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Histoire des institutions politiques et sociales de l'antiquité

Publié le 15/02/2012

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2 questions, une à traiter

I.                    Institutions

On va s’intéresser au pouvoir et donc au politique.

II.                  Politique

Élus du pouvoir ; c’est donc le problème de l’Etat comme forme de structuration de la société. On va voir des naissances de l’Etat.

III.                Social

Tout est social. C’est devenu la grande question. C’est ici le rapport du pouvoir à la société, à la population. Il n’est pas qu’un rapport de domination  simple car il n’est pas légitime pour tous. Le pouvoir est conçu dans une relation entre le haut et le bas, le dominant et le dominé.

IV.                L’antiquité

C’est notre cadre historique (entre la préhistoire et le Moyen âge) mais aussi géographique. Elle est définie de façon ethnocentriste, c’est celle de l’Occident, 437 : chute de l’empire romain d’occident. C’est notre antiquité.  Donc on verra la Grèce et Rome, on essaiera d’avoir des ponts de comparaison.

Ex : l’invention de l’écriture, invention de l’antiquité, pas par les occidentaux mais par les sumériens. Ecriture inventée pour les impôts.  Premier grand texte de l’Antiquité : l’épopée de Gil GAMECHE. En Egypte, les hiéroglyphes représentent des idées ou des mots, le problème est qu’il faut des milliers de sigles pour exprimer une pensée. Invention de l’alphabet permet de faire des sons des mots. C’est une révolution, tout le monde va s’y mettre et notamment les grecques. C’est une grande révolution, cela rend la démocratie plus accessible.

Le pouvoir dans ses différentes manifestations est l’idée qu’il y a une forme d’exemplarité de l’antiquité.

PARTIE 1. Le monde avant Rome

Il y a peu près 3 millénaires avant notre ère.

 

Chapitre 1. L’Orient ancien, l’exemple Egyptien

 

 

 

Comme aujourd’hui l’Histoire institutionnelle est étroitement dépendante des conditions matérielles, qu’est ce que l’Egypte concrètement ? C’est une vallée bordée de territoires hostiles

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« 2 c’est la fameuse vallée du Nil fertile mais où la productivité est dépendante de grands travaux de canalisations et d’irrigations .

Territoire isolé car au dessus des montagnes au Nord des marécages et à coté le désert.

Est- ce que l’Egypte a besoin de se protéger et de faire une armée puissante ? Non, car il n’y a pas eu d’envahisseurs , elle a été très peu expansionniste.

Doctrine politico religieuse qui va justifier le pouvoir.

Section 1.

De l’ancien empire à l’invasion des Hyksos Se divise en 4 périodes : - L’ancien empire (3000 -2200 ) - L’anarchie féodale (2200 -2100) - Le Moyen empire (2100- 1780), invasion des Hyksos - La Crise (1780 -1560) Cela montre les contrastes très importants de cette histoire égyptienne.

I.

L’ancien empire (3000- 2200) Cet ancien régime est fondé par Mènes qui s’intitule « Pharaon » car il unifie politique ment la vallée du Nil aux alentours de 3000.

C’est important car jusque là l’Egypte était composée de plusieurs royaumes qui correspondaient à 2 entités géographiques : - Haute Egypte : rurale - Basse Egypte : développée Mènes unifie et fonde une ville entre les 2 : Memphis qui est la capitale de l’Egypte pendant l’Ancien régime.

A.

La toute puissance monarchique Le pouvoir, dès le départ, est un pouvoir centralisé de droits divins .

On conceptualise le pouvoir du Pharaon.

C’ est le clergé qui fait ça.

Le clergé va bâtir l’image du Pharaon, non pas comme un homme mais comme un Dieu (c’est le dieu Horus le plus fort).

Quand Horus n’est plus le plus puissant on change pour Râ.

Le problème c’est quand l’incarnation du dieu meurt.

La solution c’est la naissance mais cela ne suffit pas.

Les Egyptiens pratiquent une association au trône du vivant du pharaon.

Donc le fils est associé à l’image de son père, alors quand ce dernier meurt il est remplacé .

Cela se fait par le biais d’une cérémonie religieuse du couronnement qui permettre à l’homme de devenir dieu.

Une fois dieu il a tous les pouvoirs.

Tout lui appartient , même les hommes et rien n’est privé .

Aucune distinction sur les pouvoirs, il les a tous.

Les Egyptiens considèrent que s’il est l’incarnation du pouvoir il est le pouvoir, il est responsable de tout .

Ils considèrent que s’il est un dieu il est l’acteur et le responsable de toute chose (de la santé de la population par exemple).. »

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