La délinquance juvénile

La délinquance juvénile Problématique : Quels sont les facteurs de la délinquance juvénile dans notre société ? SOMMAIRE Introduction I . Les principaux facteur de la délinquance Facteurs sociaux Facteurs économiques II . Quelles prises en charges ? Mesures éducatives Aspect pénal Introduction La délinquance juvénile est considérée comme étant «  un ensemble de traits de comportements considérés comme antisociaux, délictueux ou même criminels, une forme de l'inadaptation sociale se définissant strictement par rapport à la loi commis par un mineur. "L'expression "jeune délinquant" signifie un enfant qui commet une infraction à l'une quelconque des dispositions du Code criminel (...)" (Art. 2 de la loi Canadienne de 1908, concernant les jeunes délinquants, Chapitre 40) ». Nous la définirons comme étant l'intégralité des comportements (délits, crimes, infractions) défiant la loi et les règlements fait par des jeunes n'ayant pas atteint la majorité légale. Elle n'est pas à confondre avec la déviance qui est un concept beaucoup plus large : elle qualifie toutes sortes de comportements, d'actes, d'opinions etc., n'étant pas attendus de la part d'un groupe. La délinquance juvénile est un phénomène présent dans nos sociétés depuis des générations, malgré le ralentissement de sa recrudescence , elle ne cesse pas d'augmenter. Selon plusieurs études effectuées la délinquance juvénile est un phénomène plurifactoriel. Quels sont les facteurs de la délinquance juvénile ? Et quelles en sont les solutions ? Pour répondre à ces problématiques, nous étudierons dans un premier temps les principaux facteurs de cette délinquance puis nous aborderons la prise en charge de cette délinquance par la justice. I . Les principaux facteur de la délinquance a.Facteurs sociaux La délinquance est un phénomène plurifactoriel qui existe depuis des générations. Elle serait influencée ou causée par de nombreux faits comme la fragilité de la période d'adolescence , l'absence de sévérité des juges , l'envie d'impressionner , le sentiment d'être incompris , le manque d'autorité parentale et bien d'autres faits . Étant un sujet complexe et long, nous nous intéresserons principalement à l'influence du milieu familial, des pairs et du système éducatif. Car en effet, la volonté d'attirer l'attention d'un parents absent par le fait qu'il soit victime du divorce de ses parents, la déscolarisation , un phénomène de groupe ou encore la recherche d'adrénaline pourrait pousser/influencer un individu vers la délinquance. Le facteur familial Le milieu familial joue grand un rôle dans le développement de comportement délinquant chez un individu mineur. En effet la famille est un élément clé de la structuration de la personnalité sociale. C'est un des principaux agents de la socialisation primaire, socialisation pendant laquelle l'enfant assimile et intériorise les normes , les valeurs et pratiques culturelles de son milieu par le biais du mécanisme d'imitation et d'inculcation. Plusieurs facteurs de risques ou facteurs de protections sont associés à la famille. Un facteur de risque est un élément favorisant, influençant ou participant à l'augmentation du risque d'adopter un comportement déviant ou délinquant. Un facteur de protection permet de réduire ou d'annuler des facteurs de risques. Il existe 2 sous catégories de facteurs de risque associé au milieu familial : relatif à la dynamique et au fonctionnement de la famille en lien avec les caractéristiques de la famille. Une étude réalisée par le Social Exclusion Force(Londres) prouve qu'à partir de 14 ans , plus un jeune présente des risques familiaux , plus les probabilités d'être exclus de l'école , d'être pris en charge par les services de protection de la jeunesse ou d'être en contacte avec la police, augmente. Des pratiques parentales inefficaces telles qu'une absence de supervision et/ou de limite, une trop grande permissivité, une discipline trop stricte ou de faibles liens d'attachements pourraient causer le développement de comportements délinquants . D'après l'enquête du The Edinburgh Study of Youth Transition and Crime (ESYTC), les pratiques parentales inefficaces à l'âge de 13 ans sont un signe annonciateur de délinquance vers l'âge de 15 ans. Les transitions et ruptures familiales (déménagements, instabilité familiales, divorce, remariage , relations conflictuelles , monoparentalité ...) serraient aussi des facteurs de risques : d'après les résultats de l'enquête de Cambridge, les garçons provenant de familles séparées, serraient plus délinquants que les garçons provenant de familles intactes. Les structures familiales conflictuelles ou dissociées ainsi que les pratiques parentales inefficace ne sont pas les seuls facteurs de risques : la criminalité des parents , le nombre d'enfants dans la famille le sont aussi (58% des enfants placés par le juge sont issus de familles de quatre enfants et plus ) &l...

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