ASSISTANCE MARITIME
Publié le 13/02/2013
Extrait du document
« L’assistance maritime peut se définir comme « les secours qu’un navire porte à un autre navire en danger de perte 1 » c’est le cas par exemple d’un navire à moteur d ésempar é de sa propulsion et qui r éclame une assistance imm édiate, constitue une assistance et non un remorquage simple 2 , eu égard à sa demande d’assistance qui est une preuve d’un éventuel et possible danger. Le droit de l’assistance est consid éré comme une institution juridique, selon laquelle le navire qui se porte au secours d’un autre en difficult é et ayant ex écut é des manœuvres exceptionnelles, a droit à une r émun ération équitable tenant compte du r ésultat utile, des efforts et m érite de l’assistant et des frais et risques encourus. En pratique l’assistance s’emprunte à l’aide apport ée à un navire qui est en difficult é mais qui n’est pas tout à fait en danger(ne court pas un danger imm édiat), tandis que le sauvetage est le fait de recueillir un navire en p éril et qui court un danger imminent qui, sans les secours apport és, était vou é à une perte certaine (ce qui motive le sauveteur à entreprendre cette op ération). De m ême, un b âtiment innavigable n’est plus un navire ; c’est une épave 3 . Porter secours à une épave ne rel ève pas de l’assistance mais plut ôt du sauvetage 4 . 11 Parler de l’assistance et du sauvetage, c’est établir une distinction entre les deux notions. En effet, l’une se distinguerait de l’autre par l’ état de fait du navire « le navire assist é aurait été en danger de perte ; le navire sauv é aurait été perdu ». Droit maritime : Ren é RODIERE, Emmanuel DU PONTAVICE. 10 è me Edition Dalloz, 1986. 22 Le crit ère susceptible de diff érencier l’un de l’autre repose sur la notion de danger qui menace le navire assist é sans qu’il soit n écessaire que ce danger soit imm édiat ; il suffit qu’il soit possible et pr évu. 33 Il faut signaler toutefois que le sauvetage est r égi par un texte sp écial portant sur le r égime des épaves qui est le dahir du 23 Mars 1916 . 44 Autrement dit on pourrait consid érer que l’assistance concerne le navire qui se trouvait en difficult é, par contre, le sauvetage s’empruntait plut ôt à l’épave provenant d’un navire ou d’une cargaison ou d’objets jet és ou tomb és à la mer, qui juridiquement parlant n’est plus consid érée comme un navire.. »
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