histoire du droit
Publié le 21/02/2013
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«
A.
UNE SOUVERAINETE BSOLUE
On pense au concept de souveraineté à partir des 13 ème
-14 ème
siècles.
Les fondements antiques vont à
partir du 13 ème
, à la royauté d’affirmer son indépendance alors qu’elle est aux prises avec le mot féodal
mais aussi avec l’Augustinisme de Saint Augustin (= idée que le Pape est supérieur au roi).
C’est au 16 ème
que la notion de souveraineté va être pleinement théorisée et sa nature précisée.
(Machiavel avec le prince).
Les principales doctrines FR :
Après Claude de Seyssel qu’au début du 16 ème
préconise une monarchie tempérée, le contexte de
guerre de religion qui va ébranler le pouvoir royal.
La guerre de religion, son contexte porte la
doctrine Fr a préféré l’affirmation d’une autorité royale pleine et entière.
C’est ainsi que Jean Bodin
dans les 6 livres de la République, en 1576 : ouvrage magistral et capital que tout étudiant en droit se
doit de connaitre car : Bodin est le 1 er
a donner une définition générale de la souveraineté : elle
consiste a donner et casser les lois, a décider de la guerre et de la paix, nommer tous les agents de
l’Etat, juger en dernier ressort et exercer le droit de grâce.
De plus ; Bodin est le 1 er
à donner les caractéristiques de la souveraineté :
Indivisible : unique, ne peut être partagée
Perpétuelle : dans le cadre d’une monarchie, la souveraineté ne s’éteint pas avec la personne
du roi, au moment de son décès elle passe automatiquement à son successeur.
Affirmer que la souveraineté est indivisible et perpétuelle c’est dire que l’Etat est une institution
impersonnelle car par l’indivisibilité on supprime cette conception personnelle et patrimoniale du
pouvoir royal qui permettait une division de la couronne entre chacun des fils et ils pouvaient accorder
des libéralités aux seigneurs locaux.
Il y a une distinction de fait entre la personne royale, la
souveraineté et l’Etat.
Bodin s’inscrit dans la théorie statutaire de Terre Vermeille qui en 1419, rappelle que le roi ne peut
disposer à son gré de la couronne et de son domaine.
Absolue : le souverain concentre entre ses mains tous les pouvoirs.
Comme il a tous les
pouvoirs, on peut dire qu’il est délié de tous liens contractuels, il est totalement indépendant.
Il
n’est pas lié par des institutions externes, par des contrats.
Il est indépendant du Pape,
indépendant aussi vis-à-vis des seigneurs locaux (plus de liens féodaux vassaliques), mais
aussi vis-à-vis du peuple.
La théorie de l’absolutisme monarchique est e considérer que le roi
n’est pas au pouvoir par un pacte conclu avec le peuple.
Conséquence politique de l’absolutisme : le roi n’est certes pas seul à la tête de l’Etat, il est
entouré de conseils et d’institutions, mais à lui seul appartient le pouvoir de décider.
Ex.
Etats généraux : représentent la nation divisée en ordres, ne sont plus provoqués par la
royauté depuis 1614.
Le roi peut décider librement de se libérer du conseil du peuple, il peut
convoquer les Etats généraux à son bon vouloir.
Ex.
En vertu de l’absolutisme, on considère que le roi est source de toute justice, il peut donc à
lui-même exercer la justice retenue.
Il ne peut pas tout faire, donc il y a aussi la justice
déléguée.
Mais même dans le cas de la justice déléguée, le roi peut intervenir pour trancher le
litige lui-même ou pour casser la décision d’un juge.
Le principe même de la délégation est de
pouvoir être retiré, le roi peut toujours décider en dernier ressort.
Ex.
la procédure législative : les parlements, Cour de justice dans le cadre d’une justice
déléguée, sont également chargés d’enregistrer les édits du roi (transposition de la lettre royale
sur un registre conservé aux greffes afin que celles-ci acquièrent force obligatoire.
Ils ont en
outre, la possibilité d’émettre des remontrances à plusieurs étapes de la procédure.
Elle est le
symbole d’une monarchie sous conseil.
Le roi de France ne se veut pas despote.
Il s’entoure
d’institutions pour l’aider.
Mais ces procédures législatives se closent par lit de justice : si les
parlements maintiennent leur refus, le roi ou son représentant se présente directement devant
le parlement afin d’aborder l’enregistrement obligatoire de l’édit.
C’est la consécration de la
monarchie absolue.
Le roi décide en dernier ressort..
»
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