Dissertation: TD droit civil Sujet : le constat du moment de la mort
Publié le 05/11/2022
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«
Dissertation: TD droit civil
Sujet : le constat du moment de la mort
D'après Pagnol « les morts ne sont plus des personnes, ils ne sont plus rien ».
Ainsi la
personnalité juridique commence à la naissance de l'être humain et se finit à sa mort.
Un sujet de droit a par définition la personnalité juridique.
C’est-à-dire que tous
être humain est titulaire de droit.
Ce sont des droits subjectifs, des droits attachés à
une personne.De nos jours, en principe, la mort légale coïncide désormais avec le
décès médical.
La personnalité juridique prend fin avec le décès de l’individu, c’est
aujourd’hui la seule cause d’extinction de la personnalité juridique.
Le moment de la
mort est donc fondamental car il marque le passage du sujet au cadavre, le cadavre
entrant dans la catégorie des choses.
Le constat global de la mort est défini selon le
code de la santé publique : « Si la personne présente un arrêt cardiaque et respiratoire
persistant, le constat de la mort ne peut être établi que si les trois critères cliniques
suivants sont simultanément présents : Absence totale de conscience et d'activité
motrice spontanée ; Abolition de tous les réflexes du tronc cérébral ; Absence totale
de ventilation spontanée» Et en plus des 3 critères, il faut qu’un médecin atteste que
l’arrêt de l’activité du cerveau est irréversible.
Quel est le statut juridique de l’individu après la mort ou dans le cas de la
présomption de la mort ?
En effet, la mort signe la fin de la personnalité juridique.
Elle est considérée
comme une notion relevant des compétences du corps médical.
Cependant la mort ne
marque pas un effacement total de la personnalité juridique de l’individu décédée, car
ce dernier possède toujours certains droits notamment en matière de la délégation de
ses biens ou du traitement de son cadavre.
Dans certains cas il n’est pas évident de
déterminer la fin de la personnalité juridique notamment en cas de d’absence et de
disparition de la personne.
La mort est alors moins évidente à déterminer et l’individu
concerné se retrouve sous des statuts juridiques spécifiques qui ne mettent pas
forcément fin de sa personnalité juridique.
Il convient d’étudier la notion de décès, avec le constat de la mort ainsi que le statut
juridique du défunt puis l’incertitude quant à la réalité du décès avec deux situations,
en cas d’absence et en cas de disparition
I-La notion de décès aux sens juridique et médical
C'est la mort qui marque la disparition de la personnalité juridique, il reste à savoir
à partir de quand il faut considérer qu'une personne est morte.
Ainsi que le statut
juridique qui est attribué au mort.
1-Le constat de la mort
Le moment de la détermination de la mort présente un intérêt pratique
indiscutable, notamment du point de vue du droit des successions puisque c'est à partir
de la mort que le patrimoine du défunt se transmet à ses héritiers.
C'est un décret du 2
décembre 1996 qui définit la mort.
Le décret qui s'inscrit dans le cadre de la
réglementation du prélèvement d'organes où, là encore, l'intérêt attaché à la
détermination du moment de la mort est important.
L'article R.
671-7-1 du Code de la
santé publique, issu du décret du 2 décembre 1996, consacre cette idée que la mort
définitive de l'individu correspond à la mort cérébrale.
Selon ce texte, « le constat de
la mort ne peut être établi que si les trois critères cliniques suivants sont
simultanément présents : l’absence totale de conscience et d'activité motrice
spontanée ; abolition de tous les réflexes du tronc cérébral ; absence totale de
ventilation spontanée ».
Le décès marque la fin de la personnalité juridique.
De la
même manière, que la naissance, il faut déclarer le décès auprès de l’officier d’état
civil de la commune du lieu de décès et cela doit être fait dans les 24 heures qui
suivent le décès.
La déclaration doit être fait soit par un proche du défunt, soit toute
personne qui détient des informations les plus exactes et les plus complètes sur l’état
civil du défunt.
A partir de là, l’officier d’état civil dresse un acte de décès et cet acte
doit comporter un certain nombre d’informations.
L’acte de décès doit indiquer la date
et lieu du décès, l’identité du défunt, l’identité des parents du défunt, l’identité de
son conjoint ou partenaire et l’identité du déclarant.
Cependant n’apparaissent pas les
causes et circonstances du décès.
L’acte de décès doit également être inscrit en marge
de l’acte de naissance de la personne.
L’acte de décès est ensuite diffusé dans la
commune du lieu du domicile du défunt.
Le décès va faire transiter l’être humain du statut de personne physique,
juridiquement reconnu à celui de chose, une chose particulière qui est juridiquement
protégé.
2-Le statut juridique du défunt
Dès lors qu’une personne meurt, elle perd sa personnalité juridique et devient un
cadavre.
Le cadavre est juridiquement, une chose, même s'il s'agit sans doute d'une
chose particulière.
En effet, le corps du défunt est protégé et notamment les juges ont
créés un droit pour protéger le corps du défunt.
Le droit aux respects de l’intégrité du
corps.
C’est un droit reconnu pour la première fois par les juges dans une décision du
13 juillet 1997 dans le TGI de Paris, où les juges ont admis le droit aux respects de
l’intégrité du corps à la suite de la diffusion du corps de François Mitterrand.
Cette
jurisprudence a été reprise par le législateur par une loi de 2008 qui a créé un nouvel
article dans le Code civil qui est l’article 16-1-1.
Selon ce texte « le respect qui est dû
au corps humain ne cesse pas après la mort […] les restes des personnes décédés y
compris les cendres des....
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