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Droit international

Publié le 02/12/2019

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L’intervention d’humanité à la lumière des règles prévues par le Charte des Nations-Unies en matière de recours à la force Le principe de l’interdiction du recours à la force est une pièce maîtresse dans l’édifice du système de sécurité collective. En effet, le droit international interdit avec vivacité le recours à la force armée.Le recours à la force est écarté par l'article 2 paragraphe 4 de la Charte : « les membres de l'organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies ». Il est donc prohibé de déclencher une guerre, ou d'envoyer des troupes armées mais également tout type de recours à la force, quel qu'il soit, direct ou indirect, évident ou implicite. Ensuite, La Charte des Nations Unies est le point d'aboutissement d'une élaboration progressive par la coutume, reprise dans un texte qui a pour ambition de mettre en place un système de sécurité collective pour tous les Etats. Cette idée de non-recours a la force fut exposé avant 1945, les Etats avaient tenté d’encadrer le recours à la force. Ce fut tout particulièrement le cas au cours des deux conférences internationales de la paix de La Haye en 1899 et en 1907. Lors de la Seconde fut conclu une convention Drago-Porter qui interdit aux Etats de recourir à la force pour recouvrer des dettes si l’Etat débiteur ne rejette pas l’offre de règlement arbitral et s’engage à respecter la décision. Bien que modeste dans ses ambitions, cette convention n’en demeure pas moins marquante dans la mesure où elle est venue limiter pour la première fois le recours à la force. Après la première guerre mondiale, le Pacte de la Société des Nations impose à ses membres dans son préambule “certaines obligations de ne pas recourir à la guerre”. Ensuite le pacte Briand-Kellogg du 27 août 1928 met la guerre hors-la-loi, où il prohibe le recours à la guerre comme moyen de politique nationale. Cependant aucune sanction n’est présenté. En raison de cette lacune cela ne pu permettre d’éviter une seconde Guerre. Par la suite, les États en ressortent traumatisés et décide de conclure lors de la Conférence de San Francisco, l’article 2 paragraphe 4 qui consacre l’interdiction du recours à la force tout comme la menace d’y recourir. Il ne s’agit toutefois pas d’une interdiction absolue. Cette interdiction est possible dans ce qui convient des relations internationales. Cependant, cette interdiction du recours à la force a été transgressé à différentes reprises. Par conséquent, la question de sa valeur est remis en doute. L'engagement de non-recours à la force présent dans la charte des Nations Unies est tempéré par deux exceptions auxquelles il est largement fait recours dans le monde contemporain. Le rôle du Conseil de sécurité a élargi et assoupli les conditions dans lesquelles il autorise le recours à la force pour répondre à des circonstances très variées.Le principe d’interdiction du recours à la force prévu par la Charte des Nations-Unies est-il encore d’actualité ? Pour y répondre, nous observerons dans un premier temps les exceptions liés à ce principe de non-recours à la force (I), puis nous terminerons par le fait que ce principe correspond à un principe de Droit ayant de la valeur (II). I- Des exceptions au principe de non-recours à la force. / A- La Légitime défense et L'autorisation du Conseil de sécurité de l'ONU. Actuellement, les conflits armés sont fréquents, seulement il n’aboutit pas réellement à une violation grâce à la légitime défense. En Effet, La légitime défense s'applique lorsqu'un un acte de défense est commis et justifié de par une agression, cette agression allant à l’encontre des droits internationaux. Depuis peu de temps, les États utilise ce droit pour justifier le recours à la force. Même si il y a une réelle attaque armée, le comportement adapté n’est pas licite et ne correspond pas aux critères de l’exercice de la légitime défense bien que cela s’en rapproche.<...
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« / A- L a L ég itim e d éfe n se e t L 'a u to ris a tio n d u C onse il d e s é cu rité d e l 'O NU.

A ctue lle m ent , le s c onf lits a rm és s ont f ré que nts, s e ul em ent il n’ about it pa s r é elle m ent à une violation gr âce à la lé gi tim e dé fe ns e.

E n E ffe t, L a lé gi tim e dé fe ns e s 'a ppl ique lor squ' un un a cte de dé fe ns e e st c om mis e t jus tif ié de pa r une a gr ession, c ette a gr ession a lla nt à l’ e nc ont re de s dr oits int erna tiona ux.

D epui s pe u de te m ps , le s É ta ts ut ilis e c e dr oit pour jus tif ie r le r e cour s à la for ce.

M êm e s i il y a une r é elle a tta que a rm ée, le c om por te m ent a da pté n’ est pa s lic ite e t ne cor re spond pa s a ux c ritè re s de l’ e xe rc ic e de la lé gi tim e dé fe ns e bi en que c ela s ’e n r a ppr oche.

Seul em ent , c erta ins É ta ts ont r e cour s à c ette f or ce a lor s qu’ ils n’ ont pa s d’ agr ession a rm ée, c ela condui t à un c om por te m ent illé ga l s a uf s i le c ons eil de s é cur ité l’ a ut or is e a va nt s a m is e e n oe uvr e.

C epe nda nt, c ette a ut or is a tion n’ est pa s touj our s f a ir e e t vont donc tr a ns gresse r c e pr inc ipe de non r e cour s à la f or ce.

L ’ A rtic le 51 “ A uc une di spos ition de la pr ése nt e C ha rte ne por te a tte int e a u dr oit na tur el de lé gi tim e dé fe ns e, indi vidue lle ou c ol le ctive , da ns le c as où un M em br e de s N ations U nies e st l'obj et d' une a gr ession a rm ée, jus qu' à c e que le C ons eil de sé cur ité a it pr is le s m esur es né cessa ir e s pour m aint eni r la pa ix e t la s é cur ité int erna tiona le s.” A ins i, le s É ta ts pe uve nt r é agi r à une a gr ession, s e ul em ent c et a rtic le s oul ève le pr obl èm e pa r le fa it que l’ e xpr ession “ a gr ession a rm ée” ne s oi t pa s dé fini m ais le f ut pa r la s ui te e n 1974.

L e C ons eil de s é cur ité de l’ O NU s ’e st vu c onf ére r “ L a r e spons abi lité pr inc ipa le du m aint ie n de la pa ix e t de la s é cur ité int erna tiona le ”, A rtic le 24, pa r la C ha rte de s na tions U nies.

A ins i, il s e m ble c ohé re nt que c e de rni er a it un r ôl e à joue r da ns le dé cle nc hement d’ une a ction a rm ée s i c elle -c i m ena ce la pa ix e t la s é cur ité int erna tiona le s qu’ il a pour but de pr otége r.

L 'a ction c ont inue de s e s m em br es pe rm ane nts e t non pe rm ane nts de pui s la f in de la gue rre froi de a e u pour e ffe t d' éla rgi r c ons ta m ment le c ha mp de s e s c om péte nc es gr âce à une int erpr éta tion é la rgi e de s di spos itions de la C ha rte .

L a pr em iè re c ris e du G olfe c ons titue une r upt ure pa r r a ppor t à la pr atique a nt érie ur e du C ons eil.

E lle m arque le r e nouve au du C ons eil de s é cur ité , r e ndu pol itique ment pos sibl e pa r la f in de la conf ront ation e nt re le s de ux G ra nds qui c om menc e à ê tr e pe rc ept ibl e da ns l'a ction de s N ations Unies à pa rtir de la f in de s a nné es 1980.

L e P ré side nt ir a ki en n' a pa s s u m esur er l'a m pleur de c e cha nge ment a u m om ent où il s 'e st e nga gé da ns l'i nva sion du K ow eït, le 02 a oût 1990, c e qui cons titua it une vi olation f la gr ant e de la C ha rte de s N ations U nies da ns une c ir c ons ta nc e où pouva it s e dé gager une una nimité a u s e in du C ons eil .

c ette a gr ession c ara cté ris é e c ont re le K ow eït, E ta t s ouve ra in, r e m etta it pr ofondé ment e n c aus e l'é qui libr e d' une r é gi on s e ns ibl e.

L a ge stion pa r le c ons eil de la c ris e ir a ki enne ne s 'e st pa s int errom pue de pui s lor s.

A pr ès c ela , Le C ons eil de s é cur ité a ut or is e e n te rm es gé néra ux le r e cour s à la f or ce c ont re l'I ra k pa r s a ré sol ution 678 du 29 nove mbr e 1990.C ette r é sol ution e t le dé cle nc hement de la gue rre a pr ès le re fus de l'I ra k de r e spe cte r la r é sol ution 660 ont s us cité une va ste c ont rove rs e pa rm i le s jur is te s.

E n e ffe t, c ette " aut or is a tion de r e cour s à la f or ce" ne c or re sponda it pa s a u s c hé ma ini tia le m ent pr évu pa r la C ha rte pour la m is e e n œ uvr e de la c oe rc ition m ilita ir e .

A ins i, on pe ut obs erve r une grande lim ite a u pr inc ipe de non- re cour s à la f or ce.

C es e xc ept ions r e m ette nt donc e n c aus e la va le ur de c e pr inc ipe de pa r s a vi olation e t de s on non- re spe ct.. »

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