Histoire de la pensée économique
Publié le 19/11/2012
Extrait du document
«
Cette idée a été reprise par les Néoclassique dans la théorie quantitative de la monnaie, autrement dit,
le niveau des prix dépend de la quantité de monnaie en circulation.
4) Quelle est le rôle de l’Etat ?
Les mercantilistes sont interventionnistes, c’est à dire que l’Etat doit intervenir dans l’économie, pour
favoriser la production et l’accumulation de richesse.
Les théories libérales qui succèderont vont
condamner cela.
Section I I : Les physiocrates
C’est une véritable école de pensée économique, des philosophes de pensée économique.
Le fondateur
est François Quesnay , il a écrit Tableaux économiques (1758).
Quesnay veut créer une véritable
science économique, il veut décrire les lois économiques qui régissent le fonctionnement de la société.
Il veut connaître les causes de la prospérité.
Pour les physiocrates, l’origine des richesses se trouve
dans la production et surtout la production agricole, pour lui il n’existe de produit net que dans
l’agriculture.
La production nette est obtenue par : production brute – richesse consommée.
Pour les
physiocrates, seul l’agriculture crée un véritable produit net, car c’est le produit de la terre, c’est le
seul véritable surplus de richesse.
C’est une analyse presque biologique, c’est à dire qu’il va détruire le flux de richesse qui circule dans
l’économie, un peu comme le sang, dans le corps humain.
C’est un modèle d’équilibre sans
croissance.
Voilà le schéma du processus de production.
Pour produire, il faut un capital initial
d’avance et la production obtenue va permettre d’une part de reproduire le capital et d’autre part va
offrir un produit net.
Il distingue 3 classes dans la société :
- Les fermiers (louent une terre pour cultiver) et les ouvriers agricoles (ceux que le fermier va
employer).
C’est la seule classe productive, ils doivent au début annoncer un capital initial, qui
est en partie fixe (ex : le matériel, le bétail, les autres circulants).
Dans tous les cas il faut
reconstituer le capital à la fin du cycle de production, entièrement pour le capital circulant et
entièrement pour le capital fixe.
- Les artisans, c’est pour lui la classe stérile, ils ne font que transformer des matières premières en
biens de consommation, il n’y a pas de produit net.
Au début du processus de production le
capital est monétaire, et il y a également un stock de biens de consommation.
- Les propriétaires fonciers : ils n’ont aucune activité et vivent de leurs rentes (les loyers)
Le fonctionnement du modèle
- Situation initiale : la classe productive dispose de capital circulant et de capital fixe, la classe
stérile (artisans) dispose de réserve monétaire et de biens de consommation, et la classe rentière
dispose de ses revenus.
- Les flux circulent.
Les fermiers vont obtenir une certaine production agricole.
Avec cette
production ils vont reconstituer une part de leur capital circulant, puis ils vendent le reste, en
échange ils reçoivent de l’argent (recette monétaire).
Avec cette recette monétaire, ils vont
reconstituer une part de leur capital fixe, et d’autre part verser le loyer aux rentiers.
Ils vont
pouvoir recommencer un nouveau cycle de production.
Par ailleurs, en même temps, les artisans
ont acheté des produits aux fermiers qu’ils ont transformés en d’autres produits (manufacturés)
- Situation finale : à la fin du processus on retrouve la situation initiale.
2.
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