Droit de la Famille
Publié le 22/02/2015
Extrait du document


«
- Aujourd’hui, le déclin du mariage repose sur le fait que le principe de procréation n’en demeure pas le centre en raison
du mariage des homosexuels et des époux stériles.
Avec l’évolution des mœurs depuis les a 70, on admet la filiation
naturelle comme la filiation légitime puisqu’on a des enfants nés par PMA (procréation médicalement assistée).
On
comprend donc pourquoi une définition du mariage est quasi-impossible, ce qui est a retenir est le déclin de toute
référence a la religion, le déclin de la puissance maritale, et le développement du cadre de la famille naturelle.
Le d de la famille est ainsi un d évolutif qui réglemente les rapports familiaux, entre les couples.
L’institut national des
études démographiques (INED) et l ‘institut national des statistiques et des études économiques (L ‘INSEE) nous
présentent les statistiques relatives au mariage.
On a quelques éléments notables :
1- Le taux de fécondité : qui s’obtient en divisant le nombre d’enfants nés par le nombre de femmes en âge de fécondité
(entre 15 et 49 ans).
Ce taux est aujourd’hui a 1.99%, et était de 2.03% en 2013.
Il est, avec l’Irlande, le plus fort en
Europe, mais il ne permet pas tout de même le renouvellement des générations.
L’âge moyen des femmes lors de la
naissance de leur 1 er
enfant est 30.1 ans.
2- Le taux de nuptialité (le nombre de mariage par an) : il est en chute en 2013, on a 238000 mariages, ce qui en moins de
8000 mariage par rapport a 2012.
Ce taux est de 3.6/1000 habitants (population totale : 66 millions).
Depuis la loi du 17
mai 2013, on a 7000 mariages homosexuels dont 60% sont des couples d’hommes plutôt âgées (50 ans en moyenne).
Les
couples de femmes ont 43 ans en moyenne.
3% des mariages sont donc homosexuels, ce qui est modéré par rapport aux
autres moyennes européennes : 2% en Espagne, 5% en Belgique.
En 1972, le nombre de mariage est de 417000, et la
population est a 55 millions d’habitants, ce qui fait un taux de nuptialité plus fort qu’aujourd’hui.
Cela ne signifie pas que
les Français ne vivent plus en couples : en effet, on a 33 millions de Français en couples hors mariage.
Pour l’homme, plus
il est diplômé, plus il a de chances d’être en couple.
Or, pour la femme, plus elle diplômée, moins elle sera en couple car
elle pourra être indépendante.
C’est donc une question d’ascension sociale.
Le concubinage et le PACS sont les 2 formes
de couple hors mariage.
Le PACS est une sorte de contrat conclu entre 2 personne de même sexe ou de sexes différents
leur permettant de donner a leur relation un cadre juridique hors mariage.
On a 160 000 pacs sur 238 000 mariages : donc
2 pacs sur 3 mariages.
Depuis sa création en 1999, 60% des pacs ont été rompus ; il n’est donc pas plus solide que le
mariage.
La majorité des pacs est de couples hétérosexuels.
Concernant la naissance, 56% des enfants sont nés hors
mariage, et l’âge moyen des femmes accouchant hors mariage est au delà de 30 ans (comme le mariage).
3- Taux de divortialité : sur 238 000 mariages, on a 128 400 divorces : 40% des couples mariées divorcent.
D’ailleurs, si
on habite dans une grande ville, on a plus de chances a divorcer que dans la vie rurale.
De même, plus on est diplômée et
on travaille, plus on a de chances a divorcer.
4- Espérance de vie : elle est de 85 ans pour les femmes et de 79 ans pour les hommes.
L’écart entre hommes et femmes se
réduit depuis 20 ans car les femmes consomment de plus en plus des produits stupéfiants (tabac, alcool,..).
De plus, elles
conduisent des voitures de plus en plus, ce qui les confronte a des accidents mortels.
5- La mortalité infantile (le nombre d’enfants morts au cours de leur première année sur le nombre total de naissance) :
elle est très faible en France, 3.5‰ (sur mille).
6- On a 1.4 millions de familles recomposées et 2.2 millions de familles monoparentales, soit car la mère ne connait pas
l’identité du père (elle a été violée), soit elle ne veut pas la connaitre, soit elle est veuve ou divorcée.
Toutes ces statistiques permettent de voir pourquoi le droit de la famille évolue fréquemment.
Plan :
I- Les couples non-mariés
A- Le concubinage : 1) la notion de concubinage : a- la diff de sexe dans le concubinage
b- la communauté de vie entre les concubins
2) les effets du concubinage : a- d’ordre personnel
b- d’ordre patrimonial : 1.
Entre concubins ; 2.
A l’égard des tiers
B- Le PACS : 1) les conditions : a- de fond ; b- de forme
2) les effets : a- entre partenaires : 1.
D’ordre personnel ; 2.
D’ordre patrimonial
b- a l’égard des tiers : 1.
Obligations des partenaires ; 2.
Droits des partenaires
C- Les fiançailles : 1) les rapports juridiques entre fiancés ;.
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