Commentaire d’arrêt du 27 février 2004
Publié le 04/03/2023
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Commentaire d’arrêt du 27 février 2004
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La juridiction : le conseil d’État
La date de lecture : le 27 FEVRIER 2004
Les faits : la section disciplinaire du conseil d’administration de
Strasbourg II a infligé une sanction à une doctorante par décision du
22 JANVIER 1998.
Cette sanction fut annulée sur appel par le
conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Elle
va alors saisir le conseil d’État n’ayant pas obtenu réparation du
préjudice subi par l’université.
Procédure : la requérante va saisir
La section du contentieux est une formation solennelle qui juge les
affaires plus importantes
Rédaction
Le conseil d’État est compétent directement pour un litige relatif à la
situation individuelle d’un fonctionnaire nommé par décret par le
président de la République.
C’est dans ce sens que le 27 FEVRIER 2004, le conseil D’État va
rendre un arrêt aux contentieux sur la responsabilité de la justice
rendu au nom de l’État
En l’espèce, la section disciplinaire du conseil d’administration de
l’université des sciences humaines de Strasbourg II a infligé une
sanction à une doctorante par décision du 22 JANVIER 1998.
Cette
sanction est annulée par la suite sur appel par le conseil national de
l’enseignement supérieur et de la recherche.
Elle va alors demander
à l’université de lui verser des dommages-intérêt suite au préjudice
subi, n’obtenant pas gain de cause un litige va s’installer entre la
doctorante et l’université.
Ainsi, la requérante va saisir le conseil d’état afin d’obtenir dans
un premier temps l’annulation du refus de lui verser les dommages
et intérêt et par la suite demander des dommages-intérêt pour le
préjudice subi.
Le juge a décidé de rejeter la demande de la requérante comme
mal dirigée, en effet selon le juge, la réparation de dommages ne pourrait
pas être imputée à l’université.
Dès lors, les dommages causés par une autorité administrative dans
l’exercice de ses attributions juridictionnelle engage-t-ils la responsabilité
de l’état ?
Le conseil d’état va répondre en rappelant le principe du rattachement de
la justice administrative à l’état (I) ce qui entraine la responsabilité de
l’État face au dommages causé par la justice (II)
ILe principe du rattachement de la justice administrative à l’État
Dans cet arrêt, le juge rappelle le principe de l’indivisibilité de la justice(A)
dans une pluralité de juridictions(B)
A- L’indivisibilité de la justice
Au considérant 1 de l’arrêt, le juge rappelle que « la justice est rendue de
façon indivisible au nom de l’État ».
Ainsi, il s’agit de principe important
énonçant de manière générale la règle, il nous rappelle que la justice est
une fonction régalienne et que c’est l’État qui rend la justice.
Ce principe s’articule autour de l’unité de l’État, l’indivisibilité de l’État
qu’on retrouve à l’article 1 de la constitution de 1958 « une république
indivisible ».
L’idée qui ressort de cette partie est qu’il existe un principe qui est celui
de l’indivisibilité de l’État, on ne peut pas diviser le peuple Français.....
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