Contrat Social de Rousseau: analyse (droit)
Publié le 27/03/2023
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PLAN
INTRODUCTION
I.
BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE
1.Biographie
2.Bibliographie
II.
RESUME ET ANALYSE DU CONTRAT SOCIAL
1.Résumé du Contrat Social
2.Analyse du Contrat Social
III.
THESE ET RESUME DU CONTRAT SOCIAL
LIVRE II
a.Thèse du Contrat Social livre II
b.Résumé du Contrat Social livre II
N.B : L’intérêt du Contrat Social
CONCLUSION
NOMS DES EXPOSANTS
Fatou NGOM
Aïssatou Bèye SECK
NDoumbé DIOP
Awa NDIR
Amy DIENG
Fatoumata DIOP
Assane SENE
INTRODUCTION
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Partant du problème de la fondation de la société politique, ce livre aborde
beaucoup d'autres questions liées entre elles.
En effet, il s'agit pour Rousseau de
se demander à quelles conditions une autorité est légitime et son pouvoir juste.
Cette interrogation engage celle de l'obéissance : à quelles conditions suis-je
tenu d'obéir ? Celle-ci fait également à écho à une autre, fondamentale :
comment faire pour qu'obéir au pouvoir (l'autorité et la loi) ne soit pas une autre
manière d'être soumis à d'autres hommes ? Car il ne va pas de soi que cette
obéissance ne représente pas une privation de liberté, un acte de soumission.
Bien entendu, on ne peut y répondre sans réfléchir aux limites du pouvoir :
jusqu'où peut-il s'exercer ? Poser la question, c'est nécessairement penser la
ligne de séparation entre l'État et la société civile pour déterminer quels sont les
domaines dans lesquels l'État, dont aussi le législateur, peuvent ou non
intervenir.
Conséquemment, il faudra déterminer ce qu'on entend par intérêt
général puisque c'est en son nom et pour sa promotion que l'État oblige le
citoyen à agir ou à s'abstenir.
Mais comment définir l'intérêt général au-delà de
la multitude des intérêts particuliers ? C'est bien sûr dans la loi que se trouve
inscrit l'intérêt général.
Dès lors, comment doit-être élaborée la loi pour qu'elle
corresponde le mieux possible à l'idée que l'on se fait de l'intérêt général ? On le
voit bien : tous les thèmes courants de la philosophie politique sont enchâssés
les uns dans les autres.
Ils forment la trame de Du contrat social, ce qui explique
l'importance de cette œuvre qui a eu une influence importante sur les acteurs de
la Révolution française.
Pour comprendre le livre II, il est nécessaire de résumer le livre I.
Selon
Rousseau, il faut représenter la communauté des citoyens comme la
conséquence d'un contrat qu'ils font tous les uns avec les autres.
Cela ne signifie
pas que ce contrat a historiquement eu lieu, c'est une manière intellectuelle (une
méthodologie) de penser le lien politique qui unit tous les citoyens.
Ce contrat a
pour conséquence que l'on s'engage les uns vis-à-vis des autres à renoncer à
exercer seul notre liberté.
C'est le passage de l'état de nature à l'état social, la
vie en société.
Nous nous en engageons à prendre des décisions en commun
pour organiser la vie collective : ces décisions sont les lois.
Pour cela, il s'agit de
se donner collectivement un pouvoir pour prendre et appliquer les décisions.
Ce
pouvoir (l’État) n'est pas souverain.
Le seul souverain est le peuple que les
citoyens forment à la suite de leur association (le contrat).
Le peuple possède la
souveraineté.
Le peuple a le pouvoir ou est la source du pouvoir.
I.
BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE
1.
Biographie
Né à Genève dans une famille calviniste, Jean-Jacques Rousseau, qui est orphelin
de mère, est abandonné par son père à l'âge de 10 ans et élevé par son oncle.
Son éducation se fait au gré de ses fugues, de ses errances à pied, et de ses
rencontres, en particulier Mme de Warens.
Son œuvre principale, "Du contrat social", analyse les principes fondateurs du
droit politique.
Pour Rousseau, seule une convention fondamentale peut légitimer
l'autorité politique et permettre à la volonté générale du peuple d'exercer sa
souveraineté.
Il va plus loin que Montesquieu et Voltaire dans la défense de la
liberté et de l'égalité entre les hommes, en proposant un ordre naturel qui
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concilie la liberté individuelle et les exigences de la vie en société.
Le "Contrat
social" a inspiré la Déclaration des Droits de l'Homme et toute la philosophie de
la Révolution.
Son influence a été également importante sur la philosophie
allemande (Kant, Fichte...)
Critiqué par les philosophes et attaqué par Voltaire (qui se moque de sa théorie
où la société dénature l'Homme), Jean-Jacques Rousseau se sent persécuté.
Il
tente de se défendre et de s'expliquer dans "Les Lettres écrites de la
montagne" et les "Confessions".
Attisée par Voltaire, la population va même
jusqu'à lapider sa maison et brûler ses livres.
Les dernières années de sa vie se
passent à Ermenonville dans la maladie et l'isolement.
2.
Bibliographie (référez-vous au tableau)
II.
1755 : Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les
hommes.
1755 : Économie politique.
1761 : Julie ou la Nouvelle Héloïse.
1762 : Du contrat social.
1764 : Lettres écrites de la montagne & Lettres sur la législation de la
Corse.
1771 : Considérations sur le gouvernement de Pologne.
1770 : Les Confessions — Écrites de 1765 à 1770, publication posthume
en 1782-1789.
1777 : Rousseau juge de Jean-Jacques — Posthume.
1778 : Les Rêveries du promeneur solitaire — Écrites en 1776, publication
posthume.
1781 : Émile et Sophie, ou les Solitaires — Publication posthume en 1781,
suite inachevée de l'Émile.
RESUME ET ANALYSE DU CONTRAT SOCIAL
1.
Résumé du Contrat Social
Le Contrat Social de Rousseau, dont le titre complet est Du contrat social ou
Principes du droit politique (1762) est une analyse de la relation contractuelle
pour tout gouvernement légitime, de telle sorte que soient articulés les principes
de justice et d’utilité, afin de concilier l’aspiration au bonheur avec la soumission
à l’intérêt général.
Il s’agit de l’ouvrage majeur de Jean-Jacques Rousseau, au
cœur de sa philosophie.
Rousseau y exprime son idéal républicain en quatre
parties :
Renonciation à nos droits naturels au profit de l’Etat, qui, par sa
protection, conciliera l’égalité et la liberté
le peuple tout-puissant sauvegarde, par le truchement d’un législateur, le
bien-être général contre les groupements d’intérêts
la démocratie doit maintenir sa pureté par des assemblées législatives
création d’une religion d’Etat, ou religion civile.
2.
Analyse du Contrat Social
Rousseau et la justice
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Selon Rousseau, la justice ne peut pas se définir comme «le droit du plus fort».
Si la justice était ainsi, les individus les plus puissants seront toujours les plus
justes.
La justice chez Rousseau consiste en l’harmonie des actes individuels
avec l’autorité civile.
Mais les individus ne sont contraints à agir que si l’autorité
est légitime.
Afin de se protéger et de protéger leurs biens, les personnes
s’accordent sur une relation contractuelle par laquelle les individus s’engagent à
accepter diverses fonctions et obligations en échange des avantages offerts par
la coopération sociale.
Rousseau et la volonté générale
Chaque individu peut avoir une volonté particulière différente de la volonté
générale, mais dans le cadre du contrat, la volonté particulière peut être
contrainte de se soumettre à la volonté générale.
La volonté générale n’équivaut
pas à la volonté de tous les individus, car ce n’est pas la somme de tous les
intérêts particuliers.
La volonté générale ne peut en effet être une somme des
volontés individuelles dans la mesure où leur but est opposé, la première étant
inspirée par le bien commun.
La souveraineté est la volonté générale.
Ce
souverain s’incarne dans le corps politique.
La souveraineté, selon Rousseau, est
inaliénable et indivisible, en ce sens une république qui divise sa souveraineté
n’est plus une république et ne peut plus représenter l’intérêt public.
Afin de
lutter contre des groupes d’individus voulant accaparer la volonté générale et la
détourner à leur profit, Rousseau a imaginé de créer une institution uniquement
orientée vers le bien commun : c’est le législateur.
Rousseau utilise le terme « République » pour désigner toute société régie par la
loi ou qui est gouvernée par la volonté générale de son peuple.
Un droit Civil est un acte de la volonté générale, selon Rousseau, et la volonté
générale doit être obéie par tous.
Ainsi, l’obéissance à la loi civile est requise pour tous les individus par les termes
du contrat social.
Toutefois, l’institution du gouvernement n’est pas un contrat,
mais un acte de la volonté générale.
En conséquence du contrat social, les lois civiles sont décidées par un vote
majoritaire des magistrats qui sont élus pour représenter le peuple.
La minorité
qui s’oppose à la volonté de la majorité doit accepter tous les actes de la volonté
générale, et il ne peut pas refuser de se soumettre à la volonté générale, sans
violer les termes du contrat.
Le contrat social implique un abandon total et inconditionnel par chaque individu
de ses propres droits naturels afin d’obtenir les droits associés à la citoyenneté.
Il n’est pas nécessaire pour le pouvoir souverain de garantir la liberté civile et les
droits juridiques de ses sujets, parce que ses intérêts sont identiques à ceux du
peuple.
Si quelqu’un refuse de se conformer à la volonté générale, le....
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