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Commentaire de texte: Le discours de Bayeux

Publié le 31/08/2012

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discours

La vision du pouvoir exécutif dans l'idéal du général de Gaulle passe avant tout par un renforcement, et il a en effet une vision très particulière et personnelle du rôle du gouvernement : "La définition même du gouvernement est qu'il gouverne, c'est qu'il prend des responsabilités. C'est qu'il fait des choix clairs. C'est qu'il est cohérent. C'est qu'il obéit à l'intérêt national, et non à la dernière pression qu'il a subie, à la dernière mode qui court dans les journaux. C'est qu'il n'est pas comme du sable entre les doigts. C'est qu'il n'est pas un parti". Le gouvernement agît donc selon de Gaulle en fonction du président de la République, et non selon d'autres motivations. Il pose dès lors les fondements d'un nouveau modèle républicain qui , selon lui, "concilie les impératifs de la démocratie et les exigences de l'efficacité", pour pouvoir gouverner, il faut un chef et il faut que ce chef ait du pouvoir. Celui ci concerne en premier lieu le chef de l'Etat. L'importance qui lui est accordée confère à la vision gaullienne sa principale originalité, les républiques précédentes se méfiant généralement d'un exécutif fort et personnalisé. Ainsi, le président détient un rôle d'arbitre par lequel il assure le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, il est le garant de l'indépendance nationale, au dessus du rôle des partis et de ces jeux, et se trouve donc réaffirmé pour garantir la stabilité politique du pays. Celui ci aura alors la mission de choisir les membres du gouvernement, l'entourant et appuyant son action, notamment le premier ministre qui aura un rôle de gouvernail dans les actions gouvernementales.

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« empêcher que s'y manifestent des tendances.

Tendances menant alors parfois à prendre le dessus sur le pouvoir exécutif.Pour lui, ce bicamérisme repose sur deux points majeurs : une autre assemblée élue différemment, qui aura le rôle d'"examiner publiquement ce que la première a prisen considération"(l.39) et il est d'autant plus important pour lui d'insister sur ce point, le premier projet de constitution de la IV République ne prévoyant qu'une seulechambre.Il insiste donc sur la formation de deux assemblées, cependant, formées toutes les deux différemment.

L'assemblée nationale, seule instance élue au suffrage universeldirect et le sénat au suffrage indirect. B) Un exécutif fort garant de la constance de l'Etat La vision du pouvoir exécutif dans l'idéal du général de Gaulle passe avant tout par un renforcement, et il a en effet une vision très particulière et personnelle du rôledu gouvernement : "La définition même du gouvernement est qu'il gouverne, c'est qu'il prend des responsabilités.

C'est qu'il fait des choix clairs.

C'est qu'il estcohérent.

C'est qu'il obéit à l'intérêt national, et non à la dernière pression qu'il a subie, à la dernière mode qui court dans les journaux.

C'est qu'il n'est pas comme dusable entre les doigts.

C'est qu'il n'est pas un parti".

Le gouvernement agît donc selon de Gaulle en fonction du président de la République, et non selon d'autresmotivations.Il pose dès lors les fondements d'un nouveau modèle républicain qui , selon lui, "concilie les impératifs de la démocratie et les exigences de l'efficacité", pour pouvoirgouverner, il faut un chef et il faut que ce chef ait du pouvoir.

Celui ci concerne en premier lieu le chef de l'Etat.

L'importance qui lui est accordée confère à la visiongaullienne sa principale originalité, les républiques précédentes se méfiant généralement d'un exécutif fort et personnalisé.

Ainsi, le président détient un rôle d'arbitrepar lequel il assure le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, il est le garant de l'indépendance nationale, au dessus du rôle des partis et de ces jeux, et setrouve donc réaffirmé pour garantir la stabilité politique du pays.Celui ci aura alors la mission de choisir les membres du gouvernement, l'entourant et appuyant son action, notamment le premier ministre qui aura un rôle degouvernail dans les actions gouvernementales.

Le gouvernement est donc la prolongation du pouvoir du président dont il préside les Conseils.

Il devra égalementcompléter, finir le travail législatif en promulguant les lois et signer les décrets.De Gaulle souhaite donc réaffirmer le rôle de l'exécutif, le renforcer pour rééquilibrer les pouvoirs en passant par celui de son chef, le président de la République, dequi toute la force de ce pouvoir doit être tirée en dirigeant le gouvernement qui remplira un rôle d'exécutant.

Ainsi, il souhaite mettre en place une "disciplineintérieure du gouvernement de France"(l.56), une cohésion, une unité, qu'il qualifie comme sacrées.

Pour se faire, le gouvernement doit lui aussi être au dessus descontingences politiques, ne pas être "le mandataire d'un parti"(l.63) et ainsi, devant le parlement face auquel il est responsable ainsi que devant le président, ne pas sevoir discrédité voir être rendu "impuissant et disqualifié", lui et sa politique à cause de conflits de partis.

De Gaulle souhaite donc clairement un régime semi-présidentiel.Enfin, pour signifier sa dépendance vis à vis du président de la République, le général souhaite appeler le chef du gouvernement "premier ministre", et non-plus"président du Conseil".

Aussi, le chef du gouvernement n'est plus tenu de se présenter devant l'assemblée car il n'y a plus d'investiture, il est nommé directement parle président de la République. Comme le résume Olivier Duhamel dans son ouvrage "Le pouvoir politique en France": "la Vème République prend sa première source dans la penséeconstitutionnelle du général de Gaulle, voilà pourquoi il sera toujours indispensable de lire le discours de Bayeux pour comprendre la Vème République".

Ainsi,comme nous l'avons vu, le discours de Bayeux est le premier aperçu de la Constitution de 1958 mais aussi de l'histoire de la Vème République.

A l'image de ce quede Gaulle voulait que la Constitution future soit, on peut donc constater dans ce discours, que ce qu'il souhaitait tout d'abord eviter les erreurs passées, notammentl'épreuve de la III République et de son régime parlementaire en renforçant les institutions françaises par l'égalité des trois pouvoirs entre autres.

Mais, l'idéeprincipale du général, toujours très présente aujourd'hui, est celle d'un exécutif fort, impartial et loyal au président de la République et enfin, une organisationdifféremment pensée du pouvoir législatif se contrôlant lui même grâce au bicaméralisme sans interférer avec l'indépendance de l'exécutif. Bibliographie Instruments de travail :-D.

Bégoc, Dictionnaire des citations politiques, Broché, 2007Ouvrages généraux : -H.

Fabre, Témoins et acteurs de la Vème République, Privat, 2006 -J.

Chevallier, G.

Carcassonne, O.

Duhamel, Histoire de la Ve République (1958-2007), Dalloz-Sirey, 2007 Ouvrages spécialisés : -P.

Viansson-ponté, Histoire de la République gaullienne, Robert Laffont, 1984 -A.

Peyrefitte, La France reprend sa place dans le monde – Tome II, De Fallois – Fayard, 1997 Sources internet : http://www.charles-de-gaulle.org/ http://www.ina.fr/ Plan du commentaire I/ De nouveaux principes institutionnels, une nécessité pour une base solide marquant une opposition aux régimes précédents. A) La nécessité de nouveaux principes institutionnels B) Le refus d'un retour au régime d'assemblée de la IIIe République II/ Le désir de réformer le système législatif et exécutif, principes fondateurs de la V République.

A) Le bicaméralisme et le contrôle du parlement, une nécessité pourde Gaulle B) Un exécutif fort garant de la constance de l'Etat. »

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