Droit Constitutionnel
Publié le 22/04/2013
Extrait du document


«
• Aristote
- expose sa théorie dans la constitution d'Athènes.
Reprend le déterminisme avec l'Histoire (et non pas
avec la dialectique)
- deux classifications (pas pensée linéaire mais carrée)
• distribue Constitution entre : Constitution de droite qui vise le bien commun et la Constitution
corrompue qui vise le bien particulier ;
• distribue les différentes Constitutions en fonction du nombre de gouvernants au sein de la
communauté .
Soit, le pouvoir est celui d'un seul soit, celui d'un petit nombre ou, enfin, celui d'un
grand nombre.
• 1ère combinaison : pouvoir d'un seul => 2 hypothèses (exercé dans Constitution de droite ou
Constitution corrompue) => Royauté ou Tyrannie
• Royauté (héréditaire, élective ou familiale), gouvernement d'un seul pour le bien commun.
Repose sur consentement des gouvernés et reste soumise à la loi ;
• Tyrannie (héréditaire, élective ou familiale), gouvernement d'un seul dans son propre intérêt.
Sans consentement des gouvernés et n'est pas soumise à la loi .
• 2ème combinaison : pouvoir d'un petit nombre => Aristocratie ou Oligarchie
• Aristocratie, gouvernement d'un petit nombre pour le bien commun.
Pouvoir appartient aux
meilleurs par leur vertu , la masse est prise en charge par ces derniers ;
• Oligarchie, gouvernement d'un petit nombre dans leur propre intérêt et par leurs propres
règles .
Pouvoir confisqué par quelques-uns, les plus riches et + influents et qui viennent
accaparer le pouvoir (magistratures).
• 3ème combinaison : pouvoir d'un grand nombre => République ou Démocratie
• République, gouvernement d'un grand nombre pour le bien commun.
Parvient à trouver point
d'équilibre entre aisance des riches, et, la liberté des pauvres en leur permettant d'accéder
aux magistratures, aux tribunaux.
Pour ce faire, il faut supprimer la cotation entre riches,
supprimer l’hérédité entre riches et jouer sur les conditions du cens (réduit, différencié
entre riches et pauvres ou même supprimé).
Chacun devient alors éligible aux magistratures et
tribunaux ;
• Démocratie, gouvernement d'un grand nombre dans leur propre intérêt.
Fondée sur base
égalitaire : tous les hommes sont libres citoyens de naissances, s'associent et sont associés
aux pouvoir et participent aux tribunaux .
II.
Association à l’État
- cette lecture de la philosophie grecque, relayée par la pensée latine 6
, repose ainsi sur des figures
(légendaires) de grands juristes consultes (Solon, par exemple).
• Le 16 juin 1946, CDG enracine son discours de Bayeux dans ce pragmatisme de la philosophie
antique : Des Grecs, jadis, demandaient au sage Solon : « Quelle est la meilleure Constitution ? »
Il répondait : « Dites-moi, d'abord, pour quel peuple et à quelle époque ? »
- dans droit médiéval : part essentielle donnée aux coutumes 7
due à l’importance des rapports sociaux
entre les hommes par la pratique constante, susceptible d'un développement autonome (la pratique
sociale regardée comme une règle de droit).
- la France est un État (depuis plus de 10 siècles), elle a donc une Constitution qui repose, sous l'Ancien
Régime, sur les éléments de la coutume, des règles coutumières que les commentateurs légistes du MA
vont privilégier par rapport aux règles de lois dans le but d’échapper à l'autorité du roi, de se dégager
de la féodalité
• Edit de Moulins 8
(1566) : réglementation du domaine royal, source historique du domaine
public .
6 L’apport des légistes du MA, dont lecture est issue de la pensée grecque, greco-romaine (Rome dans prolongement d'Athènes).
Par exemple, Thomas d'Aquin reprend thèse aristotélicienne de la communauté dans toutes ses formes.
7 “L’usage juridique oral, consacré par le temps et accepté par la population d’un territoire détermine”.
C’est une des sources du
droit.
Elle suppose deux éléments.
L’élément matériel est constitué par la répétition des actes donnés manifestant un usage.
Et
l’élément psychologique composé de trois aspects : l’ opinio juris (conviction que l’usage répété constitue une règle de droit),
l’ opinio necessitatis (la croyance au caractère obligatoire de l’acte) et l’ estimatio communis (consensus existant autour de l’acte)
8 Décision prise par le roi de France Charles IX, I a pour but de règlementer définitivement les aliénations au domaine royal.
Les
juristes distinguèrent alors un domaine fixe (ensemble des biens et droits acquis par la Couronne à l’avènement d’un roi donné) et
le domaine casuel (tout ce qui vient à échoir au roi)
2.
»
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