Fiche droit administratif
Publié le 29/11/2013
Extrait du document
«
Exemple le plus connu : arrêt du 3 février 1978 CFDT et CGT .
relatif aux contraventions comportant des peines
privatives de liberté.
CE voulait créer ces contraventions, tandis que le CC°L avait rejeté la possibilité d'édicter par
voie réglementaire des contraventions comprenant des peines d'emprisonnement.Donc il faut une loi pour prévoir un
emprisonnement et pas une mesure réglementaire,
-malgré l'article 62 de la constitution en vertu duquel les décisions du CC°L s'impose aux pouvoirs publics et à toutes
les autorités administratives et juridictionnelles, malgré cela le conseil constitutionnel ne peut pas imposer ses vues au
juge administratif et notamment au conseil d’État (divergence d'appréciation).
II) Les sources internationale .
A) La place des traité internationaux dans la hiérarchie des sources de la légalité administrative.
§1) Les dispositions constitutionnelle en la matière.
- 30 mai 1952 Dame Kirkwood,CE : En l'espèce le conseil d'état a annulé le décret d'extradition du 14 septembre 1951
d'une américaine divorcée, réfugiée avec son enfant en France, en estimant que cet arrêté était contraire à la
convention franco-américaine de 1909.
- Article 55 de la constitution :L'article 55 de la constitution s'est ensuite inscrit dans la même logique en disposant que
les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés, on dès leur publication une autorité supérieure à celle des
lois, sous réserve pour chaque accord ou traité de son application par l'autre partie : principe de réciprocité.
§2) Les difficultés d'application de ces dispositions.
a) Les conditions tenant au traités.
A défaut de ratification le traité est sans effet juridique à l'égard de l'administration
-arrêt du 23 novembre 1984 : Roujanski, le conseil d'état a considéré que le simple fait que le déclaration universelle
des droits de l'homme ai été publiée au JO du 9 février 1949 ne suffit pas pour parler d'une ratification régulière et
donc ce texte se retrouve sans valeur juridique.
- Un arrêt du 18 décembre 1998 : SARL du parc d'activité de BLOTZHEIM et Société Civile Immobilière
HASELAECKER, le conseil d'état a estimé que pour les traités qui doivent en vertu de l'article 53 être ratifié ou
approuvé par une loi : traité de paix, de commerce, créant une organisation internationale, l'absence de cette loi
constitue une irrégularité au sens de l'article 53.
-: 8 juillet 2002, Commune de Porta CE conformément à la théorie de la loi écran, le conseil d’État refuse de
connaître de la constitutionnalité de la loi pour ratification du traité
b) Les difficultés d'application des dispositions de l'article 55
-Après avoir longtemps renvoyé cette interprétation au ministre des affaires étrangères, le Conseil d'Etat s'estime
depuis s on arrêt du 29 juin 1990, GISTI , compétent pour procéder à cette interprétation afin d'éviter des renvois
successifs au ministère des affaires étrangères.
-Pour apprécier la réciprocité de l'application du traité par les autres états signataires le Conseil d'état continue de
surseoir à statuer et de renvoyer au ministère des affaires étrangères Arrêt du 29 mai 1981, REKHOU , ce principe a été
confirmé par l' arrêt du 9 avril 1999 madame CHEVROL-BENKEDDAC
-Le conseil d'état peut s'adresser à des juridictions internationales pour l'interprétation de certaines dispositions des
traités, ce fut le cas dans l'affaire du Maïs transgéni qu e, un arrêt du 25 septembre 1998, Association Greenpeace
France, a sursit à l'exécution de l'arrêté ministérielle du 5 février 1998.
le CE a sursit à statuer afin d'interroger la
CJCE sur l'interprétation des dispositions communautaires sur le fondement desquelles reposaient l'arrêté-Pour le 1er
fois l'arrêt de 1998 fait référence a u principe de précaution (interdit sans réfléchir).
Le 21 mars 2000, la CJCE a donné
son interprétation et le 22 novembre 2000 dans u n second arrêt association Greenpeace France le Conseil d'état a
prononcé l'illégalité partielle de l'arrêté ministériel.
-Le juge administratif ne sanctionnera un acte administratif violant un traité international, que si ce dernier a un effet
direct à l'égard des particuliers, il faut que ce traité ai par exemple crée des droits à des administrés .l'arrêt du 21
décembre 1990, Confédération Nationale des associations de familiales catholiques , a r econnu cet effet direct de la
CEDH, il a été rendu à propos de la pilule « du lendemain », cette convention avait bien un effet direct.
c)La supériorité des traités sur la loi
Comme pour les sources constitutionnelles la principale difficulté a surgit quand une loi est venue faire écran entre un
acte administratif et un traité, que l'acte administratif concerne une loi qui viole le traité.
La loi fait écran entre l'acte
administratif et la traité.
- conseil d'état du 1er mars 1968, syndicat général des semoules de France (jurisprudence semoule de France).
Dans
cette affaire le conseil d'état a estimer que faire prévaloir un traité sur une loi postérieure contraire revenait en réalité à
ce prononcer sur la conformité de la loi à la constitution, et cela c omme dans l'arrêt ARRIGHI , le CE a toujours refusé
de la faire, seul le Conseil Constitutionnel peut le faire.
Le refus d'annuler un acte administratif contraire à un traité
mais conforme à une loi postérieure.
-Décision du c onseil constitutionnel du 15 janvier 1975 relative à la loi sur l'IVG dans laquelle le conseil
constitutionnel a estimé qu'une loi contraire à un traité n'était pas pour autant contraire à la Constitution, après cette.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- DROIT ADMINISTRATIF - cours complet
- Droit administratif: le service public
- droit administratif: Les actes juridiques de l’administration sont-ils toujours unilatéraux ?
- 3 exo de droit administratif corrigés
- l'acte détachable et la nullité du contrat en droit administratif