commentaire d'un texte de Portalis
Publié le 12/11/2013
Extrait du document
«
est entièrement consacr é à la distinction des Biens, à la propri été ainsi
qu’
à l’usage de l’habitation. La propri été int ègre aussi la succession et la
capacit
é de disposer ou de recevoir par donation, droits r églement és par
le livre troisi
ème du Code civil.
Cependant, la propri été ne s’arr ête pas
aux terrains ou
à la possession de biens meubles et immeubles mais
comporte
également le droit de disposer de son corps.
La protection de
chaque citoyen est importante aussi bien dans sa personne que dans
ses biens d’o
ù « la libert é des uns s’arr ête la o ù commence celle des
autres ».
Portalis semble mettre un point d’honneur
à ces r ègles qui
pourtant ne sont
évoqu ées que dans le livre deuxi ème et troisi ème apr ès
les droits relatifs aux personnes.
b) La r
éaction d’une morale universelle
Chaque personne
à sa morale, son éthique en fonction de ses mœurs,
sa religion, son sexe, son origine ethnique ou bien de son statut social.
Ces comportements morales divergent tellement d’une soci
été et d’un
groupe
à l’autre que les économistes en viennent à parler d’habitus .
Pour certains il sera normal de voler, de tuer … sous pr
étexte de la loi du
plus fort.
Pour d’autres la vengeance doit permettre de se faire justice
soit m
ême, œil pour œil dent pour dent. Et dans certaines civilisations la
femme n’a aucun droit, elle appartient enti
èrement à l’homme qui peut en
disposer quand il le souhaite, on ne peut donc pas condamner le viol.
Les lois interdisent ou non certains comportements et sont universelles,
elles s’appliquent
à tout le monde, selon Portalis « elles sont la source
des mœurs ». En effet universaliser les lois dans un m
ême territoire dans
un souci d’
égalit é contribue à cr éer une identit é nationale mais
é
galement une morale et une ethnique universelle. Elles dictent à tout le
monde ce qui convient de faire ou non, ce qui est bien ou mal.
II.
La difficult
é d’adapter des lois à la civilisation fran çaise.
»
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