La parité

« La parité La parité est l’égalité parfaite.

Dans la plupart des sociétés, les femmes ont acquis les droits qui leurs manquaient afin d’être égales aux hommes comme le droit de vote (1944 en France), le droit d’ouvrir un compte en banque ou encore être rémunérées à la même hauteur qu’un homme, droit qui n’est malheureusement pas encore totalement acquis.

Néanmoins, on constate dans ces sociétés que l’égalité homme/femmes a clairement évolué. En France, l’alinéa 3 du préambule de la Consti de 1946, intégrée à la Vème république et ayant valeur constitutionnel depuis une décision de conseil constitutionnel du 16 juillet 1971 dispose que la loi garantit à la femme dans tous les domaines des droits égaux à ceux de l’homme. Malgré cette loi, on constate encore un grand nombre d’illégalité dans divers domaines et situations que ce soit dans le monde du travail, de la politique ou encore dans la sphère familiale. Afin de favoriser l’égal des hommes et des femmes aux mandats électoraux et fonctions électives une loi ordinaire de 2000 a été adopté contraignants les partis politiques à présenter un nombre égal d’homme et de femmes à l’occasion de diverses élections avec des sanctions financières en cas de non-respect.

Cette loi reste très mal appliqué et critiqué du à son caractère strict. Les lois imposant la parité dans le monde politique doivent-elle être effectivement élaborées ? Nous évoquerons tout d’abord ces lois comme un véritable progrès démocratique puis comme un outil de « perversion » de la représentation. I. La parité, un progrès démocratique Les femmes n’étaient pas représentées dans la politique malgré leur influence grandissante dans la société (A).

De ce fait, le législateur a choisi d’intervenir afin d’essayer de régler cette problématique. A.

Une représentation insuffisante des femmes dans la politique Comme nous l’avons dit, les inégalités entre hommes et femme en France restent encore très marquées.

Les femmes sont beaucoup moins représentées en proportion dans les professions et catégorie socio-professionnelle les plus avantageuses comme celle des cadres ou chefs d’entreprises par exemple.

Elles sont beaucoup moins encouragées à exercer des postes à responsabilité que les hommes.

D’après certains sociologues cela correspondrait à un mode de vie qui ne pourrait pas convenir aux femmes qui veulent par exemple des enfants… On dit alors que c’est un choix personnel.

On constate rien qu’avec cette théorie que l’image que l’on se fait des femmes dans une société est très déterminé, avoir des enfants par exemple alors que bon nombre d’entre elle ne désire pas devenir mère.. »