DUPLANTIER Charlotte TD Droit des libertés
Publié le 03/11/2015
Extrait du document
«
toutefois Athènes de ces cités car elle possédait un système élaboré
alliant commerce et propriété privée.
En ce sens, Constant semble
soutenir une politique émancipée, c'est à dir e comme un ordre politique
régi par la règle de droit, par la primauté des droits individuels et des
droits de propriété.
Toutefois, cette conception de la liberté que les
sociétés modernes semblent offrirent possède des limites qu'il souligne
avec justesse.
En effet, un risque d'individualisation et de délaissement
politique peut être créer.
Dés lors, il semblerait qu'il faille trouver un
équilibre juste et légitime entre ces deux conceptions de la liberté,
notamment en instaurant un régime représentatif.
L'étude de l'hostilité
de Benjamin Constant concernant la liberté des anciens se fera dans un
premier temps, avant de voir en seconde partie que le conception de la
liberté des modernes est à remettre en question.
I/ L'hostilité de Benjamin Constant face à la liberté des anciens :
Si l'homme est un animal politique, comme le pensait Aristote, le
bonheur des citoyens réside dans la participation à la vie de la cité.
On
parle alors « d'humanisme civique ».
Benjamin Constant souligne quant à
lui l'absence de liberté civile dans ses civilisation (A).
La pensée de
Constant tend plutôt vers le principe de non-ingérence ou
non-interférence de l'Etat dans la conduite de la vie des individus dès
lors qu'ils n'empiètent pas sur la sécurité et la propriété des individus.
On
peut alors parler de « liberté négative ».
(B)
A) L'absence de liberté civile chez les anciens
Pour les anciennes cités grecques ou romaines, l'idéal de la vie
« bonne »
est un idéal politique.
Il y a un lien fort entre la liberté des citoyens et
celle de la cité.
L'Homme ne se réalise que dans et par la cité et la
communauté qu'elle englobe.
Il s'agit en effet de société
communautaire.
Le citoyen est membre d'une communauté liée par des
liens qui sont exclusivement juridiques et motivés par l'utilité.
L'essentiel
de la liberté des individus se limite donc à une liberté politique.
Pour
Constant, la liberté des Anciens « se composait de la participation active
et constante au pouvoir collectif et consistait à « exercer collectivement,
mais directement, plusieurs partie de la souveraineté toute entière ».
À
cette époque et en dehors du cas particulier d'Athènes, le pouvoir avait
droit sur tout et donc sur les mœurs de la société.
Benjamin constant
prend l'exemple de Terpandre, qui a été condamné par les Éphores pour
avoir ajouté une corde à sa lyre sans les prévenir.
La liberté est donc
contradictoire dans la Grèce antique, car la souveraineté dans les affaires
publiques coexiste avec l'esclavagisme dans la sphère privée.
Dans son
discours, il explique les droits paradoxales des individus : « comme
citoyen, il décide de la paix et de la guerre ; comme particulier, il est
circonscrit, observé, réprimé dans tous ses mouvements.
».
On remarque
alors une absence de liberté civile chez les Anciens.
L'auteur soulève que.
»
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