Exposé Science Politique Les partis politiques sont la structure centrale de la démocratie représentative, telle qu'elle est en Europe.
Publié le 09/12/2020
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Exposé Science Politique Les partis politiques sont la structure centrale de la démocratie représentative, telle qu'elle est en Europe. L'alternance du pouvoir « de parti » reflète la professionnalisation de la politique et la distance croissante entre électeurs et élus. De nombreux critiques montre qu'il y a un manque de représentation au sein des partis politiques et qu'ils dominent la démocratie à un très bas niveau. L'émergence de nouvelles méthodes d'activités politiques en dehors des partis, ou en redéfinissant la base des partis, montre les limites de ce type de représentation et le potentiel illimité de la démocratie Notre problématique persiste-t-il des traits oligarchiques au sein de l’organisation politique ? Pour y répondre, nous débuterons par traiter dans une première partie le sujet de la politique conservatrice de l’organisation en se focalisant sur la soumission de la démocratie à la direction oligarchique puis la forte relation entre État et parti, puis nous verrons dans une seconde partie les considérations finales en nous penchant sur la subordination des chefs puis sur la volonté de la masse d’être dirigée, et nous terminerons par une troisième partie portant sur l’oligarchie dans les écoles et partis politiques... I/ La politique conservatrice de l’organisation A / La soumission de la démocratie à la direction oligarchique Même si le parti démocratique est soumis à une direction oligarchique, c’est à dire « un régime politique où l'autorité est entre les mains de quelques personnes ou familles puissantes ensemble de ces personnes », ce parti pourra toujours agir sur l’État dans le sens démocratique. L’État est obligé de procéder à une certaine révision d’un grand nombre de valeurs suite à l’importance qu’on attribue aux masses qui augmente alors même qu’elles soit guidées par des démagogues (= définition ). Théoriquement ce nouvel ordre des choses signifie un progrès incalculable au point de vue de droit privé qui devient plus conforme aux principes de justice sociale. Cependant, cette évolution subira un arrêt, lorsque les classes dirigeantes auront réussi à attirer dans l’orbite gouvernementale pour faire d’eux leurs collaborateurs. Il se pourrait que la politique extérieure de ces organismes conservateurs quant à elle, fut une politique révolutionnaire, la centralisation antidémocratique du pouvoir entre les mains de quelques chefs ne fut en réalité qu’un moyen tacite adopté dans le but de terrasser d’autant plus facilement l’adversaire. Au final ces efforts ont pour conséquence une organisation dirigée selon les principes bureaucratiques, son but étant d’enrégimenter dans le parti le plus de membres possible. Cette tendance se trouve renforcée par le critère parlementaire du parti, car si tout parti aspire à avoir le plus grand nombre possible d’adhérents, le parlementarisme aspire à avoir le plus grand nombre possible de vote. Le parti socialiste cherc...
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Le parti socialiste cherche lui, à enrôler conformément à ce que nous venons de dire, à la
fois les membres et les électeurs pour gagner toujours plus de votes et adhésions en effet,
toute perte affaiblissant son prestige politique
Son dernier phénomène conférant un caractère conservateur à l’essence du parti politique
consiste dans ses rapports avec l’État, alors même qu’il se pare du titre de révolutionnaire.
Pour simplifier, nous l’avons compris, le parti politique révolutionnaire est un État dans
l’État poursuit le but avoué de ruiner et de démolir l’État actuel pour mettre à la place un
État totalement différent se servant de l’organisation socialiste.
Cependant, les directeurs du parti subversif organisant la révolution sociale, peuvent ne pas
se rendre compte à la longue que même si il progresse, il ne sera toujours qu’une faible et
minuscule copie de l’État actuel.
B/ Une relation forte entre État et parti
La conséquence se trouve ainsi en opposition directe avec les espoirs qu’avaient conçus les
fondateurs du parti, au lieu de gagner en énergie révolutionnaire à mesure qu’augmentaient
ses forces et la solidité de sa structure, le parti a vu se produire en son sein un phénomène
tout à fait opposé :
Le parti sans cesse menacé par l’État dont dépend son existence, s’applique
consciencieusement à éviter tout ce qui pourrait irriter celui ci, l’organisation devient dans
ce cas le seul nerf vital du parti.
Dans les premières années de son existence ce parti ne se lassait pas de faire ressortir son
caractère révolutionnaire, non seulement par la fin qu’il poursuivait mais aussi par ses
moyens.
Celui ci n’ayant pas craint de proclamé à haute voix leur enthousiaste solidarité
avec les communard annonce qu’il ne veut assumer aucune responsabilité des
conséquences qui pourraient en résulter.
Alors que le sentiment de responsabilité commence à s’éveiller dans le parti socialiste dont
il sent maintenant tout le poids, il désavoue alors l’antimilitarisme, répudie la grève générale
et renie toutes les hardiesses logiques de son passé.
Ce qui revient à dire qu’il perd son élan révolutionnaire devient inerte et pesant, paresseux
non seulement dans l’action mais aussi dans la pensée.
Il s’attache à la ténacité de la tactique qui lui a permis de grossir les rangs, la peur de la
réaction le hante également, paralyse chez lui toute action et lui ôte toute énergie pour la
lutte quotidienne.
Pour justifier son misonéisme il donne le prétexte qu’il veut réserver
l’énergie dont il dispose pour les luttes futures.
→ une tactique énergétique serait de nature à tout compromettre
L’organisation cesse ainsi d’être un moyen , pour devenir une fin.
Aux institutions et aux
qualités qui au début étaient simplement destinées à assurer le fonctionnement de la
machine du parti, on a finit par en attribuer plus d’importance qu’au degré de rendement de
la machine.
A mesure qu’augmente son besoin de tranquillité, ses griffes révolutionnaires s’atrophient et
il devient un parti bravement conservateur qui continue à se servir de sa terminologie
révolutionnaire, mais qui dans la pratique ne remplira pas d’autre fonction que celle d’un
parti d’opposition constitutionnelle..
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