Interview Baudelaire
Publié le 09/05/2015
Extrait du document


«
Question 8 : Dans La Fanfarlo, une nouvelle publiée en 1847, vous écrivez : « Quel triste
et lamentable sort que celui d'un génie harcelé par un million de dettes ! ».
Avez-vous
rencontré de si nombreux problèmes d'argents au cours de votre vie ?
Réponse : Oui, j'ai eu de nombreux problèmes d'argent.
J'ai accumulé au cours de ma vie
beaucoup de dettes et j'ai du coup dû emprunter beaucoup d'argent.
J'ai même dû être placer
sous tutelle judiciaire dès 1842.
Question 9 : On a souvent écrit à votre propos que vous étiez un « dandy ».
C'est un
terme que vous employez vous même et dont avez proposez, ici et là, plusieurs
définitions.
En quelques mots, qu'appelle-t-on un « dandy » ?
Réponse : J'ai cité un jour : « Le mot dandy implique une quintessence de caractère et une
intelligence subtile de tout le mécanisme moral de ce monde.
».
Pour moi, un « dandy »
suppose un caractère personnel très altier, élégant, raffiné, voir arrogant.
Il s'attache
principalement au langage et à la tenue vestimentaire.
Question 10 : Nous savons que trois femmes ont compté dans votre vie d'homme et de
poète.
Pourriez-vous nous en révéler l'identité ?
Réponse : Bien sur.
Ces trois femmes ont été Jeanne Duval, , puis Mme Sabatier, et enfin
Marie Daubrin.
Question 11 : On dit de ces femmes qu'elles étaient très différentes.
En quoi l'étaient-
elles ?
Réponse : Ces trois femmes ont toutes représentaient quelque chose de différent pour moi.
Jeanne Duval incarnait pour moi l'amour charnel et dépravé.
Mme Sabatier, elle, représentait
au contraire l'amour idéal, désincarné, la pulsion de tout être humain vers Dieu.
Enfin, Marie
Daubrin était à mes yeux le modèle de la sœur rassurante et douce.
Question 12 : Vous êtes soigné dans la clinique du Docteur Duval depuis le mois de juillet
1866.
De quel mal souffrez-vous ?
Réponse : J'ai été victime d'une attaque dans l'église de Namur.
J'ai été frappé à la fois
d'hémiplégie et d'aphasie.
Question 13 : Arrêtons-nous maintenant sur votre œuvre.
Si, dès 1845, vous commencez
à publier quelques poèmes dans des journaux et des revues, c'est la publication du Salon
de 1945 qui marque votre entrée dans la postérité littéraire.
Vous publierez d'ailleurs
d'autres Salon, respectivement en 1846 et 1859.
En quoi consistaient ces ouvrages ?
Réponse : Les ouvrages Salons consistaient à regrouper des critiques d'art.
Je manquais
d'argent pendant cette période.
Je les ai donc écris dans le simple but de me faire de l'argent.
Question 14 : D'où vient ce goût pour les arts, en particulier pour la peinture ? Quels
sont les peintres que vous affectionnez ?
Réponse : Je suis passionné d'art depuis mon enfance.
Mon goût plus particulier pour la
peinture vient probablement du fait que mes parents étaient peintres amateurs.
Mes peintres
favoris sont Eugène Delacroix et Constantin Guys.
Question 15 : Nous savons que vous vous intéressez également à la musique.
Si vous.
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