Commentaire du discours de Bayeux le 16 juin 1946 (De Gaulle)
Publié le 07/11/2012
Extrait du document
La base des institutions pour Charles De Gaulle repose sur un exécutif présent et véritable mis en place notamment par un Président de la République fort. Ce président comme nous l'avons vu est neutre il est arbitre des contingences et ainsi c'est de lui que doit provenir le pouvoir exécutif pour ne pas être influencé par le pouvoir législatif. En sachant que le chef de l'Etat est certes nommé par le Parlement mais celui-ci est ici composé et envisagé de manière beaucoup plus large. Ce président a des missions importantes car tout d'abord il a le pouvoir de nomination notamment des ministres et surtout du Premier qui jouera un rôle fondamental en devant diriger la politique et le travail du gouvernement. Le chef de l'Etat va surtout avoir la responsabilité de promulguer les lois nécessaires au bon fonctionnement de l'Etat. Celui ci s'occupe aussi de la politique exterieur en étant responsable des traités. Le Président va en outre présider le conseil de l'exécutif et assure lui la continuité et la stabilité...
«
gouvernement de Vichy et de la collaboration.
"La
masse Française" telle qu'il l'appel n'a cessé pour lui de croire en la liberté et en la France démocratique.
Pour lui, la France n'a jamais continuer de lutter et n'a jamais voullu croire dans le régime vu qu'on lui a
imposé par la force même.
Ainsi il n'hésite pas à dire que certains citoyen se sont pliés aux nouvelles
institutions mais sans en avoir le coeur car selon lui l'esprit de ceux ci avait toujours la même envie.
C'est
en se basant sur la situation vécue par la France que le Général eut affirmer que des institutions voullant
être respectées et légitimes doivent s'appuyer sur la volonté du peuple.
Les citoyens sont la seule base
solide d'un régime durable.
De plus l'Etat fort comme il le nomme doit être démocratique et donc doit
s'appuyer sur le corps populaire.
C'est sur cette base que les nouvelles institutions et la constitution
doivent être élaborées, d'où des constituants élus par le peuple qui leur a donné des directives.
La
légitimité des institutions est si importante que même les constituants doivent à un moment donné se
retirer du processus d'élaboration pour ne pas être tenté d'imposer leurs ambitions.
De Gaulle pousse
cette légitimité au point de se référer systématiquement au peuple par le biais de l'utilisation du
référundum qui va même le pousser à démissionner.
On voit ici une envie de s'appuyer sur ce qui fonde
véritablement un corps uni et donc une nation, les citoyens
qui vont alors disposer d'une arme qui semble indispensable, le suffrage universel direct.
Voici l'une des
premières critiques avancée par Charles De Gaulle concernant les régimes antérieurs car trop souvent
selon lui le peuple a été évincé de la politique et de la construction d'un Etat.
Cette première oppostion va
permettre d'aller plus loin dans l'observation afin d'en retirer de véritables fondements pour la république
qui doit être constuite.
B) Une trop forte opposition conduit a un éloignement populaire laissant place à de graves dérives
La deusième critique forte que le Général avança dans son discours fut l'absence d'homogénéité dans les
partis durant les 13 régimes qu'a connu la France.
Cette absence de majorité est ce qui a provoqué
l'instabilité ministerielle et les chuttes de gouvernement que la France a connu au cours des républiques
précédentes.
Dans le dicours, le général nous montre le caractère dangereux d'une très forte rivalité
entre les partis.
Le danger véritable est la recouverte des interets nationaux par les interets des partis.
En
effet si on ne préserve pas l'objectif même des gouvernementaux et les envies du peuple on parvient a un
régime illégitime et donc à une absence de majorité.
Ceci étant prouvé par l'instabilité au sein du
gouvernement durant la IIIème et la IVème Répulique.
L'une des explications les plus défendue a bien
été l'indicipline des partis.
En effet dans les deux cas on a observé une absence de dicipline de vote ainsi que des difficultés de
former des alliances.
Les accords entre les partis sont rares et souvent dificiles à mettre en application.
Cela est notamment du a un nombre trop élevé de partis ce qui provoque une dispersion des avis et une
confusion dans l'esprit du peuple qui ne sait plus par qui il peut être représenté.
Or la force du
gouvernement est bien l'existence d'une majorité stable.
C'est pourquoi on s'apperçoit de la necessité
d'un contrôle et ce contrôle ne peut etre exercé que par un arbitre.
"Au dessus des contingences
politiques soit établi un arbitre national qui fasse valoir la continuité au milieu des combinaisons" c'est
ainsi que De Gaulle exprime ce besoin de stabilité face aux divergences.
A partir de là on comprend
l'intention du Général qui était de renforcer l'institution présidentielle, pour ce faire le Président doit
disposer de pouvoirs propres de façon à jouer un rôle d’arbitre au-dessus des partis.
Certes la
démocratie est le pluralisme des opignons qu'incarnent les partis politiques mais il ne faut pas que cet
aspect l'emporte sur la volonté du peuple entant que corps unifié, entant que nation.
Dans cette situation,
c'est la continuité, la permanence et l'Histoire qui l'emportent.
De cette manière on voit que le Chef de
l'Etat est placé au dessus des pouvoirs exécutif et législatif et ainsi.
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