthey, l'interprétation ne repose pas sur une causalité(droit naturel) ou des lois donc un droit.
Elle exige une compréhension du sens, des intentions, des raisons.
On endéduit que le droit procède de l'interprétation et que l'idée initiale résulte du résultats des idées formées.
ConclusionFinalement, le droit social est secondaire mais le droit naturel est primaire.
L'idée conçue apporte du sens au droitmais n'est pas toujours nécessaire.
Or, c'est l'interprétation des choses qui nous mène à distinguer le second dupremier.
D'après moi, les hommes ont créé ce droit en pensant qu'ils seraient en sécurité.
Ils n'ont pas conscienceque seule leur passivité à l'égard du droit serait la réponse à leur problème.
On peut penser qu'il existe un lien entredroit, idée et raison.
\Sujet désiré en échange :
Pourquoi craindre la mort ?.
»
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