Droit Fiscal
Publié le 12/06/2013
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«
Elles peuvent s’inscrire dans le cadre d’une politique structurelle à plus ou moins long
terme.
La France se trouve dans un cadre plus globale de mondialisation : l’UE.
SECTION 3 : LIMITES DU PRINCIPE DE LIBERTE DE GESTION
Le contribuable n’est pas libre de gérer son entreprise comme il le souhaite.
Il y a 2
théories :
- acte anormal de gestion
- abus de droit
Acte anormal de gestion = les magistrats sont des juristes, pas des gestionnaires => ne
devrait pas intervenir, mais en pratique sont s ouvent amenés à trancher => juge fiscal
amené à prendre des mesures limitatives => jurisprudence peut amener à réduire le
bénéfices
Art 39 : toutes les dépenses qui ne sont pas conformes à l’entreprise.
Il suffit que le bénéficiaire soit un tiers pour que l’acte soit contraire.
L’acte peut être anormal quand à son montant = le fait de verser à un dirigeant une
rémunération trop élevée.
Pas de justification de cadeaux d’entreprise = acte anormal de gestion.
Il faut que
l’entreprise en tire un bénéfice.
EX : pour félicite r les salariés ayant atteint l’objectif.
Sanction = double niveau :
- entreprise = la dépense anormale déduite à tort devra être réintégré au bénéfice
et entrera dans l’IS.
- Bénéficiaire = imposé sur l’avantage reçu.
EX : dirigeant reçu trop d e
rémunération sera imposé à l’IR dessus.
C’est à l’administration fiscale de ramener la preuve que l'acte n'est pas conforme.
Le
contribuable devra simplement justifier les écritures comptables quand à leur nature et
leur montant.
L’abus de droit = conc erne les principaux impôts = ISF, impôts locaux…
(Acte anormal de gesti on = seulement sur le bénéfices)
Il y a du droit dans 2 situations :
- en cas de simulation lorsque l’acte présenté à l’administration fiscale ne
correspond pas à la réalité
EX : différence entre donner et vendre un bien => car impôt différent => peut y
avoir simulation en donnant avec un prix symbolique pour passer en vente.
- la fraude = le contribuable parvient à faire échec à une disposition législative en
utilisant les carence s de la réglementation ce qui est le cas des constructions
juridiques qui n’ont pas d’autres but que celui d’éluder l’impôt = lorsque l’on
réalise un montage juridique, ce montage ne doit pas avoir pour finalité d’éluder/
éviter de payer l’impôt = toujours se réserver un motif fiscal.
Ces 2 sanctions existent.
Elles sont relativement lourdes :
Le contribuable devra payer le complément d’impôt éludé assorti d’une
majoration de 80%.
A cela : rajouter les intérêts de retard = 0,40% par mois de retard..
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