cas pratique léon et marion: SEANCE 2 : Mariage (effets : régime primaire)
Publié le 11/03/2022
Extrait du document
«
Jeannelle CARRAS
Groupe n°158
SEANCE 2 : Mariage (effets : régime primaire)
Après une séparation de fait, des époux rencontrent différents problèmes : au
regard de l’énoncé, trois principales questions de droit doivent être examinées.
Il
s’agit d’abord de la question des factures (I) ; puis, le sort du domicile conjugal
(II).
Enfin, nous aborderons la procédure du divorce (III).
I.
Le sort du domicile conjugal
Des époux constituent une société civile immobilière dont ils sont les seuls
associés.
La femme détient 99% des parts, le mari détient quant à lui 1% des
parts.
La société achète un bien immobilier qui devient le domicile conjugal.
Suite à diverses tensions, la femme s’installe dans un autre bien immobilier et
son mari est le seul à occuper le domicile conjugal.
La femme décide de
procéder à la vente du domicile conjugal sans recueillir le consentement de son
mari.
Ce dernier ignore si un bail existe au profit de son couple marié.
La vente du domicile conjugal par un couple ayant constitué une SCI requiert-elle
le consentement de chaque associé ?
Aux termes de l’article 215 alinéa 3 du Code civil, le consentement des époux est
requis pour les actes de disposition portant sur les droits par lesquels le
logement familial est assuré.
Mais au visa des articles 1853 et 1854 du Code
civil, lorsque ces droits sur le logement appartiennent à une SCI dont l’un des
époux au moins est associé, ce consentement n’est requis que si l’époux associé
est autorisé à occuper le bien en raison d’un droit d’associé ou d’une décision
prise à l’unanimité des associés.
En effet, le 14 mars 2018, la Cour de cassation
a énoncé que pour bénéficier de la protection de l’article 215 alinéa 3, il y a la
nécessité d’une occupation juridique du logement familial ; « faute de bail, droit
d’habitation ou convention de mise à disposition de l’appartement litigieux par la
SCI au profit de ses associés, la protection accordée par l’article 215 alinéa 3 ne
peut être revendiquée.
» (Cour de cassation, 1ère chambre civile, 14 mars 2018,
n° 17-16.482)
En l’espèce, si le mari ne dispose pas d’un bail, d’un droit d’habitation ou d’une
convention de mise à disposition de la maison, par la SCI au profit de son.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Droit civil / Cas pratiques sur les effets du mariage
- N°15 DROIT PRIVE THEME N°4 : Cas pratique - gérance
- cas pratique droit admin
- cas pratique; L’adoption plénière
- Exemple de cas pratique de la légitime défense