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Commentaire de texte : Traité des Pyrénées

Publié le 04/09/2012

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Un des points essentiels évoqués dans ce traité est le retrait des armes. Un des articles stipule le retrait des armes : « il ne s’entreprendra plus entre les dits Seigneurs Rois, leurs sujets et vassaux, tant par mer que par terre, aucun acte d’hostilité par les armes ou d’une autre manière, au préjudice de l’un ou l’autre ; sinon le dommage serait réparé sans délai, et les choses remises en l’état où elles se trouvaient le 8e jour de mai de cette présente année «. On peut effectivement constater que l’article portant sur le sujet du retrait des armes s’inscrit dans la volonté de faire la paix. L’article 2 évoque la possibilité d’un « dommage « entre les deux nations. L’article 3 est encore plus fort dans sa volonté de cessation des armes. Il indique qu’ « aucun desdits Rois n’inquiéterait par les armes l’allié de l’autre, ni ne lui donnerait assistance aucune, publique ou privée, qu’au contraire il serait traité d’une Cour à l’autre du différend par le moyen des ambassadeurs ou d’autres personnes de confiance «. Pour être plus précis, la France et l’Espagne s’engagent à renoncer à l’attaque armée sur les alliés de l’autre et à renoncer également à une toute aide armée envers ses propres alliés. Si par exemple la France attaque un alliée de l’Espagne, ceci provoquerai une nouvelle guerre probablement. D’autant plus si c’est le Saint Empire Romain Germanique puisque les Habsbourg sont à sa tête mais aussi à la tête de l’Espagne. 

« Perpétuel des Indes et du Conseil d'Etat de Sa Majesté Catholique, Commandant Suprême de l'Ordre d'Alcantra ».

On note l'utilisation de terme mélioratif comme «excellentissime » pour désigner ces personnes faisant partie de l'élite.

Mais pour faire la paix, il serait d'autant plus logique de mettre un terme aux armes. B.

Le retrait des armes. Un des points essentiels évoqués dans ce traité est le retrait des armes.

Un des articles stipule le retrait des armes : « il ne s'entreprendra plus entre les dits SeigneursRois, leurs sujets et vassaux, tant par mer que par terre, aucun acte d'hostilité par les armes ou d'une autre manière, au préjudice de l'un ou l'autre ; sinon le dommageserait réparé sans délai, et les choses remises en l'état où elles se trouvaient le 8e jour de mai de cette présente année ».

On peut effectivement constater que l'articleportant sur le sujet du retrait des armes s'inscrit dans la volonté de faire la paix.

L'article 2 évoque la possibilité d'un « dommage » entre les deux nations.

L'article 3est encore plus fort dans sa volonté de cessation des armes.

Il indique qu' « aucun desdits Rois n'inquiéterait par les armes l'allié de l'autre, ni ne lui donneraitassistance aucune, publique ou privée, qu'au contraire il serait traité d'une Cour à l'autre du différend par le moyen des ambassadeurs ou d'autres personnes deconfiance ».

Pour être plus précis, la France et l'Espagne s'engagent à renoncer à l'attaque armée sur les alliés de l'autre et à renoncer également à une toute aidearmée envers ses propres alliés.

Si par exemple la France attaque un alliée de l'Espagne, ceci provoquerai une nouvelle guerre probablement.

D'autant plus si c'est leSaint Empire Romain Germanique puisque les Habsbourg sont à sa tête mais aussi à la tête de l'Espagne. C.

Une paix enfin durable ? Encore une fois, le retrait des armes s'inscrit bien dans une volonté réelle de faire la paix.

La paix passe d'abord par un compromis politique et diplomatique.

Lesdeux camps signent un traité garantissant la paix.

Cette paix passe aussi par un compromis militaire puisque les deux parties prennent l'engagement de cesser lescombat et prennent ainsi des résolutions afin d'éviter qu'un nouveau conflit éclate.

De plus, la France, en fort avantage, a tout intérêt à ce que cette paix soit respectéeafin de jouir tranquillement de ces nouvelles acquisitions territoriales.

L'aboutissement du conflit est la prédominance française sur l'Europe et la fin de lasuperpuissance espagnole.

Afin de retrouver un équilibre européen, pourtant perdu par cette victoire française, la solution la plus raisonnable est de s'accorder sur lapaix, pour ne plus connaître la guerre.

D'où l'article 4, qui préconise que « tous les motifs d'inimitié, ou de mauvaise correspondance, tout ce qui s'est fait et passécomme motif de la présente guerre, sera mis en perpétuel oubli ».

Pour continuer dans cette optique, l'article 1 marque une nouvelle fois la volonté de faire la paix : «d'ores en avant, il y aura une bonne, ferme et perpétuelle paix, confédération et perpétuelle alliance et amitié entre les Rois Très Chrétiens et Catholiques, leursenfants né et à naître, leurs héritier, successeurs et descendants ».

Le terme d'alliance pourrait pourquoi pas évoquer des liens matrimoniaux.

N'oublions pas que lesHabsbourg sont à la tête de l'Espagne et donc une alliance matrimoniale avec la couronne française ne peut être qu'un bénéfice pour la France.

Pour illustrer ce point,effectivement Louis XIV et l'infante d'Espagne Marie-Thérèse d'Autriche conclu une clause de mariage.

Ce mariage marque l'avènement des Bourbons au détrimentdes Habsbourg.

Pour clore cette deuxième partie, nous allons maintenant voir dans un troisième temps que cette paix et donc ce traité s'inscrit dans une volonté decesser les combats entre Chrétiens et permettre ainsi une sorte de chrétienté unie dans la foi.

Et enfin, plus qu'un traité politique, le traité ouvre la voix auxcommerces et donc à l'échange entre les deux pays. III.

Un destin désormais uni A.

L'omniprésence de la foi : vers une cohésion chrétienne. Bien plus qu'une volonté de paix entre Français et Espagnols, le traité souhaite unePaix durable entre chrétiens même puisque ces deux pays sont chrétiens.

N'oublions le contexte de la division entre catholiques et protestants.

Tout au long du traité,on observe l'omniprésence de la foi.

L'Espagne et la France sont deux monarchies catholiques.

Philippe IV est désigné comme « Roi Catholique des Espagne », l18,tandis que Louis XIV, comme « Roi Très Chrétien de France et de Navarre ».

L'expression « Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre », fait allusionau fait que les rois sont des rois élus et représentant de Dieu sur terre et donc pour continuer l'analyse, que ce serait Dieu qui aurait voulu cette paix : « le précieuxdon de la paix », « Dieu a eu la bonté, dans son infinie miséricorde, d'inspirer en même temps les deux Rois, et les a guidés et conduits à la paix ».

A cause de sesindifférents politiques avec l'Espagne, la France, fille aînée de l'Eglise catholique, a préféré s'engager, en 1635, auprès des princes protestants et trahir sa foicatholique, plutôt que de combattre le protestantisme, véritable hérésie en cette période.

De plus, la France était en proie à une véritable guerre civile entreCatholiques et Protestants, ces derniers étant accusés d'hérésie.

Cela est paradoxale pour le cas de la France mais justifier par un but plus politique.

De plus, la soif dedevenir une puissance hégémonique au sein de l'Europe, ont tendance à mettre la religion et la foi en second plan, pour que finalement la paix inverse cette tendanceet établissent l'union entre les Royaumes de France et d'Espagne « pour la plus grande gloire de notre Sainte Foi Catholique ».

La religion peut être aussi perçuecomme un facteur d'union puisque les deux états sont chrétiens et catholiques.

La religion a était en quelque sorte un moyen d'union, un moyen aussi de faire la paix. B.

D'un traité politique vers un traité commercial. D'un certains point de vue, on pourrait voir le traité des Pyrénées, bien entenduComme un traité politique mais aussi comme un véritable traité commercial : « traité définitif de paix et de commerce, entre les couronnes de France et d'Espagne ».Le traité des Pyrénées est donc un véritable traité de commerce inclus dans un traité politique.

L'article 5 traite en effet de cette volonté de faire du commerce : « Lesvassaux pourront aller, venir, séjourner, trafiquer, dans l'un et l'autre pays pour raison de commerce, et comme il leur plaira, soit par mer, soit par terre » et « Ilspayeront conformément à la raison des droits normaux dans tous les lieux où ils trafiqueraient, ou les nouvelles impositions que décideraient Leurs Majestés.

Ilsjouiront des mêmes privilèges, libertés, franchises dans l'un et l'autre pays ».

Ainsi, cet article permet la liberté des commerçants français de faire sortir librementd'Espagne le produit de la vente de leurs marchandises et bien sûr le contraire est aussi d'actualité pour les commerçants espagnols en France.

On le voit bien, le traitédes Pyrénées est aussi un traité commercial inclus dans un traité politique.

La paix revenue, les échanges seront donc plus dynamique.

Il faut aussi savoir que laguerre n'a jamais vraiment fait cessez le commerce.

Le commerce apparaît ici comme un moyen de réconciliation et en plus, le traité est assez avantageux pour lesdeux parties. Conclusion Le traité des Pyrénées, après la guerre de trente ans, se retrouve imposer aux espagnols notamment grâce à la diplomatie de Mazarin qui réussit à donner desavantages à la France et fait de ce traité le dernier grand acte diplomatique du cardinale puisqu'il décède en 1661.

Il laisse à Louis XIV une stabilité diplomatique nonnégligeable.

La France, riche de ses territoires acquis face à l'Espagne à l'issu du traité (Lorraine ou encore une partie de la Catalogne), aboutit rapidement à ladécision de mariage entre Marie-Thérèse d'Autriche, fille du roi d'Espagne Philippe IV, et Louis XIV, son cousin, roi de France.

En échange d'une dot à son futurmari, elle renonce au trône d'Espagne et ouvre donc la voie à la famille royale des Bourbons.

Le traité des Pyrénées, en mettant un terme à la guerre entamée en 1635entre la France et l'Espagne, clôt une longue période marquée par la prédominance de la maison de Habsbourg, quasi assurée de la couronne impériale, prétendait à lamonarchie universelle.

Il instaure un nouvel ordre international, au bénéfice de la France, qui s'impose à la tête de l'Europe.

La paix repose désormais sur l'équilibre,et au respect des traités, la France étant vouée au rôle de gendarme de la paix.

La France est tout de même ressortit vainqueur de cette période de guerre.

Enfin, letraité des Pyrénées prend acte du fait que les intérêts nationaux prévalent désormais sur la solidarité confessionnelle.

Les espoirs d'y instaurer le catholicisme sontnuls, mais l'échec des projets d'expansion protestant prédomine.

Le traité des Pyrénées, laisse le passé et trace un monde nouveau à venir, apparaît donc comme untournant décisif dans l'histoire de la France et de l'Europe.. »

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