Fiche pratique sous la Ve République
Publié le 25/11/2023
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Fiche sur la pratique sous la Ve République
Charles de Gaulle
1958 : collège électoral : 80 000 électeurs dont 1% de parlementaire ← le GDG ne voulait pas que les
parlementaires aient une prise sur l’élection du Président, en raison de la place des partis politiques +
majorité absolue, mais au second tour, la majorité relative est suffisante
favorable à un mandat de 7 ans car il estimait que le Président devait bénéficier d’une légitimité
supérieure à celle des députés
apparition des domaines réservés sous Chaban Delmas
1958 : il n’a accepté de nommer 3 membres du Conseil Constitutionnel qu’à la condition de nommer
le Président de celui-ci.
il affirme que le Président ne saurait accepter un partage de l’autorité avec le Premier Ministre
Crise algérienne = origine pratique présidentialiste ← il prend en mains les destinés nationales et joue
le rôle de sauveur → il rapporte tout le pouvoir à lui l’opinion publique accepte que le Président de
la République rapporte à lui tout le pouvoir
Assemblée nationale a pas vrmt assuré un contrôle politique sur l’appli de l’art 16
18 mars 1960 : il a usé de son pouvoir discrétionnaire pour refuser de convoquer la session
extraordinaire réclamée par 287 députés
Utilisation de l’article 11 en 1962 (suffrage universel direct = légitimité démocratique) ← veto du
Sénat et 1969 (suppression Sénat) Gaston Monnerville l’accuse de forfaiture → saisine du Conseil
constitutionnel → décision du 6 novembre 1962
Les élections législatives qui suivent le référendum de 1962 → majorité parlementaire homogène et
stable offerte au Président de la République
1962 : gouvernement de Pompidou renversé ← utilisation art 11
1962 : dissolution de l’Assemblée nationale ← réforme SUD = réponse à la motion de censure =
sanction naissance du fait majoritaire
1963 : révision présente des difficultés → suspend la révision et attend un renouvellement de
l'Assemblée nationale
conférence du 31 janvier 1964 : « le Président de la République est l’homme de la Nation.
Le
Président est évidemment seul à détenir l’autorité de l’État.
Il doit être évidemment entendu que
l’autorité indivisible de l’État est confiée toute entière au Président par le peuple qui l’a élu.
Il n’en
existe aucune autre, ni ministérielle, ni civile, ni militaire, ni judiciaire qui ne soit conféré et
maintenue par lui ».
le Général De Gaulle à toujours considéré qu’il pouvait mettre fin aux fonctions du Premier Ministre.
C’est une interprétation que l’on peut qualifier de présidentialiste.
Michel Rocard a employé une
formule : « à l’heure où il me faut vous présenter ma démission du gouvernement » = preuve de la
subordination du Premier ministre au Président de la République
La Constitution ne reconnaît pas expressément la qualité de Chef de Gouvernement au Premier
ministre il a dit : « le Chef du Gouvernement c’est moi, le Premier ministre est le premier des
ministres ».
1968 : dissolution ← mai 68
Démission en 1969 ← référendum = négatif il considère qu’il a perdu sa légitimité
Georges Pompidou
Conférence de presse du 10 juillet 1969 il dit : « la primauté du Chef de l’État lui vient de son mandat
national.
À la fois Chef suprême de l’exécutif, gardien et garant de la Constitution, le Président est à
ce double titre chargé de donner les impulsions fondamentales, de définir les directions essentielles,
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d’assurer et de contrôler le fonctionnement des pouvoirs publics.
Il est à la fois arbitre et premier
responsable national ».
assoit sa prééminence sur son mandat électif → Il entend exercer sans partage le pouvoir exécutif,
décide de tout, supervise tout et délègue très peu ← Il a été Premier Ministre et connaît très bien la
mécanique institutionnel et l’importance du rôle joué par le Premier Ministre pour faire fonctionner
les institutions, d’où la volonté de tout contrôler le Premier ministre = l’exécuteur de ses volontés
1972 : seul référendum proposé (ratification d’un traité européen prévoyant l’adhésion de la Grande
Bretagne à l’Union Européenne) = demi-échec (oui l’emporte mais la participation est plutôt faible)
→ compensation par la pratique référendaire + la relation directe avec le peuple = abandonnée
1973 : projet pour la réduction du mandat présidentiel ← réticences dans son propre camp
Valéry Giscard d’Estaing
souhaite introduire un style plus décontracté que celui connut sous De Gaulle et Pompidou.
Il veut
prendre en compte l’opposition → affirmer la position de la majorité révision saisine parlementaire
du Conseil constitutionnel
position difficile car il n’a pas l’autorité du parti majoritaire et ne dispose pas de moyens
parlementaires de sa politique ← « cohabitation » avec la majorité parlementaire
1975 : Chirac utilise pour la toute première fois l’art 49 al 4
1976 : Chirac démission de son plein gré
Raymond Barre maintien son poste grâce à la menace de la dissolution et aux différents moyens du
parlementarisme rationalisé afin de contraindre les députés de la majorité notamment avec utilisation
49.3
1978 : accord électoral entre le parti socialiste et le parti communiste → se défait à la veille des
élections → gauche perd ces élections il était prêt à cohabiter avec l’opposition de gauche
1981 : « En France la responsabilité de cette décision et de son exécution dépend du seul président
sans aucun échelon intermédiaire »
Il ne siège pas directement au cc mais il est qd même celui qui y est rester le plus lgtps
François Mitterrand
1981 : alternance Sénat dans la logique majoritaire
1881 : il utilise le droit de dissolution ← mettre en concordance sa majorité présidentielle avec une
majorité parlementaire
1981 – 1986 : Gouvernement suit les directives présidentielles déjà proposées dans le programme,
politique souhaitée du Président de la République
1983 : « qu’il n’est pas concevable qu’une politique soit mise en œuvre sans mon impulsion »
1983 : « l’engagement nucléaire ne peut reposer que sur la décision d’un seul homme »
1984 : « c’est à moi de décider ce qu’il convient de décider »
1984 : blocage du Sénat à propos du champ référendaire de l’article 11
1986 – 1988 = première cohabitation ← Chirac = fin provisoire de la pratique présidentialiste
« le Gouvernement ne peut ni décider la convocation d’une session extraordinaire, ni en fixer l’ordre....
»
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