histoire du droit
Publié le 25/11/2012
Extrait du document


«
CAS N°2 : Jean HAIMARD et Pauline DELARUE sont mari és depuis 3 ans et ont un gar çon,
Joan HAIMARD. Ils sont aujourd’hui sur le point de recourir
à l’adoption pl énière d’un enfant
sans famille connue car abandonn
é à la naissance par ses parents qui se pr énomme Hugo.
Puisque Joan porte le nom de son p
ère, en raison du choix op éré par ses parents au moment
de la naissance, il y a deux ans, ils souhaiteraient que Michel porte le nom de sa m
ère.
Ils
vous consultent pour savoir si cela est possible.
Les
époux HAIMARDDELARUE ont fait le choix il y a deux ans d’appeler leur ils Joan.
Aujourd’hui, ils s’appr
êtent adopter Hugo et souhaiteraient lui donner le nom de Pauline pour
l’appeler Hugo DELARUE.
Le probl
ème qui se pose ici est de savoir si un enfant adopt é peut se voir conf érer le nom de
sa m
ère adoptante alors que les parents adoptifs ont choisi de donner le nom du p ère à leur
premier enfant. La r
éponse se trouve à l’article 357 al.2 du CC. Aux termes de ce texte, en
d’adoption par les deux
époux, le nom conf éré à l’enfant est d étermin é en application des
dispositions de l’article 3112 CC. Ce dernier texte indique que lorsque la filiation d’un enfant
est
établie à l’égard de ses deux parents, ces derniers choisissent le nom de famille qui lui est
d
évolu : soit le nom du p ère, soit le nom de la m ère, soit les deux noms accol és, dans l’ordre
choisi par eux. Lorsqu’il a
été fait application de cette r ègle à l’égard d’un enfant commun, le
nom pr
écédemment choisi vaut pour les autres enfants communs.
En l’esp
èce, les époux HAIMARDDELARUE sont bien parents d’un premier enfant commun à
l’
égard duquel la filiation a été établie à l’égard de ses parents : Joan. Ils ont alors choisi de lui
attribuer le nom du p
ère soit HAIMARD. Ils sont donc contraints de donner le m ême nom à
Hugo.
Par cons
équent, Hugo ne pourra pas porter le nom de famille de sa m ère adoptante.
Il
s’appellera donc Hugo HAIMARD.
CAS N
°3 : Jean est en couple avec Sylvie depuis quelques ann ées, ils envisagent de « faire
un enfant ».
Soucieux d’assurer l’avenir de sa famille, Jean a d
écid é « juste au cas o ù » de
souscrire une police d’assurance. Le contrat stipule que s’il venait
à décéder, Sylvie toucherait
une prime d’un montant de 100 000 euros major
ée de 20% par enfant.
Le couple met en œuvre son projet et il ne faut pas longtemps pour que Sylvie et Jean
apprennent de leur m
édecin qu’ils attendent des jumeaux.
Jean multiplie les heures suppl
émentaires pour pr éparer l’arriv ée des enfants, et un soir,
fatigu
é par une journ ée de travail, il s’endort au volant de sa voiture et percute un arbre.
Il
meurt sur le coup. .
»
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